311 : The sorcerer’s shadow

Le titre de cet épisode me fait mourir de rire, on dirait qu’il sort d’un générateur de titres !

Alooooors. Evidemment, quand on commencer à reluquer les photos promo du final, cet épisode il fait un peu petit bois. MAIS. Il s’agit de l’épisode dont j’ai assisté au tournage en septembre, à Pierrefonds. Hé hé. Et ça, c’est plutôt sympatoche, j’vais vous dire.

Ze épisode où que La Sorcière elle ne joue pas dedans ! Eh ben moi, je trouve que je suis formidable, dans les scènes où on ne me voit pas !
Tenez, je suis là, tout à droite, avec Lorna.

Non mais là, on me voit super pas bien ! Sérieusement, je suis étonnée de ne pas apercevoir un bout de manche, c’est vraiment cadré au poil de fion près.
Sinon, Lorna aura (j’espère) reconnu nos copains chevelus qui ont posé pour la photo et qui n’ont pas arrêté de pousser des grognements très médiévaux à chaque fois qu’on s’extasiait sur leur extraordinaire pilosité !

Bon, à part ça, le problème c’est un peu que j’ai vu en live le gamin affronter Uther, donc si vous voulez, léger-léger, le suspense. Pour peu qu’il y en ait, d’ailleurs. Parce que c’est quand même un chouïa du remplissage, cette gentille affaire. Malgré ça, il y a du bon à en tirer. D’abord, Harry Melling, notre grassouillet Moldu – hé hé hé – Dudley Dursley (dont je me fais la fierté de l’avoir reconnu sur le tournage) a bien grandi et fondu, au point, apprenez-le, qu’il a fallu le rembourrer pour le tournage de Deathly Hallows. Et ma foi, il est plutôt bon, je dirais même qu’il est bien à sa place et que j’espère qu’on le reverra. Pour une fois qu’on a un sorcier à peu près sortable, il faudrait beau voir qu’on le relâche dans la nature sans prendre de ses nouvelles de temps en temps.
Avec Colin Morgan, ça fait un duo assez solide. Le Gilli de Harry ressemble beaucoup à un Merlin qu’on aurait élevé à coups de torgnoles et qui aurait une big revanche à prendre sur la vie. Enfin, encore plus grande que celle de Merlin, quoi.
Et donc, sa revanche, Guili-Guili vient la chercher à Camelot. Pas besoin d’épiloguer, le gamin est magicien, élevé par un daron terrorisé par ses pouvoirs et par la menace Uther Pendragon. Alors Guili-Guili, il est bien décidé à se servir de ses pouvoirs pour maraver la gueule à quelque noblesse étant donné que comme un certain Merlin de notre connaissance, il a tendance à se faire bousculer par tout ce qui passe. Notamment par un monsieur à l’hygiène dentaire très douteuse.

Ce même Guili-Guili, donc, est équipé d’une bague pour les gouverner tous magique qui lui permet de canaliser ses extraordinaaaaaires pouvoirs.

Il ne tarde d’ailleurs pas trop à se faire capter par Merlin qu’il tire d’affaire alors que celui-ci se fait – au hasard – malmener par de gros lourdingues. Décidément, c’est une vraie donzelle en danger, ce gamin.

« Chouette, un nouveau ! »

Guili-Guili, donc, vient participer à un grand tournoi dont la principale règle, nous l’explique Arfur, c’est qu’il n’y a pas de règles ! C’est d’ailleurs pour ça qu’on ne l’organise que tous les dix ans. Et pour info, ben ça fait trois fois qu’Uther met leur race à tous les pelés de la région.
C’est là qu’intervient la Connasse qui se dit qu’en taquinant suffisamment le vieux, elle va peut-être réussir à lui faire participer au truc. Sachant qu’il est déjà à moitié gaga et qu’il ne tient quasi plus sur ses pattes, ce serait l’occasion de le faire caner en toute quiétude.

