Je me suis fait couper les cheveux par une déesse.
Après dix années de « piapiapia », de « et le boulot ? », de « NAAAAAN ?!? », de brushings raidissimes (« tu vas voir, ça va te faire tout drôle ! », forcément, quand on a les cheveux bouclés… ), et de coupes et de couleurs impossibles (mais généralement réussies), ma coiffeuse fétiche (on a pratiquement grandi ensemble) s’est enfuie à Londres il y a quelques mois. Et là, je tombe sur un océan de sérénité, aux doigts légers, qui en un shampoing réussit le miracle de me faire disparaître la migraine d’énervement que je traîne depuis trois jours, qui décide de laisser le sèche-cheveux au rencard, qui ne donne pas de coups de peigne violents et surtout, qui ne parle pas mais qui se contente de sourire calmement quand on croise son regard et qui répond modestement « merci » quand on lui dit que c’est très bien.
C’est rafraîchissant.
Je me suis fait couper les cheveux par une déesse. Après dix années de « piapiapia », de « et le boulot ? », de « NAAAAAN ?!? », de brushings raidissimes (« tu vas voir, ça va te faire tout drôle ! », forcément, quand on a les cheveux bouclés… ), et de coupes et de couleurs impossibles (mais généralement réussies), ma coiffeuse fétiche (on a pratiquement grandi ensemble) s’est enfuie à Londres il y a quelques mois. Et là, je tombe sur un océan de sérénité, aux doigts légers, qui en un shampoing réussit le miracle de me faire disparaître la migraine d’énervement que je traîne depuis trois jours, qui décide de laisser le sèche-cheveux au rencard, qui ne donne pas de coups de peigne violents et surtout, qui ne parle pas mais qui se contente de sourire calmement quand on croise son regard et qui répond modestement « merci » quand on lui dit que c’est très bien. C’est...
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