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Poldark, saison 1 (owi, owi !)

Poldark, saison 1 (owi, owi !)

Donc bonjour.

Ah, aujourd’hui, pour changer, je vais remercier Netflix, sans qui je ne serais pas là. (Enfin si, mais bon.)

Donc Netflix a eu la brillantissime idée, en juillet, d’ajouter la série Poldark à son catalogue. Ça faisait un petit moment que j’entendais les gensses (et surtout les gensses féminines) vanter les mérites de cette fiction de 8 épisodes estampillée BBC, soit le sceau de l’excellence.

Alors, pourquoi donc ai-je attendu si longtemps avant de regarder cette série-là ? Eh bien, très honnêtement parce que j’avais peur que ce soit un peu cucul la praloche. (Dit celle qui pourrait liquéfier les bouquins de Jane Austen  pour se les passer en intraveineuse.) Et aussi parce que j’avais peur de virer un peu trop gniiiiiikilébokilémignonkiléchou devant Aidan Turner. Pas trop ma came à la base, mais j’avais senti le gros potentiel dans Being Human et encore plus dans le Hobbit où il était quasiment impossible de résister à la bestiole même en essayant très très fort. C’est pourtant pas faute d’avoir eu Richard Armitage pour lui faire de l’ombre d’un côté et Evangeline Lilly ??? pour le plomber de l’autre.

(Eh oui, dix ans plus tard, je ne peux toujours pas la blairer, c’est magique.)

Bon, eh bien là, raté. J’ai tenu cinq minutes avant de faire hihihi et uhuhuh : Aidan Turner est absurdement adorable. ???

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Même avec un tricorne sur la tête, ce qui n’est pas donné à tout le monde, je vous ferais dire.

En plus, il se trouve que j’entretiens un amour absolument désespéré pour les Cornouailles (pas LA Cornouaille bretonne, hein, LES Cornouailles) et que si j’osais conduire mon balai à gauche comme ces béotiens de Britonnie, j’y passerai probablement toutes mes villégiatures.
Mais comme j’en suis infoutue, je me contente de pleurer dans mon coin et d’aller en Corse, d’où je vous écris présentement.
Ça va, je vous rassure. J’en chie mais je m’accroche.

Eh ben là, Poldark, ça se passe en Cornouailles. Donc il y a toujours quelque chose à admirer, que ce soit les paysages, Aidan Turner et bien d’autres.

Trêve de palabres.
D’abord ça parle de quoi, c’te série ? Eh bien c’est l’adaptation d’une série de romans (que dis-je, un monument de la littérature anglaise) qui se passe au dix-huitième siècle, ce qui est bien sympathique car nous sommes à quelques décennies de la révolution industrielle et cela se sent.

C’est l’histoire de Popol, enfin, Ross Poldark (vu qu’ils s’appellent tous Poldark, mieux vaut utiliser leurs petits noms).
Ce brave jeune homme est en réalité un capitaine qui revient d’Amérique où il a été blessé au cours de la guerre d’Indépendance. Mais genre bien bien blessé, quoi, pas une pauvre pichenette et oh il est tombé.

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Blessé avec du sang et tout.

Il arbore donc une impressionnante cicatrice sur le visage. Seulement depuis Geoffrey de Peyrac, on sait tous que ça ne le rendra que plus canon.

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Je confirme.

Mais du coup, il tire grave la tronche, le gars. Et il va la tirer pendant un grand moment, je dirais à peu près la moitié de la première saison où les sourires seront aussi rares que dents de poule. Un vrai festival de bouderie, entre les bouclettes et le regard qui tue, on croirait le cousin de Jon Snow.
Mmmmh, aurais-je un problème avec les bruns révoltés ? Apparemment. Sur moi, le côté écorché de la vie de Ross Poldark a fait son petit effet, en tout cas.

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« Je m’appelle Ross Poldark et j’vous pisse tous à la raie. »

Du coup, après cinq minutes (j’ai calculé), j’adore déjà le gars, je le plains, je veux recueillir l’oiseau blessé, le soigner, lui bourrer les joues de Smarties.
Après six minutes, il débarque chez son oncle et esquisse un vague sourire face à la famille réunie. Je suis amoureuse.
À huit minutes, il découvre que son cousin épouse son ancienne flamme et ses yeux lancent des éclairs. Je me meurs.