On se doute bien que cet arrogant cornichon ne va pas rater l’occasion de prouver qu’il est encore capable de botter le cul de tous les péquenots du coin, y compris celui de son fils censé être le grand champion.
C’est tellement facile de le manipuler, ce roi, on se demande bien comment il a encore la couronne sur la tête !
Je me console en me disant qu’il n’y en a sûrement plus pour très longtemps. Seulement ce qui arrive derrière, c’est pas encore forcément mieux.

Voilà comment le King à deux ronds se retrouve dans l’arène.

Au grand étonnement de son rejeton.

Et à la grande satisfaction de la Dame Morgane.

Bon, il se défend encore pas trop mal face aux ploucs mal dégrossis, le souverain.

Quant au Prince-de-mes-Fesses, il est évidemment formidable. Ses deux combats, je les ai vus en vrai, eh bien c’est beaucoup plus impressionnant à l’oeil nu, et toc !

Je reconnais que celui-ci est plus drôle à l’écran, très Indiana Jones comme me le faisait remarquer le Dark Side. Mais le second était monstrueux, ils se sont foutu une de ces peignées !

Ca, vu en vrai, ça avait trop de la gueule.
Et Arthur qui NOUS salue, rah… que de bons souvenirs.

Pis pour info, comme je le pensais, c’est bien Andreas Petrides, le chef cascadeur, qui se bat contre Bradley les deux fois. Purée, comme il déchire à l’épée, ce con !
Mais revenons-en un peu à notre jeune Guili-Guili qui progresse aussi ; grande nouveauté, il est acclamé par les foules. Eh oui, contrairement à Merlin qui mord sur sa chique et continue à se faire secouer comme un menu prunier aussitôt que quelque invité vient squatter le châtal, Gilli, lui, prend des risques inconsidérés en usant de sa magie pendant les duels. Ce qui fait que Merlin est un peu obligé d’aller lui expliquer que ça ne se fait pas.

Très maître Jedi, d’ailleurs, dans cette scène. Et comme c’est formidable d’entendre Guili-Guili reprendre à peu de choses près les mêmes mots que Merlin sort à Gaius dans le premier épisode. « Without magic, I’m a nobody. »

Ca ne va pas empêcher le gosse d’aller affronter son bourreau aux dents pourries dans la foulée. Et de le tuer un petit peu.

Mais figurez-vous qu’on a un autre souci qu’un jeune sorcier en liberté. Hé hé, le vieil ours est parvenu jusqu’en demi-finale et v’là-t-y pas qu’il va affronter son héritier. C’est un peu un souci.

Notre bon prince sait bien qu’il lui met la misère quand il veut, à son paternel. L’ennui c’est qu’il risque d’en mourir de honte, pis pareil, ça fait pas gégé devant les gens.

Arthur : What do I do, Merlin ? If I fight my father tomorrow, the way I can, I’ll show him up, I’ll humiliate him in front of his people. Or worse, I could wound him, even kill him !
Merlin : He’s not going to back down. He’s determined to prove himself. You have to let him win.
Arthur : You don’t have to put up with the gloating ! Do you have any idea what it’s like to live with a man who constantly thinks he’s the best ?
Merlin : Must be irritating.

C’est sûr que ce doit être UN PEU agaçant.
Père et fils se retrouvent donc une fois de plus à croiser le fer, ce qui est toujours sympatoche.

Et j’ai eu vraiment pitié d’Arthur, si triste de voir son père galérer comme ça.

Au point, on s’en doutait, de le laisser gagner.

Une page est en train de se tourner. Définitivement. Encore un signal de plus, cette saison, pour nous dire que le règne d’Uther touche à sa fin.

Même si pour tout le monde, le roi en sort plus grand que jamais.

Uther : When I was your age, I conquered Camelot. I didn’t inherit this Kingdom, I won it. One day you’ll be strong enough to take my crown, but not yet.

Ca, c’est ce que tu crois, ma croûte !
C’est maintenant que le dilemme arrive, pour Merlin.

J’ai bien failli m’étrangler en voyant le môme exposer ses pouvoirs à Guili-Guili.

Merlin : I thought you weren’t going to fight.
Gilli : You’ve seen the way people are now. They’re showing me respect. You don’t know what that’s like for me.
Merlin : I do.
Gilli: No. No. No one does.

