Humeur du jour
Ma boîte. Où se croisent chaque jour des centaines d’individus.
Revenant des étages, je monte dans un ascenseur. M’y rejoignent deux autres représentantes de mon genre.
Il y a un miroir. Réaction immédiate : s’y regarder.
« Eh ben ! », s’exclame l’une d’elles, « avec la gueule que je me paye, c’est pas encore aujourd’hui que je vais rencontrer l’homme de ma vie ! »
C’est dur, très dur de se composer un visage neutre, dans ce ces cas-là.
Pas étonnant qu’on nous appelle le sexe faible.
Ma boîte. Où se croisent chaque jour des centaines d’individus. Revenant des étages, je monte dans un ascenseur. M’y rejoignent deux autres représentantes de mon genre. Il y a un miroir. Réaction immédiate : s’y regarder. « Eh ben ! », s’exclame l’une d’elles, « avec la gueule que je me paye, c’est pas encore aujourd’hui que je vais rencontrer l’homme de ma vie ! » C’est dur, très dur de se composer un visage neutre, dans ce ces cas-là. Pas étonnant qu’on nous appelle le sexe...
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