… surtout quand vous avez douze ans.
Cette perle m’a rappelé de « joyeux » souvenirs. A l’époque, je lisais tout ce qui me passait sous le pif et j’avais déjà un goût prononcé pour les trucs qui vous font froid dans le dos. Mais alors là, avec Thérèse Raquin (d’Emile Zola, pour les cancres de passage), j’ai fait très fort.
Parce que pour s’enfiler ça jusqu’à la dernière page quand on est en cinquième, faut quand même être légèrement atteint.
L’histoire, c’est quand même un tout petit peu celle d’une neurasthénique mariée à un rien-du-tout et qui, aidée de son amant, en vient à noyer son mari pour s’en débarrasser. Enfin réunis sous le toit de la belle-doche, ces deux-là sont hantés par le souvenir du noyé qu’ils voient jusque dans leur lit devenu conjugal. C’est affreux, sombre, dégoûtant, cauchemardesque, à la limite de la perversion. Une découverte sans pareille.
Et effectivement, s’il m’en souvient bien, la description de la morgue est exceptionnelle d’horreur et de vérité. Je pense qu’Emile a dû aller se faire une petite virée sympatoche, pour écrire ce passage-là.
… surtout quand vous avez douze ans. Cette perle m’a rappelé de « joyeux » souvenirs. A l’époque, je lisais tout ce qui me passait sous le pif et j’avais déjà un goût prononcé pour les trucs qui vous font froid dans le dos. Mais alors là, avec Thérèse Raquin (d’Emile Zola, pour les cancres de passage), j’ai fait très fort. Parce que pour s’enfiler ça jusqu’à la dernière page quand on est en cinquième, faut quand même être légèrement atteint. L’histoire, c’est quand même un tout petit peu celle d’une neurasthénique mariée à un rien-du-tout et qui, aidée de son amant, en vient à noyer son mari pour s’en débarrasser. Enfin réunis sous le toit de la belle-doche, ces deux-là sont hantés par le souvenir du noyé qu’ils voient jusque dans leur lit devenu conjugal. C’est affreux, sombre, dégoûtant, cauchemardesque, à la limite de la perversion. Une découverte sans pareille. Et effectivement, s’il m’en souvient bien, la description de la morgue est exceptionnelle d’horreur et de vérité. Je pense qu’Emile...
La Suite