102 : Valiant

Voilà une série qui se regarde drôlement bien quand on est un peu pâle des genoux. (Lire : quand on dort quatre heures par nuit parce qu’on est un poil stressée de la laïfe rapport au boulot et à tout le reste.) J’ai donc passé un excellent moment et piqué une splendide ronflette devant ce deuxième épisode de Merlin.

Ce qui est pour le moins amusant, c’est que j’ai dû rater un bon quart d’heure d’épisode mais que j’ai quand même réussi à suivre plutôt pas mal. Je soupçonne ma main droite d’être restée bloquée sur le clavier à presser la touche « n » régulièrement parce que je n’ai pas l’impression qu’il y ait des trous dans les captures d’écran.

Mais bref. A part évidemment le super Prince Vaillant qui est un peu couillon avec son bouclier à serpents…

… et pour le coup entièrement unidimensionnel et inintéressant (à moins que pendant mon quart d’heure d’absence on en ait profité pour l’allonger sur un sofa et lui faire raconter son enfance), c’était sympathique.

J’ai beaucoup d’amitié pour les quatre petits et j’ai trouvé super mimi la manière qu’a Merlin d’endosser malgré lui le rôle de protecteur (non parce qu’il se donne un mal de gueux, quand même, pour le sauver !) de son maître Arthur. Qui est bon bougre, reconnaissons-le. Ils y vont tous les deux grandement à reculons, mais ils sont déjà comme deux frangins et je trouve ça très chouette.

Comme je commence à me connaître devant les séries (et à connaître les séries aussi), je n’ai aucun doute quant au fait que c’est précisément cela qui va me tenir devant celle-ci. De toute façon, les Britons sont magistraux pour nous produire des shows « ridiculous » mais avec des personnages tellement adorables qu’on ne peut pas les quitter. Considérez-moi comme totalement acquise.
De toute façon, j’ai résisté à quatre saisons de Farscape et à l’intégrale de Babylon 5, je suis quand même un peu parée côté puppets et autres bizarreries très moches et très risibles. Ca m’intéresserait d’ailleurs de savoir si les gens comme nous sommes plus résistants à l’horreur visuelle des shows un peu cheap ou si ça n’a rien à voir. Bref, si vous avez aimé Farscape mais que devant Merlin, vous ne tenez pas cinq minutes, levez la main et criez.

Enfin à part ça, j’ai hâte de voir développer le personnage de Gwen qui est un peu en retrait pour l’instant mais dont les quelques scènes communes avec Merlin laissent présager tout ce qu’il y a de meilleur.

Quant à elle, elle est sublime et je manque de perdre un oeil à chaque fois qu’elle est à l’écran, c’en est indécent.

(Et elle me rappelle Claudia Black, ce qui n’est pas bon signe du tout.)

Bref, les intéractions de tout ce petit monde sont déjà fort jolies et je sens que je n’ai pas fini de me désoler…

(Oh, les petits regards par en dessous, moi, j’adore.)

Et les acteurs sont très sympatoches, j’ai vu qu’il y avait des coulisses filmées pour chaque épisode, je ne vais pas me gêner pour les mater !
J’ai bien aimé l’intensité (voire la complexité, c’est dire) de la scène où Arthur est confronté au choix de reconnaître publiquement sa confiance envers son valet, quitte à passer pour un pleutre devant Popa, ou d’aller se faire tailler en pièces. Ca montre déjà que c’est pas forcément super facile de s’appeler Arturo, en ces britonnes contrées.

Courageux garçon.

Qui finit par l’emporter grâce à l’aide conjuguée de Merlin et de Morgana. A la grande fierté de Popa.

Pour la petite histoire, j’ai adoré voir Merlin, c’te p’tite feignasse, faire tout son boulot de domestique grâce à ses pouvoirs. Ca m’a trop rappelé mon Disney préféré, Merlin l’enchanteur (étonnés ?) et le fameux Higitus Figitus.

A part ça, je loue un mini-car et tout le monde sur le lieu de tournage de la série, je vous prie ! C’est en France, on va pas se gêner, non ??? Tous avec moi, on se fait une journée relais-château, c’est ouvert au public !