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Car Popol, fait donc irruption chez son oncle, le frère aîné de son père fraîchement canné, et je vous dis pas la grosse ambiance au repas, tout le monde l’ayant cru occis depuis perpète. Ce qui est un peu gênant. C’est qu’on attendrait quelque effusion, tout de même.

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Voilà, voilà, tout le monde est si content ! Surtout la fiancé du cousin, donc, qui voit débarquer son ancien mec et bon, comment dire…

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C’est pas qu’il est vilain, le cousin, mais c’est sûr qu’à choisir, l’énervé aux sourcils froncés et à la bouclette rebelle est tout de même vachement plus excitant !

Là-dessus, Popol reprend possession de sa propriété (et de ses dettes) et on peut bien le dire, son vieux a fait du beau boulot.

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Il lui reste un pauvre corps de ferme tout pourrave, une terre ingrate, une mine moribonde et un couple de serviteurs voleurs, paresseux et avinés qui passent leur temps à dire des méchancetés entre leurs dents pourries.

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Comme on dit : un p’tit pour la route !

Après avoir un peu couiné pour la forme…

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… Ross va prendre son courage à deux mains, retirer sa chemise (hihi), faire des bras d’honneur à tout le monde et tenter de ramener son domaine à la vie pour donner du boulot à ses métayers et ne pas se retrouver à la rue comme un va-nu-pied.

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(Fan service ? Non, je ne vois pas de quoi vous voulez parler.)

C’est l’histoire d’un type courageux mais tourmenté, qui fait fi des conventions, s’élève contre le système (déjà) des banquiers et des négociants, mouille sa chemise avec ses vassaux (enfin, quand il en porte une), tente d’oublier son ancien amour sur fond de paysages épiques, mais tombe parfois dans la connerie par volonté de trop bien faire et parce qu’il est un brin soupe-au-lait.
Et puis il se passe un truc.

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Une gamine crasseuse flanquée d’un cabot mangé aux mites qu’il ramasse au village parce qu’il a bon cœur malgré son air pas commode, et dont il fait sa servante. 
C’est là que j’ai été définitivement charmée. Plus encore que par Aidan Turner, je crois.

Pour résumer : vous voulez de la romance improbable ? Du bourgeois venimeux ? Du mineur huilé et de la rousse piquante ? Bah cliquez, nom de Zeus, vous allez être servis ! ?

 

 

Donc bonjour. Ah, aujourd’hui, pour changer, je vais remercier Netflix, sans qui je ne serais pas là. (Enfin si, mais bon.) Donc Netflix a eu la brillantissime idée, en juillet, d’ajouter la série Poldark à son catalogue. Ça faisait un petit moment que j’entendais les gensses (et surtout les gensses féminines) vanter les mérites de cette fiction de 8 épisodes estampillée BBC, soit le sceau de l’excellence. Alors, pourquoi donc ai-je attendu si longtemps avant de regarder cette série-là ? Eh bien, très honnêtement parce que j’avais peur que ce soit un peu cucul la praloche. (Dit celle qui pourrait liquéfier les bouquins de Jane Austen  pour se les passer en intraveineuse.) Et aussi parce que j’avais peur de virer un peu trop gniiiiiikilébokilémignonkiléchou devant Aidan Turner. Pas trop ma came à la base, mais j’avais senti le gros potentiel dans Being Human et encore plus dans le Hobbit où il était quasiment impossible de résister à la bestiole même en essayant très très fort. C’est pourtant pas faute...

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Posted by on Sep 7, 2016 in Fourre-tout | 9 comments

Grace and Frankie

Grace and Frankie

Mes biens chers minions, ma vie est totalement compliquée en ce moment, MAIS… je me suis offert une parenthèse pétillante et revigorante avec deux vieilles absolument tirées tarées et je me dois de vous en parler.

