515 : Dead men don’t wear plaid
« Bon, les mecs, y en a marre de faire des épisodes de tafiole qui font pleurer les pisseuses, aujourd’hui, on se fait plaize, on fait un épisode poutrage de zombies en règle et on bricole un scénar autour histoire que les pisseuses en aient quand même pour leur blé. »
Voilà en substance ce que ce scélérat d’Eric Kripke a dû dire à son équipe de scribes en arrivant un lundi matin de novembre à la réunion des scénaristes. Je vois pas comment ça a pu se passer autrement.
Le pire, c’est que je crois bien que Zombie Apocalypse, c’est un jeu qui existe. Perso y a que chez mon frangin que je joue à ces machins-là mais je reconnais le côté jouissif de faire éclater la boîte crânienne d’un macchab’ virtuel avec force « chblorf » et autres geysers de sang et de matière grise. Bon ben voilà, en gros, cet épisode, c’est tralali-tralala pour en arriver à la scène ultime où Bobby, Dean et la Grande Chose en arrivent à jouer à ce genre de jeu vidéo IRL.
(Je me suis demandée s’ils n’allaient pas les achever à coups de tartes aux pommes, d’ailleurs.)
Et le vieux Bobby, ben il est quand même sacrément couillu de se goinfrer la marée de zombies planté dans son fauteuil roulant pendant que El-Deano est en train de ramasser des marguerites. Ah, qu’il est bon, ce vieux !
Le coup du placard était assez énorme, avec tous les macchab’ qui se bousculent devant et le Grand Truc qui débarque pour faire le ménage, ah putain, j’ai adoré !
Bref… j’ai bien rigolé. M’enfin au passage, y en a pas un pour tirer le parallèle avec Dean qui lui aussi est un peu sorti de sa tombe comme le monsieur du début. C’était troublant, d’ailleurs, de revoir la même scène.
L’autre truc fabuleux et qui m’a fait marrer, j’avoue, tellement j’ai pensé à cet abruti de Kripke en train de trépigner de plaisir en annonçant qu’un mioche va bouffer papa, c’est évidemment ça.
Nan mais franchement, ils se sont lâ-chés, les mecs ! Déjà le coup de la zombioque (zombie-vioque) qui vient baver sur Berthes-aux-grands-pieds, c’était archi-répugnant, alors ça, c’était abject.
Perso, je suis restée particulièrement traumatisée par un bouquin de ce fumier de Stephen King dans lequel un gamin-zombie enterré dans un cimetière indien revient découper manman en rondelles. Plus traumatisée qu’après la lecture de Shining, c’est dire.
Eh ben là, le coup de la madame Shérif qui trouve son lardon en train de boulotter daddy, ça fait tout aussi froid dans le dos. Très bien, cette actrice, au passage, ça fait du bien de ne pas avoir une blondasse de 14 ans qui doit faire un repas normal toutes les trois semaines grand max.
Bon, l’autre prétexte, c’est quand même de nous pousser le vieux Bobby au bout du rouleau. Déjà qu’il va pas bien fort rapport à ce qu’il est un peu cloué dans un fauteuil roulant et que les deux jeunes morpions n’arrêtent pas de lui prendre le chou pour un oui ou pour un non, c’est un tantinet cruel de lui ramener sa pauvre épouse Karen d’entre les morts, pauvre épouse que, rappelons-le, Bobby avait lui-même expédiée les pieds outre, rapport à ce qu’elle était un peu possédée par un démon. Pas cool, donc.
Pas cool non plus de l’obliger à la tuer une seconde fois, non, pas cool.
J’en viens d’ailleurs à me dire qu’il serait peut-être temps de nous achever Bobby parce que sa déchéance est quand même très très triste et que ça me désole grave de voir les deux grands machins, là, se regarder avec les yeux mouillés sans être foutus de faire quelque chose pour lui.
Enfin c’était un peu intéressant de voir ce qui se passe dans la ville de Bobby, dans le trou du cul du Kansas, et de découvrir qu’il s’est taillé une belle réputation de poivrot rural.
