Ah mon Dieu, je viens d’être touchée par la grâce !
(Oui, oui, toujours aussi drama-queen, si vous vous posiez la question.)
Voici donc une de ces séries merveilleuses et indéfinissables qui vous marquent durablement par leur caractère unique.
Je tiens aujourd’hui à remercier Netflix, sans qui je ne serais rien…
Ainsi que tous ceux qui m’ont incitée à regarder cette série et ils sont nombreux.
Hum, pardon.
Bon, alors si vous pensiez que Penny Dreadful, c’est le nom de l’héroïne, je vous arrête tout de suite : point du tout ! C’est ainsi qu’on appelait au 19ème siècle ces petites revues macabres dont les gens – en particulier les ados – se délectaient à Londres, et qui ne coûtaient qu’un penny. (Les « Chair de poule » de l’époque, quoi.)
Ah, ce Londres victorien crasseux, sombre et dépressif. Son Jack l’Éventreur, sa tuberculose rampante, ses crève-la-faim blafards, ce siècle qui n’en finit plus de finir… le théâtre parfait pour une fresque d’épouvante au visuel irréprochable, de quoi vous faire faire des cauchemars somptueusement beaux et horribles.
Je mets cette capture d’écran parce que je kiffe cet endroit en vrai. La rive sud de la Tamise, avec au fond la cathédrale Saint Paul. <3 (Tiens c’est juste là que j’étais tombée sur le tournage des Gardiens de la Galaxie en 2012 ou 2013, j’sais plus.)
Par contre je doute qu’un voilier de cette taille ait pu passer le chantier de Tower Bridge, alors en construction. Mais bon, ce n’est que mon avis.
Enfin bref, je vous résume un peu le truc. Penny Dreadful, c’est une série produite par Showtime et Sky, qui compte pour l’instant deux saisons complètes. La première fait « seulement » huit épisodes. Mais des épisodes tellement épais que c’est comme s’il y en avait le double.
La troisième saison est en cours de diffusion et c’est Netflix qui a raflé l’exclusivité en France. (Netflix, ma vie, ma passion.) (Je précise que Netflix ne me paie pas pour écrire ces lignes, hein ? Bien sûr, si Netflix veut me payer, je ne suis pas contre !)
L’histoire, c’est celle d’une poignée de personnages dont certaines figures de la fiction fantastique du 19ème siècle telles que Victor Frankenstein, Dorian Gray, Abraham Van Helsing et d’autres qui gravitent autour de la légende de Dracula. On a par exemple le père de Mina Harker (si ce nom ne vous dit rien, je vous conseillerais de me faire plaisir et d’aller lire le Dracula de Bram Stoker qui se dévore en à peu près deux soirées ou au pire de regarder le Dracula de Coppola) et sa meilleure amie d’enfance qui constituent un peu le pilier de l’intrigue centrale.
Deux personnages à la relation tendue et longtemps ambigüe.
Penny Dreadful se dévoile de manière lente et progressive et le premier épisode, tout en exposition, en souffre sans doute. Mais ça vaut la peine de poursuivre, l’intensité s’accroît de minute en minute et un pic inattendu se produit au cinquième épisode, que personnellement, j’ai regardé mâchoire par terre, complètement vidée de mon souffle… Allez, je vous en dis plus after the jump. 😉
Ah mon Dieu, je viens d’être touchée par la grâce ! (Oui, oui, toujours aussi drama-queen, si vous vous posiez la question.) Voici donc une de ces séries merveilleuses et indéfinissables qui vous marquent durablement par leur caractère unique. Je tiens aujourd’hui à remercier Netflix, sans qui je ne serais rien… Ainsi que tous ceux qui m’ont incitée à regarder cette série et ils sont nombreux. Hum, pardon. Bon, alors si vous pensiez que Penny Dreadful, c’est le nom de l’héroïne, je vous arrête tout de suite : point du tout ! C’est ainsi qu’on appelait au 19ème siècle ces petites revues macabres dont les gens – en particulier les ados – se délectaient à Londres, et qui ne coûtaient qu’un penny. (Les « Chair de poule » de l’époque, quoi.) Ah, ce Londres victorien crasseux, sombre et dépressif. Son Jack l’Éventreur, sa tuberculose rampante, ses crève-la-faim blafards, ce siècle qui n’en finit plus de finir… le théâtre parfait pour une fresque d’épouvante au visuel irréprochable, de quoi vous faire faire des cauchemars somptueusement beaux et...
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