519 : Hammer of the gods
Avançons, avançons, donc. Histoire d’en finir, car c’est pas tout ça. (Je me garde Merlin sous le coude pour ce soir et j’ai mis le True Blood de la semaine à décanter, comme d’hab.)
Donc entre deux, un épisode correct de SPN, dirons-nous. Qui a le mérite d’être amusant, cette fois, même si je déplore toujours autant le manque cruel d’un quelconque sentiment d’urgence dans cette saison. C’est quelque chose que j’avais trouvé super bien maîtrisé dans la saison 3, quand Dean doit casser sa pipe. On a une conscience accrue de ce temps qui passe et chaque épisode nous rappelle que l’échéance approche. Mais là, on ne ressent jamais vraiment ça ; c’est peut-être parce que je n’ai pas regardé cette saison de façon régulière, mais quand même, ça manque de vrai piment alors que finalement tous les éléments sont réunis. C’est assez inexplicable, comme phénomène. Du coup, j’avoue que sans franchement m’emmerder, je regarde ça de façon assez pépère.
Là, finalement, à part deux ou trois répliques vaguement inquiètes de nos principaux protagonistes, le reste semble plutôt cool. On est pourtant en présence d’une bonne partie du panthéon païen, en grande réunion de crise à cause qu’il y a un peu une Apocalypse judéo-chrétienne sur le feu… ben je trouve que le message peine à passer. Même si on découvre que Lulucifer peut en faire du petit bois, des divinités païennes, ce qui n’est pas très rassurant.
En parlant de ces divinités, ça m’a d’ailleurs rappelé avec beaucoup de plaisir les réunions de crise des Goa’uld, dans SG1, quand Anubis fait la java. Limite je m’attendais à voir débarquer Yu et Nirrti. D’ailleurs, si je me souviens bien, il y avait déjà Ganesh.
Bref nos Weuh débarquent dans cet hôtel des Champs Elysées où qu’ils sont accueillis avec de la bonne soupe au sang et de la tête de client rôtie. C’est très sympa.
Sur sa lancée, Dean s’empresse de draguer la première nénette qui passe, pas de bol, c’est Kali et elle n’est pas trop disposée.
(Oh ! Une FF !)
Lors de la réunion, j’ai particulièrement apprécié les étiquettes pour identifier les dieux, c’était franchement très rigolo.
Et tout ce petit monde divin de s’engueuler pour savoir lequel à la plus longue et entre deux, se disent qu’il serait de bon goût de zigouiller les vaisseaux de ces branleurs de Mike et Lulu, ou du moins de s’en servir comme monnaie d’échange auprès des anges. Tranquille, Basile !
Là-dessus débarque mon cher Gabi qui est décidément très cool et qui prend bien gentiment le relais des deux grands pendards qui ne servent à rien, là.
Donc Gabriel, récemment angélisé, se fait passer auprès des dieux pour Loki, ce qui est assez drôle, décidément. Et après quelques tours de passe-passe dont il est quand même le spécialiste, il finit par sortir un peu ses tripes. Ca tombe bien, moi je le trouve plutôt très chouette, Gabi. Il a vraiment de super jolis yeux et j’ai toujours bien aimé les rictus moqueurs et supérieurs.
Je trouve qu’il fait une chouette équipe, avec Dean, ça ne m’aurait pas déplu de le voir monter un peu plus longtemps à bord de la Metallicar. En plus, Jensen est méga-bonnard dans leur scène commune, celle du « It takes one to know one ».
(Bonjour ! )
Et puis ses références cinématographiques sont très sympa. (Bodyguard et Avatar.)
Par contre, pour un archange, c’est fou ce qu’il est sexué, quand même, hein. Toujours une gonzesse sous le bras. Là, il est fort copain avec Kali (notre très chère Tory de BSG) qui nous tient un discours dont le subtext m’a bien fait marrer.
Kali : Westerners, I swear, the sheer arrogance ! You think you?EUR(TM)re the only ones on Earth. You pillage and you butcher in your god?EUR(TM)s name. But you?EUR(TM)re not the only religion, and he?EUR(TM)s not the only god.
En ça, cet épisode est très mignonnement provocateur.
Evidemment, le plus intéressant en dehors de ces amusantes considérations religieuses, c’est la confrontation de Gabi avec le frangin Lucifer qui, aussitôt débarqué, s’empresse de faire un brin de ménage…
… avant de s’attaquer à la déco.
J’ai applaudi à deux mains le « Luci… I’m home ! » de Gabi. Roh mais qu’ils sont mimis et drôles quand ils veulent !
