302 : The tears of Uther Pendragon (2)

Ouééé, super, trop bien, une review sur laquelle je ne vais pas passer trois heures ! (Hem.)
Bon, je vais essayer de ne pas trop en rajouter sauf que… purée, mais c’est pas ma faute si je suis complètement gaga de ce truc ! Le pire ? C’est que je n’arrête pas de me marrer quand c’est super cheesy… Moi, j’adore Jason et les Argonautes et le Choc des Titans des années 80 et Sinbad le marin et tout ça ! Alors quand on me claque des gros squelettes avec des épées tout laids, je fais YOUHOUH, TROP BIEN !

Et puis de toute façon, à part le côté ringard et Morgane qui est complètement partie de la cabeza, ptain, mais c’est BIEN, quoi !
Prenez par exemple ce pète-couilles de Dragon. Dans mon train, je frétillais comme une malade de le revoir. Et je me marrais sous cape. Parce que voir cette grosse enflure veiller Merlin comme un bon chienchien à nonosse, c’est quand même d’un comique redoutable.

(« Wouf ! »)

Et au mignon qui s’étonne qu’il ait répondu à son appel :

Dragon : Merlin, I couldn’t resist a dragonlord, even if I wanted to.

Eh ben c’est bien fait pour ta race !
Je me félicite donc que le machin à écailles puisse continuer à conseiller – si on veut – l’enchanteur en herbe. Et leur petite conversation a été l’occasion pour moi de me rendre compte que Merlin n’avait vraiment aucune idée de la trahison de Morgane. J’avoue, ça m’a fichu un coup. Et c’est très bien que l’engeance cracheuse de feu lui fasse la leçon sur sa tendance limite pathologique à vouloir à tout prix trouver du bon en chacun. Y a des fois, c’est tout simplement pas possible, Merlin, il faut arrêter de se faire des petites histoires dans la tête avec des gentils poneys qui se nourrissent de jolies fleufleurs, on est au moyen-âge, là !

Merlin : I thought, because she has magic, I thought… we were the same. (C’fini, oui ???)
The Great Dragon : In some ways, you are.
Merlin : No. I will never be like her. (J’aime mieux ça.)
The Great Dragon : You have learnt an important lesson, Merlin. Your determination to see goodness in people will be your undoing. (Euh, oui, mais dans longtemps, on est d’accord ?) But I fear that your futures are now joined forever. She is the darkness to your light, the hatred to your love. (Snif.)

Two sides of the same coin, si je comprends bien. Mais dites-moi… elle a combien de faces, cette pièce, au final ?
Bon, et sinon. Ouarf, ouarf, ouarf, non ? La façon que Zoreilles a de lui demander s’il peut lui servir de taxi, le gros pépère.

Merlin : I need to get back to Camelot.
The Great Dragon : You’re not yet fully recovered, Merlin and it’s more than three days walk.
Merlin : I’ve no intention of walking.

WOUHOUH ! KING OF THE WORLD !

(Ce serait d’une nazerie absolue si c’était joué par n’importe qui d’autre. Sauf que là, c’est super communicatif.)

Bon mais alors figurez-vous qu’à Camelot, Arthur en est réduit à menacer Gaius avec son index parce que Merlin n’est pas là pour lui replier ses chaussettes. (Hello ? Are you guys married or what ???)

Et s’inquiéter ? Non ? Bon.
Pendant que cet imbécile heureux brasse de l’air, la noblissime Lady Morgana sème la terreur au château, c’est hilarant. Elle fait faire des grimaces pas possibles au roi, j’en ris encore.

Hop, un peu de fumée pour éloigner…

Oh, hello, husband !

Et…

Hi hi hi !

Moi, je suis tout à fait contente qu’Uther soit hanté par sa femme et par ses victimes. C’est rare que sa culpabilité fasse surface et c’était une occasion bien choisie pour nous rappeler que c’est un personnage qui est rongé par le remords. Même si on ne peut pas dire qu’il le montre très souvent.

Eh ben ça va être commode de défendre le châtal avec ça, tiens. C’est que les armées du Mordor avancent, mes bons amis !

(Ben. Et les oliphants, alors ?)

D’ailleurs, face à ce truquage pompé au Seigneur des Anneaux de Jackson, mon noble époux se montre très inquiet. C’est que lui, il n’en a pas de bons Elfes qui vont bien pour défendre Camelot, contrairement à ce gagne-petit d’Aragorn !

(Sérieusement. Il faut arrêter, là. Les blancs destriers, les bouclettes, les yeux de velours… je défaille.)

