Humeur du jour
Il y a un an et quart, à 5h45 du matin, ma cafetière remplie de café bien bouillu effectuait un superbe vol plané dans mon salon, arrosant copieusement une jambe qui se trouvait par là et un tapis.
S’en sont suivies des semaines de ahiiiiiii, de nuits blanches, d’épluchage de peau de patte, d’infâme cloquage et autres joyeusetés. Et les taches sur le tapis sont restées.
Je savais que ces taches étaient là, elles me faisaient bien chier, ces taches, ça faisait franchement souillon. Mais voilà, pas question de les enlever, pour une raison que j’ignore, blocage. Il fallait qu’elles restent là. Pourtant, je peux vous dire que les brûlures, elles se voient encore drôlement bien, et je me demande quand est-ce que ça va partir parce que, faut bien le dire, c’est très laid et très étendu et les gens me regardent bizarre quand j’ai le malheur de porter autre chose que des futes qui cachent l’horreur.
Bref. Hier, j’ai enlevé les taches. Je ne sais pas pourquoi, hop, d’un coup, c’était bon, elles pouvaient partir. Au revoir les taches.
Il y a un an et quart, à 5h45 du matin, ma cafetière remplie de café bien bouillu effectuait un superbe vol plané dans mon salon, arrosant copieusement une jambe qui se trouvait par là et un tapis. S’en sont suivies des semaines de ahiiiiiii, de nuits blanches, d’épluchage de peau de patte, d’infâme cloquage et autres joyeusetés. Et les taches sur le tapis sont restées. Je savais que ces taches étaient là, elles me faisaient bien chier, ces taches, ça faisait franchement souillon. Mais voilà, pas question de les enlever, pour une raison que j’ignore, blocage. Il fallait qu’elles restent là. Pourtant, je peux vous dire que les brûlures, elles se voient encore drôlement bien, et je me demande quand est-ce que ça va partir parce que, faut bien le dire, c’est très laid et très étendu et les gens me regardent bizarre quand j’ai le malheur de porter autre chose que des futes qui cachent l’horreur. Bref. Hier, j’ai enlevé les taches. Je ne sais pas pourquoi,...
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