« I wanted it to be a dream, but I knew it wasn’t. »
Ah, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu envie de bloguer ! Soit les séries sont trop glauques et déprimantes (je suis désolée mais nos vies sont assez glauques et déprimantes sans que j’aie envie de m’en rajouter), soit c’est trop compliqué et la peur m’en prend, soit ça fait des saisons que j’ai l’impression de répéter la même chose. Enfin un peu de sang neuf, enfin du mâle viril et poilu, bref, enfin le retour de la jupette masculine sur le Blog de la Sorcière, bordel !
Et au passage, enfin le retour de Ronald D. Moore, a.k.a Dieu en personne, l’homme devant lequel je me prosterne depuis maintenant dix ans ou presque.
Alors, je vous avoue que j’ai mis un temps fou à me pencher sur cette petite chose. Malgré l’Écosse, malgré Dieu, malgré les kilts et tout et tout. M’eût-on dit qu’il y avait ce cher Brutus, je me fusse sans doute décidée plus vite. (Ah ben oui, Brutus, ça fait un moment aussi que je me le traîne, celui-là.)
Enfin. Comme parfois je suis très bête voire limite stupide, je pensais avoir à faire à un truc genre hyper romanesque cucul la praline roulons-nous dans les chardons hihihi ahahah… bref, j’avais des préjugés gros comme ça. Ça et genre pas le temps du tout. Et pas envie de regarder de séries, je vous jure, ça m’était pas arrivé depuis genre jamais.
Et puis… je sais pas. J’ai eu envie de m’évader un peu, et à vrai dire, l’Écosse ça marche quand même bien, pour s’évader. Je veux dire : qui n’aime pas l’Écosse, à part les abrutis ?
Bref, bref, bref. Malgré ma bêtise notoire, j’ai donc fini par lancer cette chose. Oh, je ne dis pas que j’ai été convaincue d’office, nope, il m’a fallu la moitié des huit épisodes actuellement diffusés pour l’être à peu près. Mais alors, les trois derniers, je ne vous dis même pas dans quel état de transe je les ai regardés. Enfin, vous me connaissez. Depuis je hurle mon désespoir tous les soirs et je dévore avidement les bouquins.
Alors, Outlander, c’est quoi donc ?
C’est une série signée Dieu, enfin, Ronald D. Moore (le créateur de Battlestar Galactica, pour les illettrés qui l’ignoreraient encore), pour la chaîne Starz. Là normalement on s’inquiète, mais bon, Spartacus, préjugés, tout ça tout ça.
L’avantage avec Starz, c’est également qu’on a du cul. Spartacus, tout ça, tout ça.
Le désavantage, c’est que des fois voire souvent, c’est de la merde. Camelot, tout ça, tout ça.
C’est aussi une série tirée d’une saga littéraire écrite par Diana Gabaldon. J’en avais évidemment entendu parler, mais j’avais peur que ce soit trop niais. Non parce que la gentille infirmière d’après-guerre qu’on balance en pleine révolution écossaise deux siècles plus tôt, ça sent sa Docteur Quinn Femme Médecin à plein nez.
Oh que non. Enfin, si, quand même un peu voire beaucoup, mais pas que. Attendez, si ça roucoulait pas un minimum, où serait le fun, je vous le demande ?
En tout cas, je vous rends bien volontiers Sully et tous ses Cheyennes en échange d’un ou deux Highlanders particulièrement mal virés, hi hi hi, sont-ils choux ces grands gaillards à carreaux.
Donc je vous ai dévoilé l’intrigue en quelques mots : Claire Randall, ancienne infirmière pendant la Deuxième Guerre, se paie une seconde lune de miel avec son époux qu’elle n’a pas trop fréquenté ces cinq dernières années, en Écosse, pas bien loin du Loch Ness. Parce que monsieur se passionne pour la généalogie, il emploie donc son temps libre à remonter les traces d’un ancêtre à lui pas très recommandable.
Ce faisant, il se passe deux trois bricoles un peu bizarres avec des druidesses et des menhirs, et voilà Biquette qui tombe dans les vapes pour se réveiller en 1743 ! Autant dire que le réveil est assez brutal…
La suite, c’est par là… Veuillez cliquer et vous spoiler, bons amis.
« I wanted it to be a dream, but I knew it wasn’t. » Ah, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu envie de bloguer ! Soit les séries sont trop glauques et déprimantes (je suis désolée mais nos vies sont assez glauques et déprimantes sans que j’aie envie de m’en rajouter), soit c’est trop compliqué et la peur m’en prend, soit ça fait des saisons que j’ai l’impression de répéter la même chose. Enfin un peu de sang neuf, enfin du mâle viril et poilu, bref, enfin le retour de la jupette masculine sur le Blog de la Sorcière, bordel ! Et au passage, enfin le retour de Ronald D. Moore, a.k.a Dieu en personne, l’homme devant lequel je me prosterne depuis maintenant dix ans ou presque. Alors, je vous avoue que j’ai mis un temps fou à me pencher sur cette petite chose. Malgré l’Écosse, malgré Dieu, malgré les kilts et tout et tout. M’eût-on dit qu’il y avait ce cher Brutus, je me fusse sans doute...
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