Pendant ce temps, donc, Arthur n’est pas très content que Merlin ne soit pas là pour le border et ramasser ses tricots de corps. Du coup, quand le pauvre gamin qui a passé, rappelons-le, une assez mauvaise nuit, débarque au petit matin pour s’annoncer… il trouve… Arthur… sans sa chemise. Parce que bon, vous comprenez bien que ça fait au moins un épisode qu’on ne l’a pas vu torse nu.

(Il aurait au moins pu ranger ses jouets.)

(Arf. On dirait un poussin qui émerge du nid. )

Merlin : I wasn’t gone for that long !
Arthur : Without my permission.
Merlin : What if I was dying ?
Arthur : I wouldn’t be complaining. But you’re not. So where’ve you been ?
Merlin : I was dying.
Arthur : I don’t have time for this ! The future of the kingdom rests upon my shoulders. Do you have any idea what that feels like ?
Merlin : Well…

Excellent ! Ca fait trente épisodes ou presque qu’on entend ces mots au générique avec le « Meeeurliiiine » qui va bien, alors comment dire… on a un peu envie de lui claquer le baigneur, au royal pain in zi ass !

Merlin : You’ve not had your breakfast this morning, have you ?
Arthur : I’ll have you for breakfast !

Merlin : It’s no wonder this place is a mess ! Oh, yes. I can see you’ve got all the makings of a great king !

Cette répartie !

Ok, donc scène de violence conjugale et vaisselle cassée, c’est fait. La bonne nouvelle, c’est que désormais, Grand-Papy est au courant pour la pintade à froufrous qui fait de la magie noire pour liquider le roi. La mauvaise, c’est qu’il sait bien qu’une fois qu’il aura récupéré ses esprits, Uther préférera faire pendre n’importe qui osant prétendre que Morgane est une traîtresse. Donc à eux de gérer le truc. Ce qui est assez désopilant, au passage.

PWNED !

Uther : ZzzzzzZZZzzzz.

Morgana : Il va mieux ? Oh, trop chuis contente !

Gaius : Oué, d’la boulette, hein Milady ?

Morgana : Grmmmrmmblbllb.

Evidemment, cette grosse maline s’empresse d’aller menacer Merlin de lui voler son goûter à la récré si jamais il va la cafter à la maikresse.

(Purée, mais faut arrêter d’être aussi ravissant, mon jeune ami !)

Et ça, Merlin, il n’aime pas bien qu’on le menace de lui voler son goûter. Donc pendant la réunion parents-profs, il ne lâche pas la connasse des yeux. Fiou, guerre des nerfs, j’en étais toute émotionnée. Jamais on n’a vu le loupiot montrer une colère aussi froide.

(« Bring it on, bitch ! »)

Et j’adore Morgane avec sa pose numéro 435 dite du : « Cause toujours, tu m’intéresses. »

Ce qui est pratique c’est qu’elle assiste au conseil de guerre pour aller tout rapporter à sa frangine et à cet imbécile de roi qui a l’air de penser qu’une fois qu’il aura conquis Camelot, il pourra sauter Morgause. M’enfin bref.
Alors là, à partir de maintenant, je m’excuse, mais Arthur est formidable. Ca lui a visiblement fait du bien de casser ses affaires parce que le voilà qui, l’air de rien, sans faire de cérémonie, étale son plan de protection du châtal (c’est perdu d’avance mais qu’importe) et, négligemment, sans prévenir, sans tambours ni trompettes, va poser son princier fondement sur… le siège à papa.

Ouhlàlà que c’est énorme. Ouhlàlà comment que personne ne l’a vu venir. Pas un qui bronche, lalala, on n’a rien vu. Sauf lui, là, un peu.

(« Il… il a pas fait ça ?! »)

Et nous, quoi. Et cette caméra plantée en plein milieu et qui le filme de face. Voilà notre premier aperçu du Roi Arthur. J’avoue que ça m’a fait violemment frissonner. (Et c’est même pas encore le trône pour de vrai, hein.)
Et c’est qu’en plus, Arthur, on dirait presque qu’il a un cerveau, là ! La voix toute douce quand il dit à propos des villageois qui risquent de tout perdre : « They will have their lives. »
Uther. Mais en mieux, quoi. Hi hi ! *sort pompons et jupette*

Histoire de ne pas avoir l’air trop formidable d’un seul coup, il met quand même un petit vent sympathique à Merlin qui lui dit de pas s’inquiéter, qu’il le protègera comme toujours.

