203 : Fragged

Ca, c’est l’épisode où Saul Tigh commence à perdre sérieusement les pédales… Et où il lève le coude un peu trop qu’il ne le faudrait… Je me répète, mais Michael Hogan est extraordinaire. Maintenant que je sais à quel point RDM aime ce personnage et cet acteur, je fais plus attention à certains détails… Regardez ne serait-ce que son rictus ingrat d’officier minable et frustré…

J’aime bien le fil rouge de cet épisode. C’est ceci :

Bon, donc, au CIC, l’ami Saul commence à péter un câble et les échanges de regards sont de plus en plus éloquents…

(La manière dont il lui parle est… uuuuh… )

(J’en viens à comprendre que Dualla puisse voir en Lee le Sauveur, mais qu’elle arrête de mater comme ça dans sa direction… )

Petite scène d’anthologie. Je ne me souvenais pas que Lee pouvait être aussi… moqueur, tout en faisant autant l’innocent. Chapeau bas !

Saul : They demand ???
Lee (tout au fond, l’air de rien) : Ah, it’s demanding commanding a battlestar…

Ptit con !

Je crois que je suis tellement restée focalisée sur le Lee de Resurrection Ship et de Black Market que j’ai tendance à oublier qu’il a existé avant ces deux épisodes, et que jusque là, il était pas mal. Oui bon, c’est quand Kara revient aussi, qu’il est désagréable. Bref, pour le moment, en tous cas, il es très drôle !

Voilà, c’est de cette gueule là que je parlais…

Il repète son câble, tout le monde se regarde, et Lee fait sa tête de gamin de trois ans… (Et Dee est toujours dans le secteur ! Malédiction !)

Et à mourir de rire quand Dualla l’appelle pour lui demander quoi faire de la presse et qu’il répond un truc sur leur « collective ass ».

Bref. Sur Kobol, ça rigole nettement moins. Et un autre officier en charge dérape sérieusement. Marrant de faire le parallèle entre Saul, commandant du Galactica malgré lui, et Crash, bon petit pilote mais tellement, tellement jeune et inexpérimenté. La tronche du Chief de temps en temps est vraiment révélatrice. Mais il est un soldat et il obéit à son supérieur. Jusqu’à ce que…

J’aime bien Crashdown parce que pour moi il symbolise un peu tous ces petits soldats au front un peu bas, dévoués et pas forcément super cons mais juste pas à leur place, et qui sont là finalement pour servir de chair à canon.

Ouais j’aimais bien ce personnage… Et j’aime son pétage de plombs, d’ailleurs, humain et désespéré.

Pris entre le marteau et l’enclume, que faire ?

Heureusement…

Pareil, à chaque fois qu’on voit Lee en marine, je m’insurge. Mais en fait, depuis le début de la série, on l’a vu un paquet de fois comme ça. Donc arrête de râler, Sorcière !

J’adore. Avec les DVD, ce genre de scène prend tout son sens.

Le passage du pétage de câble de Crash, où Cally se fait dessus, où Chief dégaine et où Baltar tire… Waouh…

On se dit : « Mais euh… arrêtez les mecs, là ! »

Et je reconnais que j’étais assez verte que Crashdown y reste.

C’est trop bien filmé…

Le pire, c’est qu’il y a pire… Lorsqu’ils se mettent à cavaler sous le feu des toasters pour aller détruire l’antenne dradis, c’est terrible, on se dit que pas un ne va survivre. Cet épisode, j’ai bien cru que ce serait le dernier du Chief…

Je ne me souvenais pas que Seelix était blessée, d’ailleurs…

Brrrr…

Et puis enfin, l’arrivée libératrice du raptor…

Fiou…

C’est pas grand-chose, mais j’aime ça…

Ca dit beaucoup… Sur ce que le Chief a traversé, sur la responsabilité de Lee. Ca doit être dur de recevoir ça et de rester… debout.

Pendance ce temps, Baltar prend congé de Kobol.

Et je ne peux pas m’empêcher de repenser au nombre de fois où Mind!Six lui a dit que ce bébé apporterait aux humains « salvation ». J’aimerais bien savoir dans quel sens. Est-ce dans le sens où les humains permettent aux Cylons de se reproduire ?

Enfin pour finir, la scène dont j’ai parlé hier…

Remarquable. Où trouver l’espoir, dans tout ça ? A part l’espoir que Bill se remette aussi vite que possible ? Ben le seul espoir pour le moment, qu’on se tourne ou qu’on se vire, c’est Lee. Saul, lui, il est au-delà de toute rédemption…

Vite fait, aussi. Le boulot de Mary McDonnell est épatant, lorsqu’elle joue la folle. Et j’adore voir Billy auprès d’elle, comme ça. C’est d’autant plus effarant de le voir se tailler comme un lapin lorsqu’elle s’évade. Soulignons aussi la performance de Kate Vernon, toujours aussi à gerber !

Et dans l’épisode suivant, nous rencontrons un certain Samuel Anders…