Podcast de la table ronde, part 2

Nous reprenons donc le cours de notre Table Ronde au moment où le chevalier Galaad Bamber dit le Pur explique à Dieu lui-même qu’il préférerait que les toasters soient plus mystérieux. Ron trouve que c’est une critique très justifiée.

(Il va me falloir quelques minutes pour me réhabituer à l’accent cutissiiiiiime de Jamie… *bavebave* )

Jamie estime que « 33 », c’est le cauchemar parfait. On ne sait pas d’où ils viennent, comment, pourquoi. Ils vous tombent juste sur la couenne et on ne les voit jamais arriver. Il a bougrement raison. Et donc, pour lui, peu importe le mode de fonctionnement des cylons. L’important, c’est qu’ils reviennent et qu’on sait qu’ils vont revenir. Et ça fout super les jetons. Ron dit qu’effectivement, c’est le truc le plus criticable de la série. Il n’est d’ailleurs pas certain d’avoir fait le bon choix à ce sujet. Mais en tant que scénariste, c’était tentant d’explorer la face cachée des cylons, et de montrer aux gens comment ils fonctionnent. De plus, les cylons se mêlent aux humains, le plus souvent, et c’est pratiquement impossible de ne pas dire qui ils sont, que ce soit Six, D’Anna, Leoben… Quelque part, c’est nécessaire. Du coup, quand on commence à entrouvrir la boîte de Pandore, c’est difficile de ne pas l’ouvrir totalement.
J’admire Jamie d’oser dire ça au créateur de la série. Le silence respectueux autour des deux (qui n’arrêtent pas de se couper la parole, d’ailleurs, ça hausse même un peu le ton) est assourdissant, on dirait qu’ils sont en tête-à-tête. Ouaip, j’admire, chapeau bas, gamin.

Ouhla, Mrs Ron est partie chercher de la glace avec Callis, on dirait, ça rigole derrière.

Lol. Jamie s’écrie qu’il adorait être gros ! Ron s’étrangle de rire. Jamie dit qu’il avait l’impression d’être face à un jumeau d’un univers parallèle, comme s’ils étaient deux, en fait.

Pour en revenir aux cylons, pour Jamie, les meilleurs épisodes, c’est lorsqu’ils sont dans un contexte « humain », comme lorsque Boomer découvre qu’elle est un toaster. Arf, par exemple, Jamie n’a pas aimé « Downloaded », il n’a pas marché.

Ron : « Oh, I love Downloaded !!! Why ? »
Jamie : « Cylons in coffee shops… « 

Ron s’esclaffe. « That’s fair ! »

Ron adore « Downloaded » surtout à cause de Mind!Baltar. James Callis était super content de pouvoir jouer ce genre de scène avec Grace Park et Tricia Helfer… « Such beautiful women ! » Arf…

C’est intéressant, ça. Suite à une question posée sur le forum, Ron explique que pour lui, le soldat qui aime le plus servir, c’est Helo. Plus encore qu’Adama. Ron demande à Tahmoh s’il a déjà envisagé de rejoindre l’armée… « Cause you should ! » *rires*

Plus jeune, Tahmoh a envisagé d’entrer dans la police, mais ça n’a pas duré…

Lol, Callis est incroyable. Il ramène toujours tout aux gonzesses ! Jamie dit que chaque fois qu’il a une idée de scénar, il se fait au moins embrasser par six gonzesses dedans ! Oui, bon, je suppose qu’il exagère un peu.

Jamie trouve que ce qui est génial, dans la série, c’est que Baltar n’est pas un « méchant ». Il est considéré comme le méchant de la série, mais il ne l’est pas. Fiou, il est vraiment cérébral, ce garçon, c’est presque obscène d’avoir des biceps pareils quand on en a tellement dans le ciboulot.

Ron explique que la décision a été prise pendant qu’il développait BSG. En fait, il s’est demandé pourquoi diable un humain aiderait-il l’ennemi à détruire sa race entière. Il n’y a aucune explication rationnelle à ça. (James Callis chuchote : « For Tricia Helfer ». lol !) Donc il a décidé que Baltar ne serait pas un vrai traître, un vrai méchant. Mais que par la force des choses, il en arriverait à être le déclencheur. Il en est responsable, quelque part, mais sans en être conscient. Ron explique qu’il a toujours essayé d’entraîner le personnage jusqu’à la limite, la limite où on ne peut plus le souffrir, et voir s’il pouvait le ramener de là… Et là je dis : bravo, je me suis grave fait manipuler ! Ron Moore ME manipule !

Mmmh… je me dis qu’un de mes spoilers va peut-être se réaliser. Jamie dit qu’il ne va pas révéler ce qu’il est en train de faire en ce moment, mais qu’au début de la saison 3, on pense qu’il n’y a plus de rédemption possible pour Baltar. En même temps, Baltar n’a jamais vraiment franchi la limite. Il admire beaucoup Ron d’avoir osé créer une série sans vrai méchant. En fait, tout le monde franchit la limite, dans la série. Pas de vrai méchant, mais tous les personnages ont le potentiel pour l’être.

Voilà, ça fait cinquante minutes d’épluchées. La suite au prochain numéro ! 😉