(Non mais regardez, il est au bord des larmes, là !)

Arthur : God help me.

Affligeant. Le « you… me » était adorable, pourtant. Ca doit être trop pour Arthur qui préfère faire le niais plutôt que de se montrer un poil bromantique, mais bon.

Et c’est juste après qu’on découvre qu’en un an, ce serin d’Arthur n’a pas des masses avancé côté carte du tendre. Il s’est un peu égaré en route. Visiblement, il a recours à Gwen pour savoir comment que ça va chez les bouseux, si tout le monde est content (ce qui est trèèèès intelligent et trèèèèès intéressant pour le positionnement futur de la queen de bientôt), mais alors, à part lui effleurer la mimine, il est toujours kéblo de chez kéblo.

Gwen : I trust you, Arthur. More than Uther, more than any man. Worry is not a wise counsel. Forget everything else, you have to follow what you believe is right.

Non mais vous avouerez qu’elle est agaçante, aussi ! C’est bon, c’est vrai qu’il n’est pas rapide et qu’il met un quart de poil de seconde de trop avant de se pencher sur ses lèvres, mais c’est pas une raison !

Mais putain, ça suffit de se frôler les mains et tout ça, mais putaaaaain mais embrassez-vous bordel, devant tout le monde et tout ! Connaaaasse, arrête de te carapater quand le prince Arthur se penche sur toi, merde !

Fiou, ça va mieux.

Et attention, dans la série Je m’appelle Arthur et je suis formidâble :

Gwen : I should go, Sire.
Arthur : There’s no need to call me that.
Gwen : There is every need, Sire.

Hé mais sérieux, j’ai cru qu’il allait faire péter la bague de fiançailles !

Rahlala. C’est l’appel du destin, ça. C’est une telle évidence à ses yeux qu’il n’y a plus de différence de rang entre eux deux à ses yeux, c’est trop mignon. Il sait que c’est elle. C’est pour ça que j’aime bien ses scènes avec Gwen. Ca me le rend encore plus sympathique de le voir galérer comme ça. Et puis à force de lui courir derrière, il a gagné une fameuse maturité affective. Ca me fait joliment chier d’imaginer que Lancelot est quelque part dans la nature à attendre le moment idéal pour venir tout faire voler en éclats.
Mais bon. Pour l’instant, de toute évidence, Arthur tire une certaine force de tout ça. Et il faut bien le dire, Gwen est assez généreuse pour être là chaque fois qu’il a besoin d’encouragements discrets.

Mais attention parce que je n’ai vraiment pas envie qu’elle lui mette le coeur en charpie !
Donc pendant qu’Arthur soupire, Camelot se prépare à un siège. Alors, je ne vous cache pas que ça fait bizarre de regarder la série après avoir vu le tournage mercredi dernier. D’abord, c’est affreux, je reconnais les figurants !

Hop. Le garçon aux cheveux courts, repéré mercredi. (Ben quoi, il est pas mal, non ?)

Ah, elle aussi ! (Elle est gentille, elle nous a fait des sourires.)

Et lui !

Et on était assises sur cet escalier !

Et je me suis fait prendre en photo à côté de cette statue !
Bref, c’est sans fin et c’est infernal.

Alors, l’affrontement approche et tout, j’en ai les mains moites et les pieds poites, et le Prince de mes Fesses, lui, rohlala, il trouille à mort. Et va verser (encore) quelques larmiches sur le lit de son père qui va mieux m’enfin c’est pas encore tout à fait ça.

Merlin : Sire. It’s time.

Arthur : I promise I won’t let you down.

Merlin, il est quand même phénoménal. Comment voulez-vous qu’Arthur se plante, entouré d’un côté par le soutien de Gwen et de l’autre par celui de Merlin qui ne le lâche jamais des yeux ?

Ce regard, là, il est splendide.
Allez, zou.

Arthur : It’s not like you to get nervous, is it, Merlin ? (Genre je parle pas du tout de moi, en fait.)
Merlin : I’m not nervous.
Arthur : No ?
Merlin : Because I trust in your destiny.

Arthur : Have you been on the cider ?
Merlin : It is your fate to be the greatest king Camelot has ever known. And your victory today will be remembered. By every age, until the end of time. Just trust in yourself.

Excusez-moi, je vais sangloter pendant vingt minutes et je reviens !

Arthur : There are times, Merlin, when you display a sort of, I don’t know what it is… I want to say… it’s not wisdom. But, yes… that’s what it is.

Arthur : Don’t look so pleased. The rest of the time you’re a complete idiot !

