516 : Dark side of the moon
Allez hop, on claque les portières de la Metallicar et en route pour la fin de la saison 5 de Supernatural. Chouinons donc de concert sur la triste vie des Winchester. Non parce que quand même, ça ne s’arrange pas franchement, leur petite histoire. Ca ne s’arrange tellement pas qu’ils se font tous les deux descendre comme des malpropres dès l’intro. VDM.
On remarquera que voir le petit frangin se faire étaler n’a pas l’heur de plaire à Weuh1 qui nous tire une gueule de dix pieds de long avant de réclamer aux deux gros lourdauds venus lui faire avaler son bulletin de naissance de l’expédier lui aussi.
Gros débile de base : You wanna spend the rest of your life knowing Dean Winchester’s on your ass ? ‘Cause I don’t.
Marrant. Perso j’aurais pas dit non.
Super effet, le « PAN! » et le titre ensanglanté dans la foulée. Wouhouh. J’adore quand ils font ça.
Donc les frères Weuh se retrouvent au Paradis. Sympa, le Paradis. Qui vous balance des petites surprises sous forme de guests qui déchiiiiiirent ! (Ca a dû chiffrer bonbon, d’ailleurs.)
A commencer par mon adorable Colin Ford qu’il est trop choupi.
Oui, Jensen, n’est-ce pas qu’il est trop choupi, le mini-Sammy ?
(Trochoupi.)
On va dire que ça commence plutôt pas mal pour Dean, cette petite balade au Paradis. Ca ne l’empêche pas de nous claquer ses attitudes torturées de mec torturé.
(Ouaich, t’es beau, baby, y a pas de souci, ce petit trois-quarts, là, par-fait.)
Soulignons la musique super bien choisie qui nous met tout de suite sur la piste : « Knocking on heaven’s door ». Hé hé.
Pendant ce temps, au Paradis toujours, le Grand Truc se fait tirer des pinces par une donzelle en pleine crise hormonale lors d’un dîner de Thanksgiving.
Au passage, McKinley, le lycée ? M’est avis que le Grand Machin Mou a dû faire un petit détour par le Glee-Club, vous pensez pas ?
En tout cas, la chtiote nénette à appareil dentaire, ça lui va trop bien.
Jusque là, mis à part le fait que Dean se dépêche de s’exciter devant la loose de cet heureux souvenir, tout va bien. Ca commence déjà à virer au vinaigre quand on nous ressort la chère Mary Weuh.
Bonheeeeeur !
(Le T-shirt est monstrueux.)
Forcément, le Grand Truc tortille son grand nez parce que lui, ah ben on lui coupe pas la croûte de ses sandwiches, hein.
Puisqu’on est là, profitons-en pour donner un bon coup de tatane supplémentaire au cadavre de John Winchester, on va pas se priver même s’il commence à être un peu marqué de partout à force de s’en prendre plein les gencives. Ah comme ça, Pôpa a déménagé pendant quelques jours et Dean a ramassé les morceaux du haut de ses… quatre ans et demi ?
Mary : You are my little angel.
(Oué oué, on sait.)
Dean : What ?
Sam : I just never realized how long you’ve been cleaning up dad’s messes.
Merci bieng.
Forcément, ça claque direct quand le prochain super souvenir de la mort (c’est le cas de le dire) de Sammy, c’est une petite fugue avec un iench et de la pizza.
Dean : Come on ! Your Heaven is somebody else?EUR(TM)s Thanksgiving ! Okay ? It?EUR(TM)s bailing on your family ! I mean what do you want me to say ?
Sam : Man, I never got the crusts cut off my PB and J. I just don?EUR(TM)t look at family the way you do !
Dean : Yeah, but I?EUR(TM)m your family !
Sam : I know.
Dean : I mean we?EUR(TM)re supposed to be a team. It?EUR(TM)s supposed to be you and me against the world, right ?
Sam : Dean, it is !
Dean : Is it ?
Classic.
