206 : Home Part I

Mettons-nous bien d’accord. J’ADORE cet épisode. J’attendais le retour de Kara avec tellement d’impatience que j’en tremblais sur place. Et je n’ai pas été déçue. Retour en fanfare, tout à fait starbuckien. Qu’est-ce que cette série peut faire vibrer, c’est incroyable. Et encore une fois, j’ai fait à peu près un milliard de caps.

Et pour commencer…

Argh, il est trop beau. Sérieux, trop trop beau. *s’évente énergiquement*

Et de son côté, Bill qui n’est pas content et qui nous inflige un cultissime « Don’t talk to me about family ».

Tiens pour la petite histoire, vous saviez que c’était pas sa couleur de cheveux ? Teinture toutes les trois semaines, pour le jeune Jamie, qui est plutôt blondinet à la base… Ca se voit à ses *tousse* poils de bras *tousse* et de cuisse. *tousse*

Bon, puisqu’on s’attarde sur notre mauvais sujet, roooh, la bouille… Les yeux qui s’agrandissent quand il entend la voix de Kara…

Et puis le sourire immense et impossible à retenir. Eh ouais, elle est forte, la gonzesse, hein ? Dans cet épisode, on voit les dents de Jamie comme on ne les a jamais vues !

Et je suis trop fan de l’arrivée de Kara. Sa démarche encore toute bancale, son visage fermé…

Puis le tournant, elle le voit et là… Freeze !

Et le sourire immense… Le même que celui de Lee…

Oh, comme elle aimerait pouvoir le retenir, ce sourire…

Et oui, malgré tout ce qui s’est passé, malgré les baffes et les paroles dégueulasses, ça reste quand même une paire de potes incroyable…

L’indispensable big big hug…

Et le très dispensable premier effleurement labial… Ma foi, la première fois, j’en suis restée grave sur le cul. Genre : « Euh, il nous fait quoi, là ? »

Et puis ensuite, j’ai bien rigolé en voyant sa gueule… Genre : « Ohputainohputainohputainohputain, vite, un trou de souris ! »

Avec le recul et un certain épisode de la saison 3 par dessus, je trouve ça adorable, frais, innocent, mignon comme tout. C’est tellement inconscient que c’en est absolument et irrésistiblement charmant.

(Et c’est qu’elle ne le lâche pas, la coquine… )

Et vlan, entrée en scène de Sharon. Et là, Lee, il perd grave les pédales. Sa réaction est excellente. Complètement viscérale et tout sauf raisonnée.

J’adore ce plan sans doute issu de l’imagination de Lee qui se projette à la place de son père.

Bonjour !

Et la présidente, une fois de plus parfaite d’hypocrisie. Voyons voyons, messieurs, rangez donc vos gros calibres et installons cette jeune dame confortablement dans notre meilleure cellule… Si si, je vous jure ! « NOW PUT THAT THING OUT THE AIRLOCK ! »

Culte !

Rah, quand Kara apprend qu’Adama a été descendu, sa panique est une douce musique à mes oreilles.

« Please tell me he’s alive ! »

Et ouais. Malgré les déceptions, Kara crèverait de chagrin si Adama cassait sa pipe. Ptain la relation de ces gens est tellement forte, tellement viscérale… Toujours mater leurs premières réactions à chaud, ce sont les plus vraies… Ce début d’épisode en est la preuve parfaite.

Et tout ça me rappelle certaines réactions de Lee vis à vis de Sharon et Helo dans la saison 3, elles m’ont paru exagérées et parfois injustes, sur le coup. Mais maintenant que je revois ça dans la continuité, je me dis que jamais il ne pourra oublier qu’il a vu son père se faire descendre par Boomer…

ZE flèche. Pas oublier que Kara a bien fait son taf, tout de même…

Et à bord du Galactica, tout le monde regrette Apollo. Bill le premier. Et même Saul. Ah ça, quand il est là, on le descend, mais mine de rien, il assure une belle cohésion et il fait du bon taf, le petit Lee ! Tain, le bordel que flanque le nouveau CAG en moins de dix secondes, c’est collector. Le coup de l’entraînement dans le champ d’astéroïdes, la cagade (le cas de le dire !) entre Hot Dog et Kat. Fiou !

Et voilà, ça recommence à s’envoyer des gentillesses…

« You have no idea blablabla…  » Ma chérie, ceci est un homme. Pas un voyant, pas un devin, pas un quelconque marabout capable de lire dans tes pensées. Si tu ne lui expliques pas du début à la fin, malgré toute la bonne volonté qu’il y mettra, et même s’il tente de conjuguer plus de trois de ses précieux neurones en même temps sur ton problème, il ne captera rien de lui-même.

Pendant ce temps… