Doctor Who
[DOCTOR WHO CONFIDENTIAL] 600 : Special Christmas
Hi hi hi. Dingue. J’étais presque plus excitée à l’idée de reviewer ce Confidential que l’épisode lui-même. Il faut dire que ça fait un moment que je n’en ai pas regardé un, ayant déjà eu du mal à boucler les épisodes de la saison 5. Mais tout comme j’ai passé un moment magique devant Christmas Carol, je me suis beaucoup amusée devant ce Confidential.
D’abord, les acteurs sont toujours aussi remuants et attendrissants… ils sont si frais qu’on est ravi de voir qu’ils ont un tel succès après une seule saison.
Ce que j’ai rapporté de London…
Oui, en terre britonne, exceptionnellement, j’ai un peu fait taire ma geekerie (bien décidée à me lâcher une prochaine fois d’ici à la fin de l’été), mais chassez le naturel et vous vous retrouvez à acheter des oeufs de Pâques Daleks chez Marks & Spencer !
On m’a demandé une photo sur Facebook… alors en voici deux !
EXTERMINATE!
[DOCTOR WHO] 600 : A Christmas carol
Eh bien, quelle surprise ! J’ai trouvé cet épisode vraiment enchanteur. J’avoue que je ne m’attendais pas à ça du tout, surtout après avoir été aussi partagée sur la saison 5… Alors c’est vrai que c’est un poil cucul la praline par moments, que le coup de la chanson qui règle le problème, bon… sur le papier, non, vraiment, ça fait super nouille !
Et pourtant, il faut bien que je reconnaisse que j’ai plusieurs fois manqué de verser ma petite larme, que j’ai eu le coeur serré pendant une bonne partie de l’épisode et que je n’ai quasiment pas décroché une seule fois. Et puis une fois de plus, nos héros sont soutenus par une distribution secondaire exceptionnelle. Après Sir Derek Jacobi, le Docteur s’offre Sir Michael Gambon, le professeur Dumbledore sivouplé !
J’ai eu quelques réserves à l’égard de Catherine Jenkins au début, et finalement, sa voix m’a tellement séduite que je lui pardonne volontiers certaines faiblesses. Quant au gamin qui joue Kazran jeune… alors là, franchement, je le trouve formidable ! S’ils cherchent un Bilbo jeune du côté de la Nouvelle Zélande, le voilà tout trouvé !
Ce qui est sympa, aussi – même si je les aime profondément – c’est de nous avoir relégué Amy et Rory au second plan. Leur présence est anecdotique (quoiqu’on peut se demander ce qu’ils fichaient l’une en policière et l’autre en centurion, hem hem) et laisse toute la place nécessaire au développement d’une belle histoire avec d’illustres inconnus qu’on n’oubliera sans doute pas de sitôt.
Réplique de la semaine
L’atmosphère est lourde et épaissie des tensions de la fin de saison. Devant nous, James Bond prophétise le retour d’une race crainte et d’une planète rouge qui pourrait bien venir remplacer la nôtre. Il a la voix grave et lente des méchants qui nous font trembler sous nos plaids, et a visiblement piqué des fringues à la garde-robe d’Elton John. Sam Tyler, sous sa tignasse blonde, essaye désespérément de trouver une solution qui contienne sa propre survie. Il plaide, supplie, menace, et change de veste si souvent qu’il nous donne un peu le mal de mer. Ten, le costume et le c? »ur déchirés, tient une arme et s’apprête à l’utiliser, allant à l’encontre de tout ce qui a toujours défini notre héros. C’est dire l’ampleur de sa détresse; le voir réduit à de telles extrémités a immédiatement relevé les enjeux de ces évènements.
513 : The Big Bang
Inutile de dire que je n’ai absolument aucune idée de la façon de rédiger ce billet. En fait, ça fait un mois voire plus que je suis dessus, que je réfléchis un peu chaque jour à la question et que je repousse au lendemain.
Pourtant, ce serait très simple de dire que j’ai adoré cet épisode puisque c’est le cas. Mais comme toutes les séries que je suis depuis des années, j’ai du mal… elle se renouvelle, plus que les autres, sans doute, étant donné le contenu. Mais j’ai du mal.
Globalement, j’ai peiné pendant toute cette saison. Rejointe par le Dark Side qui a englouti les cinq saisons en moins de temps qu’il ne faut pour le dire (AH !) et qui a intégré le clan des indécrottables nostalgiques de David Tennant, je n’ai pas trouvé de raison plausible à cette baisse de régime de ma part. J’aime toujours la série, j’aime toujours les histoires, le Docteur continue à me faire rêver, je trouve Matt Smith formidable, Amy est une Companion d’enfer, Arthur Darvill une révélation et le tout est orchestré par Steven Moffat, LE scénariste adulé, LE génie du récit. Alors quoi, merde ?! Ben je ne sais pas. Le Dark Side a émis une hypothèse, celle du rajeunissement de la série… on a peut-être, à notre grand âge, plus de mal à s’identifier à une jeune Amy Pond et la légèreté d’Eleven, quoique craquante, n’y est peut-être pas étrangère. C’est vrai que Donna était plus proche de nous… c’est vrai qu’Eccleston et Tennant avaient une bonne trentaine finissante qui nous correspondait plus. Vraiment, je ne sais pas. Toujours est-il que j’ai plus de mal à prendre mon clavier et à venir parler du Docteur malgré mon enthousiasme devant certains épisodes… y compris celui-ci.
512 : The Pandorica opens
Ah, attention, je commence à me réveiller de mon long coma doctoresque ! Eh oui, la saison touche à son terme et forcément, il arrive quelques bricoles à notre zélé Docteur. Ca démarre avec un haut lieu touristique portant un petit message de la part de Mme Chère-et-Tendre.
Le coup de la falaise gravée parce que… le bourgeois ne répond pas au téléphone. Ah, je trouve que c’est la grande classe, pas du tout démesuré !
Effectivement, River et moi, nous ne sommes pas les meilleures amies du monde, mais je reconnais qu’elle a du style et qu’il en faut beaucoup pour la démonter, celle-là.