Encore une pépite Netflix, écoutez, moi je n’en puis plus ! (Et encore, j’attaque Stranger Things.)
C’est un petit format, 26 minutes, pas ce que je préfère habituellement, mais là, très bien. Deux saisons de treize épisodes chacune, orchestrées par une certaine Martha Kauffman, autrefois co-créatrice de Friends, mais oui, on peut le dire. D’ailleurs, une des deux vieilles, c’est Phoebe Buffay qui a pris du plomb dans l’aile.

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Je ne vous ferai pas l’injure de préciser laquelle.

Et l’autre, ben c’est Jane Fonda. Qui joue une bourge coinçoss complètement control freak et légèrement alcoolo sur les bords. (Entre autres, parce qu’apparemment, son grand amour, c’est Prince Valium.)

Bon, je crois que l’histoire télévisuelle nous a prouvé que les vieilles, c’est génial. Elles peuvent dire un tas de saloperies et être des grosses chaudasses, curieusement, ça passe parce qu’elles sont vieilles. *cough*Mona Robinson*cough*

Seulement c’est pas souvent que des vieilles ont le rôle principal, quand même. C’est bien connu, dès qu’elles ont passé l’âge canonique de 32 ans, les femmes ne chopent plus que des rôles de faire-valoir, de méchante belle-doche, j’en passe et des meilleures. Personnellement, moi qui ne suis plus vraiment un perdreau de la veille, je suis toujours choquée par l’affaire Maggie Gyllenhaal, 37 ans, jugée trop vieille pour jouer la copine d’un mec de 55. (Entre ça, l’inégalité des salaires et la culture de la maigreur, tout va bien à Hollywood.)

Eh bien ici, Frankie et Grace ont passé la soixante-dizaine, voyez-vous. Elles sont vieilles, un peu jetées chacune à sa façon, et cela fait quarante ans qu’elles ne peuvent pas se blairer.
Pas de bol, leurs maris sont associés et ont monté ensemble un cabinet d’avocats, et ça fait quarante piges qu’elles passent toutes leurs vacances ensemble, font leurs mômes en même temps etc etc. Autant dire que ça se balance du scud, quelque chose de fameux.

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Bref, un jour, Grace et Frankie se retrouvent ensemble au restau où leurs maris leur ont donné rendez-vous et se réjouissent d’avance : ça ne peut vouloir dire qu’une chose, qu’ils vont enfin prendre leur retraite !

Là, les deux maris déboulent, deux bons petits vieux merveilleux : Martin Sheen, notre bien-aimé président (qui retrouve ici sa secrétaire, mais oui), et Sam Waterston dont les sourcils m’émeuvent au plus haut point.

Sauf que la grande nouvelle, ce n’est pas qu’ils prennent leur retraite, voyez-vous… (Cliffhanger de dingo.)

 

 

Mes biens chers minions, ma vie est totalement compliquée en ce moment, MAIS… je me suis offert une parenthèse pétillante et revigorante avec deux vieilles absolument tirées tarées et je me dois de vous en parler. Encore une pépite Netflix, écoutez, moi je n’en puis plus ! (Et encore, j’attaque Stranger Things.) C’est un petit format, 26 minutes, pas ce que je préfère habituellement, mais là, très bien. Deux saisons de treize épisodes chacune, orchestrées par une certaine Martha Kauffman, autrefois co-créatrice de Friends, mais oui, on peut le dire. D’ailleurs, une des deux vieilles, c’est Phoebe Buffay qui a pris du plomb dans l’aile. Et l’autre, ben c’est Jane Fonda. Qui joue une bourge coinçoss complètement control freak et légèrement alcoolo sur les bords. (Entre autres, parce qu’apparemment, son grand amour, c’est Prince Valium.) Bon, je crois que l’histoire télévisuelle nous a prouvé que les vieilles, c’est génial. Elles peuvent dire un tas de saloperies et être des grosses chaudasses, curieusement, ça passe parce qu’elles sont vieilles. *cough*Mona...

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Posted by on Sep 5, 2016 in Fourre-tout | 2 comments

[JANE THE VIRGIN] Saison 1

[JANE THE VIRGIN] Saison 1

Aaaaah, mais comme je suis contente de vous parler de cette adorable et si drôle petite série !
J’ai passé dix jours délicieux à suivre les aventures de la merveilleuse Jane Gloriana Villanueva.

