Très intéressant, cet épisode. Vraiment très. Outre la révélation finale qui est quand même assez extraordinaire et l’hilarité que parvient à déclencher un cambriolage chez les geeks, c’est vraiment fascinant d’aborder le concept du sanctuaire.
On avait déjà eu un petit aperçu du côté territorial et un poil obsessionnel de Sheldon avec son coussin de canapé et sa chambre, mais là, on touche une fois de plus à un truc très très vrai : ouais, on est des geeks, on est un peu des sauvages, on se force à sortir parce qu’il faut bien aller travailler, se nourrir et aussi voir des gens parce que malheureusement, on reste malgré nous des animaux sociaux et peut-être aussi un peu parce que c’est comme ça qu’on apprécie le plus le temps qu’on passe chez nous, dans notre sanctuaire. Mais soyons honnêtes, there’s no place like home, Toto.
J’imagine que c’est un peu comme ça pour tout le monde, mais j’ai quand même l’impression que le phénomène est particulièrement développé chez les geeks. En tout cas, c’est mon cas. La plupart de mes meilleures soirées, je les passe chez moi. Accompagnée ou pas. Chez moi, je ne risque pas de me retrouver bloquée avec des gens que j’aime pas, à me coltiner des conversations assommantes, ou à repousser les assauts de personnages avinés et transpirants. Evidemment, il y a aussi les soirées entre amis, mais dans les bars, des fois il fait froid, les gens puent ou les sièges ne sont pas confortables. Et puis chez les autres, eh ben on n’est pas forcément 100% à l’aise, surtout si on est allergique aux chats et que les trois quarts de vos amis possèdent ce genre de machin poilu. Vous repartez avec collé sur vos fesses des trucs qui vont vous faire faire atcha pendant trois semaines.
Donc oui, le geek est territorial. Moi aussi. Beaucoup.
D’abord, y a pas n’importe qui qui vient chez moi, je peux vous le dire. (Et PERSONNE n’entre dans ma chambre, sauf si c’est pour finir à oilp dans mon lit, évidemment.) J’exerce un contrôle absolu sur les gens qui ont le droit de venir s’asseoir sur mon canapé. Quant à toucher mes affaires, ouhlà !
J’aime pas me sentir envahie, bref… sanctuaire, on a dit. (Et là, ceux qui me lisent et sont déjà venus chez moi se disent qu’ils sont des privilégiés. C’est le cas !)
Et j’ai d’autant plus pitié de Sheldon qui rentre chez lui pour trouver sa serrure défoncée que j’ai exactement vécu la même chose.
Très intéressant, cet épisode. Vraiment très. Outre la révélation finale qui est quand même assez extraordinaire et l’hilarité que parvient à déclencher un cambriolage chez les geeks, c’est vraiment fascinant d’aborder le concept du sanctuaire. On avait déjà eu un petit aperçu du côté territorial et un poil obsessionnel de Sheldon avec son coussin de canapé et sa chambre, mais là, on touche une fois de plus à un truc très très vrai : ouais, on est des geeks, on est un peu des sauvages, on se force à sortir parce qu’il faut bien aller travailler, se nourrir et aussi voir des gens parce que malheureusement, on reste malgré nous des animaux sociaux et peut-être aussi un peu parce que c’est comme ça qu’on apprécie le plus le temps qu’on passe chez nous, dans notre sanctuaire. Mais soyons honnêtes, there’s no place like home, Toto. J’imagine que c’est un peu comme ça pour tout le monde, mais j’ai quand même l’impression que le phénomène est particulièrement développé chez les geeks....
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