202 : Valley of darkness

J’adore cet épisode. Les trois intrigues sont excellentes. A bord du Galactica, la panique totale, sur Kobol, le désespoir le plus complet, et sur Caprica, une amertume abyssale…

Très belle vue sur la flotte…

Par la suite, on voit le Galactica comme dériver au milieu des autres vaisseaux. Je ne sais pas comment visuellement ils ont réussi à rendre le prodige de nous faire sentir que le Galactica est en danger, qu’il y a quelque chose qui cloche. En tous cas, ça marche. Bonjour le malaise.

Ca y est, ça m’énerve… Ladies and gentlemen, Anastasia Dualla ! Dans son meilleur (et unique) rôle : pleureuse professionnelle !

Amusant. Billy qui admet avoir omis de donner des nouvelles à sa chérie pendant quinze jours… Le début de la fin.

Bref, ils ont tous des « excuses ». J’aime pas ce mot. Enfin tout ça pour dire que là, direct, la gueule de Dualla (que je trouve pourtant exquise) m’a énervée. Sans doute parce qu’on l’a vue faire la même samedi…

Oh my god, c’est Battlestar Screamatica… La première scène avant le générique est terrifiante… Brrrr… avec Hot Dog, Kat et Lee qui descendent à peine de leur cockpit et qui se retrouvent face à face avec des Centurions dans un couloir plongé dans le noir. Uuuuuh, j’ai manqué de m’évanouir. Je ne me souvenais plus à quel point c’était flippant.

Hé, Jammer !

Est-ce que j’ai le droit de dire que Lee est héroïque, dans cet épisode ? Que c’est lui qui sauve le Galactica et la flotte ? Hein ?

On peut dire tout ce qu’on veut, mais jusqu’à présent, à chaque fois qu’il fallait être là, il y était… Oui, bon, c’est ensuite que ça part un peu n’importe comment.

Lee : « Marines… let’s go toaster-shopping. »

Cuuuulte !!! Voilà ce que j’aime chez lui. Même lorsqu’il est couvert du sang de l’un de ses hommes, il sait garder cet humour qui fait tout son charme.

Et en même temps c’est avec une satisfaction très cruelle que je constate à quel point Kat chie dans son froc. Ah et ça voudrait jouer les CAG ! Tsss…

Petit pincement au coeur quand Lee file un flingue à Billy… Fort en symbole, je trouve.

Le fait d’entendre les fusillades qui se déroulent non loin, c’est encore pire. A se faire dessus. Et se dire qu’ils jouent leur vaisseau et l’humanité sur une seule balle. Deux pour Apollo. Quelle confiance Lee doit avoir en son bras pour prendre la dernière balle… Ah, si Starbuck était là… Non vraiment, je l’admire. Quand Jammer lui dit qu’il n’a pas l’habitude, et que Lee lui répond : » Moi non plus. », ça en dit long…

Je crois que la première fois, je n’avais pas capté que Lee avait deux balles quand les autres n’en avaient qu’une… Du coup, le « Headshot… Reload » qu’il se récite, c’est vraiment juste pour lui. J’adore ce passage. Les humains paraissent tellement vulnérables à côté de ces horribles machines. C’est hyper stressant.

Le coup de grâce de Lee au dernier toaster est… fiou. Libérateur. Bien joué, baby.

A part ça, Dee et Jammer sont des cylons… Les seuls à avoir échappé aux centurions, je trouve ça assez fort… Pour ne pas dire douteux.

J’adore Kara et Helo ensemble sur Caprica. Dans l’ensemble, j’aime Kara sur Caprica, mais j’aime beaucoup le fait qu’ils se retrouvent seuls ensemble… Le côté « zéro calcul », c’est presque reposant. Même quand ils s’engueulent.

C’est moi ou Helo était plus beau, à l’époque ?

Ah, l’appart de Kara… Ca fait vraiment très très bizarre de s’imaginer Kara avant l’attaque. En fait, on a presque envie de croire qu’elle n’a jamais existé avant. Jusqu’à ce qu’on voit son chez-elle, et qu’on se rende compte à quel point cette nana était déjà ravagée avant. Toute la colère, la violence et la folie qu’on retrouve sur ces murs, c’est dantesque…

Est-ce qu’on arrive à imaginer Kara en train de peindre ça ?

C’est assez dingue. Et même Helo qui semble la connaître si bien ne le soupçonnait pas…

Cette fille est un mystère.