Par contre, franchement, j’adore le Pellegrino, mais son make-up est vraiment vilain. On voit trop les couches de fond de teint, c’est pas gégé.
Bref, c’est durant l’échange des deux frères que Gabi nous apprend que Lulu est super fâché après daddy à cause de la naissance de son petit dernier, Djizeusse, et que lui-même a décidé de se ranger auprès des hommes, ce qui est gentil de sa part, quand même, mais fait donc de lui un bon gros fusible à faire sauter au plus vite.
Lucifer : Gabriel, if you’re doing this for Michael…
Gabriel : Screw him. If he were standing here, I’d shiv his ass, too.
Lucifer : Huh. You disloyal…
Gabriel : Oh, I’m loyal. To them.
Lucifer : Who ? These so-called gods ?
Gabriel : To people, Lucifer. People.
Lucifer : So, you’re willing to die, for a pile of cockroaches ? Why ?
Gabriel : Because Dad was right. They are better than us.
Lucifer : They are broken, flawed, abortions !
Gabriel : Damn right, they’re flawed. But, a lot of ’em try, to do better. To forgive.
Malheureusement, Gabi tente un dernier tour… et cette fois, hélas…
Snif.
Deux paires d’ailes en deux épisodes, et de personnages aussi forts… ben ça fait un peu chier, quand même !
J’ai bien envie de croire que Gabriel avait encore de la ressource cachée mais la vidéo d’héritage qu’il laisse aux Weuh, quoique fort drôle, ne laisse guère d’espoir.
Enfin une grosse révélation ; il suffit de récupérer les quatre anneaux (pour tous les dominer) des Cavaliers de l’Apocalypse et hop, on rouvre la prison de Lucifer pour le recoller dedans. Chose que le ptit Lu lui-même ignore ! Ah ah ! Avantage pour les Weuh, donc !
Par contre, étant donné que le sieur Pestilence a l’air de répandre la grippe A, je pense qu’on va bien rigoler sur tous les petits parallèles sympathiques avec l’actualité dans le prochain épisode.
Argh. Répugnant.
En ligne de mire, l’anneau. Et en bonus rigolade…
J’adore.
Bon, on ne peut pas dire que tout cela m’ait vraiment transcendée. Amusée, oui. Et désolée, aussi, pour le pauvre Gabi que j’aimais beaucoup et qui était un brave, finalement. J’aime bien quand SPN enrichit sa mythologie, mais nous priver d’un personnage récurrent aussi facétieux… c’est dommage. On va prier pour son salut, si vous le voulez bien.
(Désolée pour la piètre qualité de cette review, je ne suis pas dans mon environnement habituel et j’ai pas mon matos, je fais avec les moyens du bord, c’est pas simple.)
Oui, hein ? Moi aussi je trouve que toute cette saison où on attend l’Apocalypse, on ne sent pas nos deux frangins hyper concernés?EUR? bizarre, bizarre.
??a me perturbe de plus en plus pour ne pas dire que ça me saoule…
Pareil… Je m’inquiète un peu pour la prochaine saison du coup, j’ai peur que ce soit celle de trop…. Les personnages secondaires mais capitaux sont un peu sous-exploités, Cas est out jusqu’à nouvel ordre, Gaby est mort (meuheuheuheuheu!!!!), Bobby est cloué chez lui, Zach est mort et Michael ben on peut jamais le voir, et pour cause! Heureusement que Romo et la grippe A mettent un peu d’ambiance à la fin de la saison!
Il y a comme un peu résignation dans cet absence d’urgence.
Les frères se battent contre quelques chose qui les dépasse largement.
Ils subissent cette saison… du coup, nous aussi.
Ptain, heureusement que je n’avais pas vu Eureka avant… Taggart !! 😀
Oué, sinon tout le truc des anneaux aurait pu venir un peu plus tôt. Et ils auraient même pu zigouiller Zach à la mi-saison, et donner la relève à Mike. Même si ça nous prive d’un perso en or, il était devenu une menace plus palpable que Lulu himself (sans parler de Mike…).
"Il y a comme un peu résignation dans cet absence d’urgence.
Les frères se battent contre quelques chose qui les dépasse largement."
Exactement.
Ils n’ont aucune issue, ils vont devoir subir les évènements, suivre leur destinée, malgré le fait qu’ils en aient aucune envie. Ils vont devoir prendre leurs responsabilités et pis c’est tout.
Tout cela ne se comprend, bien sûr, qu’en ayant vu le season fnale.