Doctor Who
208 : The impossible planet
(Welcome to Hell.)
Attention, on va toucher au sublime. Cet arc, à partir du moment où je l’ai compris et accepté (ce qui a pris un certain temps), je l’ai adoré. Je l’ai trouvé extraordinaire, traité avec maestria et beaucoup de culot. Il a mis mes nerfs à rude épreuve, tellement que j’ai fondu en larmes à la fin, de soulagement, de triomphe.
Le tournant de la série, il est là, déjà annoncé par l’épisode précédent. Cette fois, on le touche du doigt. Et pourtant, comme toujours, tout commence de manière plutôt anodine, voire drôle.
Alors euh…
Le Précieux qui se met à éructer « EXTERMINATE ! EXTERMINATE ! EXTERMINATE ! » quand le boulot appelle, c’est quand même une expérience spectaculaire…
(*s’évente nerveusement*)
207 : The idiot’s lantern
Pour moi, cet épisode, c’est le début de la fin. Ayant vu la fin, en effet, c’est plus facile de dire que c’est le début de la fin, mais en même temps, difficile de ne pas percevoir la montée en puissance de la relation entre Rose et le Docteur à partir de maintenant. D’autant qu’ils n’ont plus le pauvre Mickey dans les pattes et qu’ils vont faire cavaliers seuls jusqu’au bout.
D’ailleurs, leur joie d’être ensemble, ils nous la balancent à la tronche d’une manière absolument scandaleuse. Mais comment résister à leur bonheur… et à leur look de cet épisode ?
206 : Age of Steel
Oué, alors euh… la deuxième partie, oh my god, terrifiante. TER-RI-FIANTE.
Tous ces malheureux qui sont découpés en morceaux tout vivants pour être mis dans une carcasse de ferraille et marcher au pas cadencé pour découper d’autres malheureux et les mettre dans les mêmes carcasses de ferraille… Ik !
(Appelez-moi Miss Metaphor, mais c’est quand même une superbe allégorie du monde moderne, tous ces humains robotisés et absorbés par la haute-technologie jusqu’à ne devenir plus que des choses sans âmes tendant toutes vers le même but.)
205 : Rise of the cybermen
« DELETE ! DELETE ! DELETE ! »
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les méchants de cette série compensent largement leur look un peu (très) vintage par des slogans extrêmement efficaces !
Mais avant de parler des méchants, parlons un peu des gentils. Enfin si on veut.
Tenez, vous voyez, quand je dis qu’ils peuvent être de vraies hyènes, des fois, Rose et le Doc… Le début de cet épisode, avec le pauvre Mickey qui appuie sur un bouton depuis trois plombes et où les deux autres s’en rendent compte et se foutent de sa gueule… eh ben c’est vraiment très méchant !
204 : The girl in the fire place
Voilà un très très bel épisode. Et très triste. Oh, pas parce que la belle meurt à la fin, on commence à avoir l’habitude. Mais plutôt parce que l’histoire est une très jolie métaphore de ce que doit être la vie d’un Time Lord. Regarder grandir, entre deux galopades, une belle inconnue. S’attacher à elle et la voir tomber amoureuse. Etre soi-même charmé. Courir, toujours. La sauver. Et puis un jour, la voir mourir, trop tôt, ou trop tard, au choix. Sans avoir vraiment le temps d’approfondir quoique ce soit. Parce que le temps est relatif, et parce qu’à l’échelle d’un Time Lord, une vie humaine, ça doit durer l’équivalent de 45 minutes. Et puis la pleurer, un petit peu. Avant de repartir. C’est d’une tristesse et d’une implacabilité terribles.