110 : Hot and bothered

Ca devient chaud bouillant sous la tente, les amis ! En entamant cette série je ne pensais pas voir autant de cuisses !

Voilà donc nos forains arrivés au Nouveau-Mexique. Et pour Ben, toujours pas de repos en vue…

Ca me frustre pas mal que Ben n’ait pas plus d’intéractions avec les autres forains. En dehors de Samson, Lodz, Ruthie et un peu Jonesy, c’est vraiment très réduit. Au début, on pensait qu’il y aurait un truc avec Sofie, du moins communiquaient-ils… Là, nada… plus rien du tout… C’est un peu énervant…

Ah les petits déjeuners continuent à chanter pour Jones et Rita Sue…

Hélas, un peu de discrétion serait la bienvenue… Parce que Gecko, il soupçonne quelque chose…

Et il le fait remarquer à Libby qui n’est pas ravie ravie de voir sa mère folâtrer avec l’estropié…

Délicieuse enfant…

Apparemment, Samson a à coeur de découvrir les mystères de Ben… Les voilà partis tous les deux enquêter dans je ne sais quel bled, chez des Templiers, vu que la chaîne appartenant à Henry Scudder est frappée de la marque des Templiers. Ca ne donne pas grand-chose, mais j’adore cette image…

Par ailleurs, la tension devient vraiment palpable entre Lodz et Samson, on le soupçonnait mais depuis quelques temps, c’est une véritable compétition entre eux… D’ailleurs… La direction cherche Scudder… Tiens donc, quelle coïncidence… Je suppose qu’elle espère le trouver grâce aux rêves de Ben…

Sinon, ben dites donc, ce serait pas un mignon petit couple, ça ?

Siiiii ! C’est vraiment trop marrant de voir à quel point Jonesy est… comme court-circuité quand Sofie est dans le coin… Comme si le moindre sourire, la moindre faveur qu’elle lui faisait était un trésor. C’est super touchant…

Il est vraiment super adorable avec elle. Oh voui, même quand elle dégueule son casse-croûte trop épicé…

Pauvre Sofie. Des fois je lui mettrai des claques mais il faut bien reconnaître qu’elle n’a pas franchement une vie très enviable. Il semblerait qu’elle soit le fruit du viol de sa mère… Qui est devenue complètement catatonique le jour de sa naissance. Moralité elle l’a toujours connue à l’état de légume. Et sa mère communique avec elle par la pensée. Quand Sofie tire les cartes, c’est sa mère qui les lit et qui lui souffle ce qu’il faut dire. Mais du coup, Sofie est complètement prisonnière de sa mère qui lit en elle comme dans un livre ouvert. Et c’est parfois plus qu’envahissant… D’autant que depuis quelques temps, Apollonia a tendance à péter des câbles, notamment là… Comme Samson a sonné un peu les cloches à Sofie qui bosse de moins en moins, il faut se remettre à tirer les cartes. Et là, Apollonia enfreint les « règles ». Elle harcèle Sofie en lui balançant des images de la cliente…

… dont la fille va mourir… Ca visiblement, c’est interdit… de dire aux clients que des proches vont mourir. Affreuse bonne femme…

Pauvre Sofie… De rage, Sofie flanque sa mère dehors, et la laisse toute seule à quelques mètres de la caravane (qui est un vieux « school bus » redécoré, c’est trop mignon) pendant qu’elle met la musique à fond et fume des clopes comme un pompier…

Voyant la vieille toute seule dehors, Jonesy va voir la demoiselle… qui a bien besoin d’un peu de compagnie…

Rah mais quel couillon ! S’il y avait bien UN moment où il fallait pas lui faire le coup du « je sais pas, allons-y doucement, blablabla », c’est maintenant !!! Grand serin, va ! Par contre, j’ai dû louper un épisode, là. Comment ça elle a changé ? Comment ça il a déjà tout gâché et il ne veut pas recommencer ? J’ai peur de comprendre, là… Enfin bref, toujours est-il que ça fait beaucoup pour Sofie…

Bon ben y en a une autre en revanche qui a bougrement bien manoeuvré !

Ca pareil, j’aurais jamais cru, et pourtant, depuis l’épisode où on voit fugacement Ben la reluquer sous la douche, on se doute que… Eh bé…

Va bien dormir, le petit panda, comme ça !

Si c’est pas trop meugnon, ça…

Oui mais bien sûr, à peine PtiBen endormi, cette garce de Lila (la femme à barbe qui vit avec Lodz) vient attirer Ruthie hors de son terrier en prétextant qu’Anabelle (le python ???) s’est échappée et voilà mon Lodz qui se glisse au chevet du minot pour faire je ne sais quoi… Allez, dégage, gros naze, grrrr !!!

Ah ben c’est pas tout ! Voilà mon Felix qui se fait une copine, lui aussi ! Eh bé ! Si Rita Sue savait ça !

Ah tiens, notre Brother Justin est de retour en son église… Il nous fait un super speech sur le péché, la mort et la résurrection, et le voilà qui demande le baptême ! Norman, celui qui l’a élevé et recueilli, avec sa soeur, accepte de le lui donner, et lorsqu’il trace sur son front la croix après avoir trempé ses doigts dans l’eau bénite…

Oups, hé hé hé… *galope* *galope* *galope*

Ah que d’associations improbables, de complexité dans les personnages et leurs relations. Et que de mystères… Le récit est tellement bourré d’ellipses, et pourtant on sent que tout se tient. Je n’ai qu’une envie, c’est de revoir la saison tout entière pour capter de nouveaux détails. On sent que chaque visionnage peut donner une nouvelle dimension à l’univers de Carnivale… Et cette magie dosée, qui ne verse jamais dans le fantastique grand guignol. Du très grand art.