Doctor Who
504 : The time of Angels
Bon, vous allez voir que je vais être très claire dès le début. J’adore Stephen Moffat, je pense très sincèrement que c’est un des meilleurs raconteurs d’histoires qui existent et qu’un dîner avec lui, Alan Ball et Ronald D. Moore, ça doit donner. En plus, ça a l’air d’être une très belle personne. Et effectivement, comme il le dit dans le Confidential, il est désormais à la tête de Doctor Who, il a droit de vie et de mort sur les personnages, encore plus quand ce sont SES personnages et SES monstres, bref, le gars, il fait ce qu’il veut, il est tout puissant, et il a bien raison de s’en vanter. Seulement si on m’avait demandé mon avis à moi personnel, j’aurais dit : honhon. Faut pas rameuter les Weeping Angels. Pour moi, ce sont des monstres magiques, élégants et mystérieux et je n’ai pas spécialement envie d’en savoir plus sur leur vie, leur oeuvre. Excepté qu’ils sont méga-flippants.
C’est comme Sally Sparrow. Je ne sais pas si elle aurait conservé une telle aura et une telle grâce si on avait dû se la traîner pendant une saison. Maintenant, qui suis-je pour juger de ce qu’un scénariste veut faire de ses bébés ? Personne. Donc je ne me suis ni réjouie ni frappé le front de désespoir. J’ai attendu de voir.
Et j’ai vu.
503 : War games
Ou quand le sosie briton de Stéphane Bern trépigne devant le Tardis ! Enfin… un petit coup d’oeil relativement intéressant sur les coulisses de cet épisode avec une visite du bunker historique de Winston Churchill histoire de documenter un peu le truc.
Perso, j’ai trouvé et trouve toujours que ça fait court, la durée d’un épisode, pour rendre tout ça de manière vraiment détaillée et contourner les clichés, surtout étant donné les recherches que ça implique. Mais faire un double sur les Daleks en milieu de saison, c’était risquer de se retaper Manhattan et ça, eeek. En tout cas, Mark Gatiss a fait ce qu’il a pu. Ou pas. Quoi qu’on en pense, son enthousiasme et sa passion font plaisir à voir. Impossible de résister à son côté fanboy vu qu’on est un peu exactement pareils.
503 : Victory of the Daleks
Voilà un épisode que je qualifierais de correct. Disons qu’il équilibre quelques clichés et lacunes scénaristiques par deux ou trois scènes qui vous laissent gentiment sur le croupion. Et qu’il y a la Doctor touch. Après la traversée du désert de 2009, perso, je fais déjà moins la fine bouche !
Alors, évidemment, j’ai tout de suite reconnu le nom du scénariste, Mark Gatiss. D’abord, c’est l’infâme Lazarus de la saison 3, ensuite, c’est le scénariste de l’épisode avec Dickens et de Idiot’s lantern. Et un pur taré de fan de Doctor Who. Mais genre le fan hystéro, quoi. Le mec que t’arrêtes plus quand il commence à en parler. Le mec qui a dû faire « hiiiiiii » en agitant les mains dans tous les sens et en sautillant sur place quand on lui a proposé d’écrire des épisodes de la nouvelle série. Arf.
502 : All about the girl
C’est parti pour un petit voyage derrière les caméras de Doctor Who ! Après un Confidential surtout consacré à notre nouveau Docteur, on se penche un peu sur mademoiselle Karen Gillan et sur son personnage…
Ca m’a fait pouffer comme une collégienne quand Matt a reconnu être amoureux d’Amy Pond.
(Il préviendra quand il en aura marre d’être aussi charmant, lui.)
D’ailleurs, Matt le confirme et les images le montrent bien : ils sont déjà très très copains, les deux minots. Ca fait plaisir de les voir aussi complices et déconner comme ça sur le tournage. On a super envie de les rejoindre dans leurs délires.
502 : The beast below
Oh la la, je vais gagater, je vous préviens, je vais GAGATER, mais d’importance ! Nan mais c’est quoi ce deuxième épisode de foliiiie ? D’habitude, les deuxièmes épisodes de saison, ils sont sympa, mais pas démentiels comme ça, eh oh, faut qu’on se remette de nos émotions, quand même !
Et là, le délire total, t’avances, t’avances et tu te dis qu’il faut se calmer, là, qu’il faut tenir sur la durée, tout ça. Eh ben non. Le père Moffat, vlan, il te sort l’artillerie lourde deux semaines d’affilée sans aucune arrière-pensée, genre : « Mange, fan de base. Hein ? David qui ? »
Rah. En plus, c’est double voire triple effet Kisscool parce que le truc, il te poursuit genre trois jours après !
Evidemment, on n’échappe pas aux pauvres chtit’gnenfants qui, c’est sûr, se font dévorer là en bas parce qu’ils ont eu de mauvaises notes. Les gnards, ça coûte pas cher et c’est garanti que ça fait pleurer dans les chaumières, zou.
501 : Call me The Doctor
Pour commencer, laissez-moi professer ma sympathie sans limites pour Matt Smith. Ce type est irrésistible ! Il respire la gentillesse ! Je le veux pour meilleur ami !!! On ira faire les boutiques ensemble et papoter comme deux vieilles commères autour d’un thé, je nous y vois déjà !
Ce sourire, cet air étonné et ravi de tout, rah, c’est trop trop charmant. Maaaatt ! Quand c’est qu’on se prend une piaule à co-louer ensemble, dis ???
(« Moi, mes chaussures, elles sont trop bien ! »)