Bref, tout cela est fort pénible. J’aime Bobby comme le père des Winchester, moi aussi, et ça fait deux saisons que je redoute qu’on ne nous l’occise, mais là, non, faut arrêter. Je réclame donc officiellement la mort de Bobby Singer. Ce qui dévastera les deux Sert-de-rien, là, mais tant pis pour eux, ils sont trop glandus.
A part ça, on est bien d’accord que je n’arrêterai pas d’aller à Vancouver tant que je n’aurai pas croisé la Metallicar.
En parlant de ça, c’est terrible, outre que je cherche les lieux de tournage, je passe mon temps à faire le bulletin météo. Ah tiens, ce jour-là, il faisait un temps de curé.
Ah, ce jour-là, il faisait beau, pour changer. Bref…
Pour finir, donc, c’était un bon épisode Bobby-centric, avec un sympathique petit avertissement à la clé. Je reviens vite fait sur le moment où il sort le flingue pour jeter les Weuh qui était énorme. Ah ça les scie, les deux crétins, que leur deuxième papa les flanque à la porte.
On est vexées, mes mignonnes ?
Ah, et sinon, désolée, je peux pas résister à ZE captures du mâle dans toute sa splendeur.
Ca va, là ?
Et mention spéciale à ce dialogue :
Clay Thompson : I can’t believe you were gonna kill me.
Dean : You’re a zombie.
Clay Thompson : I’m a taxpayer !
Monstrueux !
(Je vois que je n’avais pas reviewé l’épisode précédent avant de partir, bon, tant pis, je laisse un trou et le remplirai peut-être à l’occase. Je n’avais pas trop trop aimé le truc et j’avais trouvé le pépé tellement craspec que j’ai pas le courage de me le re-fader après le coup des zombies. Et je reviens vite au Doctor, mais c’est long à reviewer, sa mère !)
Oui, voilà, jouissif de les voir éclater du zombie 😀
Même si, comme d’hab, je trouve que ça traîne en longueur cette apocalypse. C’était bien la peine de nous réveiller Satan pour casser du zombie as usual ! Allez, hop, des anges, des démons, et que ça saute !
il était vraiment bien cet épisode (même trauma sur le môme et sur Pet Cemetary -le bouquin de King )
et là je trouve que sur les deux derniers épisodes sortis, ça prend une bonne puissance, c’est chouette
enfin tu nous diras ce que tu en pense 🙂
Sans faute. 😉
cet épi j’ai adoré. Du pur SPN comme j’aime. On est vraiment dans la ligne apocalypse avec une pincée d’humour décalé (la défunte qui cuisine et le zombie payeur de taxe quand même). Les choses sont douces au début puis basculent et s’accélèrent de plus en plus avec la rezombification (si je puis dire) accélérée de ces morts-vivants.
A chaque fois que je vois Boby, je ne peux m’empêcher de voir l’image de son fauteuil roulant sur le sol dans l’épisode où Dean va faire un tour dans le futur. Alors là, lui faire tuer une seconde fois sa femme … Même si elle lui a dit qu’elle comprenait pour la 1ère fois et que la 2nde, elle le lui a demandé elle-même. C’est pas humain pour ce pauvre homme.
Pour le reste je me tais, je ne sais pas où tu en es du visionnage de la suite de la série, mais c’est du que du plaisir c’est dernier temps je trouve
Je ne sais pas ce que je préfère… la série ou tes rewiews…
mais sachant que je regarde après t’avoir lue, j’ai comme un vague soupçon.
Mouaif.
J’aime bien ta réflexion sur Bobby : faudrait qu’il soit achevé. J’y avais pensé en matant l’épisode mais ça m’était sortie de la tête.
Ca devient super sombre ou c’est moi ?
Bobby a droit à encore deux ou trois épisodes bien bons… et il a son rôle à jouer. Hâte de voir tes commentaires sur ces épisodes là.
Il n’y a pas de review sur le 5×14 ? ^^
Eh ben non ! 🙂
(Peux pas tout faire… )