On en revient toujours à ce décalage entre les frangins et c’est toujours aussi pathétique de voir Dean se manger le mur et Sam ne pas se rendre compte à quel point ça détruit son aîné.
Après, je me suis bien bidonnée en voyant ces deux crétins cavaler à s’en déboîter le ménisque pour échapper à Zachounet qui se téléporte où il veut. Après tout, monsieur est un ange, il est au Paradis, bref, monsieur fait ce qu’il veut.
Là-dessus survient mon Ash. Alors là, j’avoue que j’ai hurlé. Autant Mini-Sammy et Mary, c’était couru d’avance, autant Ash on l’a enterré il y a tellement longtemps que je ne pensais même plus à son outrageux mulet. Et il nous fait une entrée en scène digne des plus grands.
Ash : Buenas dias bitches ! Welcome to my blue heaven !
(Là je commence tout de même à me dire qu’un Jeffrey Dean Morgan n’aurait pas été de trop, mais bon.)
Pauvre Ash qui apprend la mort de Jo et Ellen. Snif.
Tout de même, bien qu’étant ravie d’avoir vu débarquer Pamela, ses oeillades assassines et ses mains pleines de doigts, je me suis vraiment demandée s’ils n’allaient pas nous faire le coup de la Matrice et si Zach n’était pas là derrière pour nous convaincre les Weuh que le Paradis, c’est le bien et tout et tout. Franchement, j’ai trouvé ça grave louche. Mais non, bien sûr, c’est vachement plus triste de se dire que la brave Pamela, elle kiffe son Nirvana tout en sachant que c’est tout du chiqué. Depressing.
Dame Pamela s’offre tout de même le luxe de se payer une petite soupe de langues avec le Bogoss, on va pas lui en vouloir, elle est au paradis oui ou merde ?
Pamela : Yep… just how I imagined.
Comme qui dirait qu’on va pas lui jeter la pierre, Pierre.
Bon, comme on n’est pas juste là pour rigoler, que Dean Winchester n’a pas encore eu son compte de vacheries et que Samantha Smith elle est méga-bonnarde quand elle fait un peu la méchante, vlan ! Mary, ze retour, avec la chemise de nuit qui va bien et la tripe à l’air qui va bien aussi.
Mary : I never loved you. You were my burden. I was shackled to you. And look what it got me.
Oh, la manière qu’elle a de raconter sa mort, extra. C’est vrai qu’on a tellement vu et revu la scène fatidique que la vivre à travers la première concernée qui explique que ça sentait le rôti ayant dépassé le doré, c’est sympa. Et Samantha, elle fait ça trop bien. Et vas-y que je t’en recolle une couche.
Mary : One silver lining : at least I was away from you. Everybody leaves you, Dean. You noticed ? Mummy. Daddy. Even Sam. Ever ask yourself why ? Maybe it?EUR(TM)s not them. Maybe it?EUR(TM)s you.
Etant donné que c’est le Paradis (au cas où vous auriez pas tout compris), le Zachounet tripote la MILF de service tant qu’il peut tout ça que c’est écoeurant au possible. Bouah.
Forcément, El Deano n’a qu’une envie, entre deux torrents de larmes, c’est de lui faire avaler sa cravate. Mais c’est là que surgit un nouveau messager ailé, Joshua, le fameux Joshua que Castiel il a dit qu’il fallait trouver. Et moi, Joshua, trop classe je le trouve. (Oui, on est au Paradis, moi, au Paradis, j’ai le droit de me la péter Maître Jedi, je vous prie.)
Donc Joshua, clac, il nous envoie tout ce petit monde dans le Jardin. C’est marrant car j’ai beau être une païenne de première, le Paradis, je me le suis toujours imaginé un peu comme ça, chacun ayant le sien comme des petites bulles autour d’un truc central. Là, le jardin des Weuh, c’est le Botanical Garden de Cleveland. Mon cul, oui.
Que dalle Cleveland, que j’ai bramé. C’est le Bloedel Conservatory de Vancouver que même j’y suis allée deux fois et que même que dans BSG c’est le vaisseau de la petite Cami qui veut manger du poulet. (Sauf que boum les Cylons.)