Eh ouais. Futur enchanteur, quoi. Ptain, qu’est-ce que j’ai envie de voir Arthur monter sur le trône, là tout de suite, c’est insupportable.
Brèfle, ça y est, on fait enfin péter la bataille de Minas Tirith, j’en pouvais plus.

C’est ça, à la vôtre aussi, mes bons chevaliers.
Ca castagne, un truc de guedin. Ils doivent être dix à tout casser à s’échiner cadrés bien serré mais bon, ça rend plutôt pas mal.

J’ai adoré le boulet d’Uther qui se lève de son lit pour aller bouter l’envahisseur. Hi hi hi, c’était fameux !

Et qui se prend une flèche en moins de dix secondes. Tssss…

Genre Arthur n’a que ça à foutre d’évacuer les vieux débris, mais bon.
Alors, Morgana en gentille infirmière, pardon mais je me marre. C’est dur, n’empêche, parce que c’est vraiment devenu une pure salope. Mais je l’aime toujours. Je crois.

(Pareil, la pelade de rire, quoi. Gaius : pas très doué pour jouer à cache-cache.)

Ainsi, Morgana qui a passé toutes ses vacances à s’entraîner à la magie noire a chopé de sa -roumane sister un chouette bâton magique qui fait de la jolie mumière.

Géniale, la réaction de Merlin qui fait un énorme bond au moment de l’impact du bazar dans le sous-sol du château.

Faisons l’état des lieux : ils se battent déjà contre une armée deux fois plus importante que la leur (sauf qu’à l’écran elle a l’air dix fois plus importante, mais bon) et Morgane nous déballe le joker de sa sister, à savoir des squelettes un peu bagarreurs sur les bords.
Vous prenez un Arthur moyennement frais mais encore bien vivace…

… qui s’apprête à gourmander son Merlinou, pour changer…

Uh oh !
Ah, et précisons que bien sûr, ils sont totalement invulnérables, les squelettes.

Il faut bien le dire, mon cher Seigneur Leon est formidable et ses cheveux aussi. (Je me suis quand même bien bidonnée devant les effets spéciaux et les ralentis dramatiques.)
Mais attention, nous avons un autre affrontement très intéressant auquel je ne pensais pas assister aussi tôt dans la saison.

C’est bien louable de la part de Merlin d’essayer de la convaincre de revenir dans le droit chemin…

Morgana : You don’t know what it’s like to be an outsider, to be ashamed of how you were born, to have to hide who you are. (Non, du tout.) Do you think I deserve to be executed because of who I am ?
Merlin : No. It doesn’t have to be like this. We can find another way.
Morgana : There is no other way.

Et j’ai eu très peur qu’il ne s’enhardisse à lui divulguer son secret. (Ce qui aurait été stupide.) Mais vous avouerez quand même qu’elle est un peu irrécupérable. Elle se voit déjà brûlée vive, mais elle en sait quoi, finalement ? Elle est peut-être justement la seule personne au monde capable de faire revenir Uther sur sa vision de la magie et elle flanque cette chance en l’air avant même qu’il ait levé le moindre petit doigt sur elle. Qui la persécute, là, au juste ? Personne. Le gâchis…

(Je veux dire, moi, je serais elle, j’assurerais mes arrières en préparant un plan de retrait et j’irais annoncer la bonne nouvelle au king. Et en cas de crise : babaille, tchao, salute !)

Bon du coup, ça se finit qu’elle décide de le découper en tranches.

C’est pas de bol parce que Merlin ne manie pas super bien l’épée, en tout cas sûrement moins bien qu’elle… par contre, côté pouvoirs, il est quand même un peu plus dégourdi.

Bonne nuit, raclure.

Allez hop, tous les squelettes retournent faire dodo.

Et le copain de Morgause qui bande mou, zou, il décide de rentrer chez lui parce que c’est tout nul, sans les squelettes.

Allez, à la prochaine.

Et devinez qui s’en tire encore trop bien ?

Evidemment. Je serais elle, je me la jouerais quand même profil bas pendant quelques mois.

Parce que je soupçonne Merlin de ne pas en vouloir à Arthur quand celui-ci lui vole la vedette, mais là… oser dire qu’elle a démasqué le traître…

Enfin ce que je retiens surtout, c’est que Merlin était sur le point d’aller tenter de révéler l’affaire Morgane à Arthur. Waouh.

Alors voilà. En tout cas, épisode grandiose, en ce qui me concerne. Par contre, après ça, il leur reste pas un radis de budget pour le reste de la saison, non ?