Je vous raconte. Il s’agit donc d’une série diffusée sur la CW.
Le pitch, le voici : Jane Gloriana Villanueva a 23 ans. Elle est intelligente, super gentille, veut devenir prof. Elle vit à Miami avec sa mère, Xiomara, qui l’a eue à 16 ans, et un gentil dragon, sa grand-mère Alba. (Appelez-la Abuela.)

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Jane a donc été élevée par ces deux femmes formidables, aussi différentes qu’il est possible de l’être.

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Honnêtement, Jane est quasi une sainte.

Or, voyez-vous, la grand-mère de Jane croit très très fort en Dieu, et elle n’a jamais trop digéré la grossesse adolescente de sa fille. Elle explique à une Jane âgée de dix ans que sa virginité, c’est comme une fleur : une fois qu’elle est flinguée, on ne peut pas revenir dessus.

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Oké ! Clair que ça donne pas hyper envie de se lancer !

Treize ans plus tard, Jane est toujours vierge, et ça ne l’empêche pas d’avoir un copain depuis deux ans, Michael. (Mais laissez-moi vous dire que pour Michael, les préliminaires doivent sembler très très longs !)

Clicky-click !

Aaaaah, mais comme je suis contente de vous parler de cette adorable et si drôle petite série ! J’ai passé dix jours délicieux à suivre les aventures de la merveilleuse Jane Gloriana Villanueva. Je vous raconte. Il s’agit donc d’une série diffusée sur la CW. Le pitch, le voici : Jane Gloriana Villanueva a 23 ans. Elle est intelligente, super gentille, veut devenir prof. Elle vit à Miami avec sa mère, Xiomara, qui l’a eue à 16 ans, et un gentil dragon, sa grand-mère Alba. (Appelez-la Abuela.) Jane a donc été élevée par ces deux femmes formidables, aussi différentes qu’il est possible de l’être. Honnêtement, Jane est quasi une sainte. Or, voyez-vous, la grand-mère de Jane croit très très fort en Dieu, et elle n’a jamais trop digéré la grossesse adolescente de sa fille. Elle explique à une Jane âgée de dix ans que sa virginité, c’est comme une fleur : une fois qu’elle est flinguée, on ne peut pas revenir dessus. Oké ! Clair que ça donne pas...

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Posted by on Oct 29, 2015 in Fourre-tout | 3 comments

Daredevil : saison 1

Daredevil : saison 1

« Be careful of the Murdock boys, they got the devil in them ! »

Chers amis, le monde est grand, le monde est beau, le monde est généreux : Charlie Cox est ENFIN le héros de sa propre série, grâces au Ciel !

En attendant, je suis dans la merde. Je pensais presque m’être enfin débarrassée du mal honteux dont je souffre depuis des années (et que j’ai dû refiler à quelques un-e-s d’entre vous) : la britonnite aigüe. Eh ben non ! Ça me reprend de plus belle ! Et puis là, je me sens très très atteinte, quand même. Enfin, on va dire que c’est une rechute parce qu’en 2013, j’avais déjà beaucoup souffert à cause de Charlie Cox. Il jouait à cette époque dans Boardwalk Empire, et je vous avoue qu’à mes yeux, la série n’a pas survécu à son… hem… départ. J’ai jamais pu en revoir un épisode !

Toutefois… je restai fort troublée par son passage (son passage sur Mrs Thompson, en particulier ) et à cause de lui, quand je reçois une caisse au courrier, je ressens un certain malaise.
Mais bref.
J’en vois déjà quelques un-e-s parmi vous qui se demandent qui est Charlie Cox. Laissez-moi vous éduquer.

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Voici la magnificence en question. Ça vous a une certaine James Callis-vibe, non ? (En beaucoup plus choupi, le genre de type qui est tellement mignon quand il souffre, gnihihi.)