Du coup, on est suspendus à ses lèvres quand elle parle de son passé, des chiottes cassés, des coupures de courant, et surtout quand elle dit qu’elle ne regrette rien de tout ça. Finalement, un peu comme pour Adama, Roslin, Lee et d’autres, c’était plus le début d’une nouvelle vie qu’autre chose. D’ailleurs, dans Unfinished Business, quand elle parle de tout le « cool stuff » qui s’en va avec la fin de la guerre, c’est assez édifiant.

Cette phrase est géniale. A elle seule, elle résume tout : « Everyone that I know is fighting to get back what they had. I’m fighting because I don’t know how to do anything else. »

Je ne sais plus qui parlait de l’anneau qui est accroché à la plaque de Starbuck. Mais c’est bien celui de Zak. Parce que c’est le même qu’elle porte au pouce dans les deux premières saisons.

Je pourrais faire des caps d’elle sans fin. Elle est trop merveilleuse.

Au final, Helo ne dit rien, mais je suis certaine qu’il n’en pense pas moins. Et qu’il est aussi étonné et ravi que de nous de cette petite incursion dans l’ancienne vie de Kara Thrace.

Quand j’ai vu cette scène, je me suis dit que… enfin que, quoi… Cally en a toujours grave pincé pour le Chief, quand même.

« Talk to me you motherfrakker ! »

J’entends presque dans ma tête la voix de Ron : « She’s so hardcore, I love Cally. »

On reconnaît tous Seelix, qui fait partie du « Cercle », un peu plus tard, les cheveux en moins.

J’aime tellement que ces personnages nous deviennent familiers parce qu’ils restent dans le coin. C’est bon, ça.

Cette scène est bouleversante, je trouve. On a tous une grande sympathie pour Socinus, sa petite bouille un peu bêbête de troufion qui fait des bêtises quand le Chief a le dos tourné…

Que Tyrol abrège ses souffrances, lui qu’on a vu déjà tellement enragé parce que le gamin a fait de la taule à sa place, c’est déchirant.

Y a pas à dire, BSG, c’est toujours fort en émotion… Vraiment triste…

Sinon, très forte fin avec Tigh et Lee qui s’envoient des gentillesses autour du lit de Bôpâpâ. S’il pouvait, d’un coup de moustache, il mettrait tout le monde d’accord !

Pendant que Dee renouvelle ses voeux d’amour éternel à Billy…

Hum…

Excellent épisode. Vraiment, ça mérite d’être revu au calme, sans parasite autour. Très fort.

---

SCENES COUPEES

Excellentes scènes coupées, comme toujours, et très pertinentes.

Sarbuck est de Delphi. Elle montre à Helo où elle achetait son journal tous les matins.

La mère de Kara était donc une militaire ; Kara a loué cet appart quelques années avant l’attaque… avant elle vivait avec sa mère dans la base militaire.

Ensuite, excellentissime flashback de Saul qui raconte à Bill comment il a vu son premier mort lors de la première guerre avec les cylons. Et comment il a combattu au corps à corps avec eux… Terrifiant de l’entendre décrire l’odeur des centurions…

Et Bill raconte que lui servait à bord du Galactica. C’est bo.

A l’époque, les centurions ont envahi le vaisseau et se sont séparés en deux équipes, exactement comme dans le présent… Everything’s happening again… Brrrr… C’est là qu’on se rend compte que les toasters ont beaucoup appris pendant la première guerre. Elle leur a sans doute permis de passer à la vitesse supérieure. On comprend donc comment Saul en arrive à vouloir défendre le poste des avaries alors qu’à la base, ce n’est pas la première chose à laquelle on aurait pensé. Cohérent, très très cohérent.

Et enfin, une scène collector… Lorsque Lee appelle le CIC pour demander des instructions et que Tigh veut parler à un des Marines en soutenant que Lee n’est pas aux commandes de cette mission. Et Lee ne lâche pas. On a envie de les tuer tous les deux de perdre un temps aussi précieux à faire un « piss contest » comme dit si bien Lee, mais au final, heureusement qu’Adama junior n’en démord pas. Et cette phrase terrible de Saul quand Lee lui demande pourquoi il cherche la merde comme ça :

« Because you’ve been a disappointment all your life and I need someone I can count on. »

Wow ! Et tout le monde qui se retourne dans le CIC. Terrible.