Merlin : It’s lonely to be more powerful than any man you know and have to live like a shadow. To be special and have to pretend you’re a fool. I know how it feels. I understand.

Mais quelle belle scène. C’est la deuxième fois que Merlin choisit de se dévoiler de cette façon et c’est tout aussi risqué que devant Freya. Et Gilli n’a peut-être pas tort quand il le traite de vendu.

Gilli : You’ve been pretending for so long now that you’ve actually forgotten who you are.

Pauvre Merlin. Quand on voit la tronche qu’il tire en présence d’Uther, le mépris qu’on lit dans ses yeux. Et être obligé de lui sauver la peau, encore et encore. Cette fois, même le Dragon, convoqué pour l’occase, estime que c’est nécessaire. Il en profite d’ailleurs pour lui balancer son paquet.

The Great Dragon : The problem is, young warlock, that you wish to talk but you don’t wish to listen. The last time we met, you chose to ignore my advice and overrule me.

C’est pas faux, mon bon ami.

Et au passage, de confirmer que ça la foutrait mal qu’Uther passe de vie à trépas dans l’arène. Par la magie. Devant Arthur.

The Great Dragon : If he sees his father killed through the use of magic, it will harden his mind forever.

C’est sûr que dit comme ça…
Ah, ce grand pendard de Dragon. Je l’aime de plus en plus !

Ce que j’ai trouvé assez marrant, c’est que finalement, on a le droit à un joli duel de sorciers et qu’Uther joue là le rôle qui lui sied désormais le mieux : celui de grosse potiche.

(Hi hi, le « For glory », on l’a entendu en live.)

(Tout ça, on a vu !)

(Le bouclier, on l’a vu voler !)

Aw.

Et le pauvre Guili-Guili se fait donc battre par le roi.

Mais par chance, nous avons à faire à un petit padawan à bon fond, tout comme notre Merlinou. C’était pas gagné, pourtant. Pis c’est pas pour dire mais il reste trois minutes d’épisode donc faudrait pas qu’il traîne avant de renoncer au côté obscur de la Force, le Gilli.

Gilli : I never understood my father. I thought that he was afraid of magic, but he wasn’t. He was afraid of what it can do, how it can corrupt. I know now that he was strong. Well, he was stronger than me.

Merlin : I know it doesn’t seem like it now but one day magic will be permitted once again. And when that day arrives, you will no longer have to hide who you are. Your gifts will be recognised and we will be free. Who knows, maybe then our paths will cross again.
Gilli : I hope so.
Merlin : Oh, they will. We’re kin.
Gilli : Kin.

Allez, bisou, salut !

Bon tout cela est fort chou et on est bien contents que ça finisse pour le mieux, mais et notre prince humilié, alors ? Hein ? Que Morgana, en gentille frangine, s’empresse de rabaisser encore plus ?

Uther : It is Arthur who should have claimed the prize.

Ah.

Morgana : But sadly, he wasn’t good enough. (Non mais elle va se taire, la drôlesse, maintenant !)
Uther : Because he threw the fight that I might save face.

Arthur : You knew ?
Uther : I have followed your progress with a sword since you were a boy. I know your abilities better than anyone. I am eternally grateful. I hope that when you are King and have sons of your own, that they will afford you the same honour. Indeed, the most satisfying outcome of the tournament is that Arthur’s actions have shown me that he is now truly ready to be king.

EH BEN FAITES PETER !!!

« Mon mari, même que bientôt il est roi, et toc. »

Voilà. Oh, c’était pas l’épisode du siècle, hein. Les scènes de parlote ont été bouclées à la va-vite à la toute fin du tournage. Mais les combats étaient vraiment chouettes. Et il y a une belle alchimie entre Colin et Harry Melling, l’effet miroir est sympathique. Ca souligne encore une fois à quel point Merlin est seul.
Et puis surtout, Anthony Head fait encore un grand pas en direction de la sortie. Je me demande s’il ne va pas nous quitter assez rapidement, du coup. Ca me ferait joliment chier mais il faut reconnaître qu’Uther, ces derniers temps, c’est le champion du monde de la bouletitude.