Le pire, c’est qu’on ne m’avait même pas prévenue, non mais je vous jure, tout se perd.
On me dit : « Y a une série Daredevil. »
Je réponds : « Ah, le Daredevil qu’ils avaient fait un film pourri dessus avec Ben Affleck ? »
« Lui-même. »
« Bon. »

Après, je me rends compte que nous sommes en avril, que je suis en vacances en Corse et qu’il est de bon ton de faire des choses absolument passives, du genre de rester parfaitement à l’horizontale et de regarder des séries en bavant sur l’oreiller. De préférence des séries qui ne sont pas une source perpétuelle de déception. (Sivouvoyezcequejeveuxdire.)

Et là, cette conversation me revient. Il se trouve que je me suis abonnée à Netflix parce que je suis très paresseuse et que télécharger, ça me fatigue. Et Netflix que désormais je bénis a fort bien compris le principe du comportement addictif de ses abonnés et sort ses séries homemade tout d’un bloc.
Je jette donc un vague œil sur la chose et là, bing, c’est Charlie Cox.
Du coup, j’ai annulé toutes mes activités verticales et j’ai décidé de passer 48h sur la question.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en plus de cette foutue britonnite qui me pourrit ma life, j’ai toujours eu un faible pour les gars masqués. À quatre piges, j’étais en transe devant une souris masquée. À six, je ne respirais plus le samedi soir devant Zorro. Et j’ai un souvenir parfaitement intact des scènes où il se fait démasquer. (Dont celle avec son darron, je vous jure, je suis traumatisée à VIE.)
Ensuite, Tim Burton a réinventé Batman, bien sûr… et il y a eu tous les autres.

Alors, est-il réellement besoin que je rappelle le pitch de Daredevil ? Oui ? OK, vite fait, alors : Daredevil, c’est l’histoire de Matthew Murdock, fils de boxeur, qui à l’âge de neuf ans se flanque sous une bagnole pour éviter à un papy de se faire écraser. (Capital sympathie : + 20 000)

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Neuf ans et déjà un héros, donc.

Bien évidemment, histoire de pimenter un peu le tout, comme certains de ses illustres collègues (dont son grand pote Peter Parker), le mouflet se mange dans la tronche des produits chimiques, enfin le coup classique : le voilà aveugle. Oui, mais attention ! Il devient aveugle, certes, mais comme tout bon superhéros placé en présence de substances bizarroïdes, ses autres sens sont décuplés (voire démilluplés si vous voulez mon humble avis).
Mais attention Jean-Claude, ce qu’il y a de bien dans cette série, c’est que toute Marvel qu’elle soit, elle est hyper-réaliste. Donc pas de trucs fantastiques ou de dieux nordiques venus d’une autre planète. (C’est bien dommage, mais que voulez-vous, ça coûte cher ces petites choses-là.)
On est dans le même univers, d’ailleurs qui sait si tout ce petit monde ne finira pas par se croiser ? J’ai même cru relever quelques fines allusions même si je n’ai pas aperçu la tour Stark, mais bon, mes connaissances dans le domaine sont assez restreintes, je l’admets. (En même temps vous avez maté l’ampleur de l’œuvre, un peu ? GRRM, c’est de la rigolade à côté.)

Bon, la suite, c’est ici. Cliquez, braves gens.

« Be careful of the Murdock boys, they got the devil in them ! » Chers amis, le monde est grand, le monde est beau, le monde est généreux : Charlie Cox est ENFIN le héros de sa propre série, grâces au Ciel ! En attendant, je suis dans la merde. Je pensais presque m’être enfin débarrassée du mal honteux dont je souffre depuis des années (et que j’ai dû refiler à quelques un-e-s d’entre vous) : la britonnite aigüe. Eh ben non ! Ça me reprend de plus belle ! Et puis là, je me sens très très atteinte, quand même. Enfin, on va dire que c’est une rechute parce qu’en 2013, j’avais déjà beaucoup souffert à cause de Charlie Cox. Il jouait à cette époque dans Boardwalk Empire, et je vous avoue qu’à mes yeux, la série n’a pas survécu à son… hem… départ. J’ai jamais pu en revoir un épisode ! Toutefois… je restai fort troublée par son passage (son passage sur Mrs Thompson, en particulier ) et...

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Posted by on Sep 6, 2015 in Fourre-tout | 15 comments

[THE FALL] 1×01 : Dark descent

[THE FALL] 1×01 : Dark descent

L’autre jour, je m’ennuyais et…

Non j’déconne.