Bref, Pépé Joshua est très cool, lui. Franchement, il a dû fumer un paquet de plantes du Botanical Garden de Cleveland vu son état de zénitude quand il annonce tout nonchalant à nos deux chevaliers à la triste figure que baaaaaah, God, il s’en bat un peu les couilles de tout ça, il est sur Terre quelque part, God, il se sent un peu seul, bouhouhouh, pauvre God. En attendant, coucouche panier.
Curieusement, cette grande tirade ne plaît pas trop à Dean qui fait sa forte tête.
Dean : Just another deadbeat dad with a bunch of excuses, right ?
Joshua nous renvoie donc bredouilles les deux machins qui ont pour mission d’annoncer la bonne nouvelle à Cas’. Ca se passe pas tout seul.
Castiel : You son of a bitch. I believed…
Et hop, encore un fils modèle renvoyé à ses petits soldats de plomb. Ca fait plaize.
Evidemment, qui peut mieux comprendre ça que Dean Winchester.
Cas’ n’a plus qu’à aller se bourrer la tronche, si vous voulez mon avis.
Enfin tout ça pour dire qu’on n’est pas plus avancés, ça faisait déjà un moment qu’on savait que Dieu avait quitté le bâtiment. (Marrant comme en français ça le fait moyen, cette expression. On dirait que Dieu a viré de la jaquette.)
Et comme Dean n’aime pas trop qu’on lui vole son rôle de personnage le plus désespéré de la Terre et même de l’univers qui est pourtant en constante expansion, il nous gratifie de ceci.
Et ça, le Grand Truc, ça nous le mouche définitivement.
Eh ben c’était bien sympa de s’y remettre. Super gai, j’ai trop rigolé, ah ah ah. Ah.
Pareil, quand j’ai vu le jardin botanique je me suis dit que c’était pas à Cleveland!! Ce qui est horrible dans cette histoire de paradis c’est que tout le monde est tout seul… Or pour le Weuh, pour Dean en tous cas, c’est le pire qui puisse arriver…
Pauv’Castiel. On lui aura tout fait. C’est le seul personnage tragique de la série qui me fait pas rigoler quand il souffre.
non mais en fait toute cette saison est d’une gaieté absolue hein
c’est primesautier et chatoyant, j’aime ^^"
Ah oui, chacun son petit paradis, c’est d’une tristesse ! Il doit se gonfler, à la longue, le pauvre Ash, dans son rade rien qu’à lui?EUR?
Oui ben tiens, ça j’ai pas compris ou je ne me rappelle plus : le paradis perso, les scènes ne tournent jamais ? Ou c’est qu’ils n’ont pas conscience du temps qui s’y passe ?
Et je rajoute Bobby à ma liste des héros tragiques qui sont à deux doigts de me faire sangloter. Jim Beaver, c’est quand même un chouette acteur.
Rah, Bobby, chaque fois qu’on le voit apparaître, j’attends qu’il se fasse descendre, c’est atroce.
Ah oui, chacun son petit paradis, c’est d’une tristesse ! Il doit se gonfler, à la longue, le pauvre Ash, dans son rade rien qu’à lui?EUR?
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mmmh je pense qu’on peut avoir des gens ou des images de gens dans son paradis. Après tout la voyante s’éclate dans le sien, non ? (c’est loin tout ça). En tout cas ça faisait bien plaise de les voire
Castiel qui apprend le départ de Dieu ou encore Dean qui explique à Sam la déculotté qu’il s’est pris par papa Weuh quand il a fugué s’est juste énorme. En tout cas même après tout ce qu’ils on vécus, le paradis de Sam exclus sa famille et son voyage vers celui-ci contient les meilleurs moment passaient loin d’elle
Le Joshua, il avait des airs de Morgan Freeman j’ai trouvé ^^
Carrément, il m’a rappelé Dieu dans Bruce tout puissant. ^^