L’autre jour, j’avais envie de regarder un truc léger, sympa, rigolo, qui vous remonte le moral… et d’un coup, je me suis dit : « Tiens, pourquoi pas The Fall ?? »

Ça se tient, non ?

Non ? Bon.

Alors, je pense qu’inconsciemment, le fait de voir Jamie Dornan à peu près partout ces derniers temps a joué. Souvenons-nous que dans Once Upon A Time, je l’avais trouvé tout à fait buvable. Et comme il est tout simplement HORS DE QUESTION que j’aille voir cette mascarade de film dans lequel il joue actuellement, ben écoutez… voilà, quoi.

Capture d’écran 2015-02-14 à 10.01.49

Non, Jamie. Tu peux avoir l’air fâché tout ce que tu veux, j’irai pas la voir, ta daube.

Et puis pour une fois que Gillian Anderson joue dans un truc où elle tient un premier rôle, why not.

Capture d’écran 2015-02-14 à 09.42.30

Madame, vous avez bercé mes samedis soir d’étudiante, je vous aime.

Je ne vous cache pas qu’il s’agit d’une histoire de meurtre et d’enquête policière. Vraiment le truc qui me gave assez rapidement, autant dire qu’il faut que ce soit EXTRAORDINAIRE pour que je reste devant. (Broadchurch, quoi.)

Ça semble bien parti.

C’est lourd, c’est lent, c’est beau et moche à la fois, le tueur (on sait tout de suite qui c’est, je vous rassure) est sublime… mais sans être sympathique façon Dexter, chose dont je suis tout à fait reconnaissante à « The Fall ». Donc on le regarde en se régalant visuellement mais avec l’horreur bloquée dans la gorge. Bref, c’est bien. La musique est horriblement lancinante, elle vous noie dans l’obscurité, c’est comme un vent glacial qui s’engouffre à l’intérieur de vous. En plus c’est à Belfast donc autant dire qu’on n’y voit jamais le soleil. Enfin c’est curieusement hypnotisant et sans vraiment savoir pourquoi, j’étais verdâtre de devoir aller faire des choses de la vraie vie au lieu de m’enquiller la suite.

L’autre jour, je m’ennuyais et… … … Non j’déconne. L’autre jour, j’avais envie de regarder un truc léger, sympa, rigolo, qui vous remonte le moral… et d’un coup, je me suis dit : « Tiens, pourquoi pas The Fall ?? » Ça se tient, non ? Non ? Bon. Alors, je pense qu’inconsciemment, le fait de voir Jamie Dornan à peu près partout ces derniers temps a joué. Souvenons-nous que dans Once Upon A Time, je l’avais trouvé tout à fait buvable. Et comme il est tout simplement HORS DE QUESTION que j’aille voir cette mascarade de film dans lequel il joue actuellement, ben écoutez… voilà, quoi. Et puis pour une fois que Gillian Anderson joue dans un truc où elle tient un premier rôle, why not. Je ne vous cache pas qu’il s’agit d’une histoire de meurtre et d’enquête policière. Vraiment le truc qui me gave assez rapidement, autant dire qu’il faut que ce soit EXTRAORDINAIRE pour que je reste devant. (Broadchurch, quoi.) Ça semble bien parti. C’est lourd, c’est...

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Posted by on Fév 20, 2015 in Fourre-tout | 11 comments

Ceci n’est pas une devinette !

Je regarde une série britonne (j’vous en parlerai), présentement. Jolie, avec des belles robes et tout… pour me remettre d’une série nettement moins jolie sans belles robes et tout. (J’vous en parlerai aussi.)
Et honnêtement, à chaque fois que je vois ça…

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… je me dis : « Putain, vive la France. »

 

Je regarde une série britonne (j’vous en parlerai), présentement. Jolie, avec des belles robes et tout… pour me remettre d’une série nettement moins jolie sans belles robes et tout. (J’vous en parlerai aussi.) Et honnêtement, à chaque fois que je vois ça… … je me dis : « Putain, vive la France. »...

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Posted by on Fév 19, 2015 in Fourre-tout | 16 comments

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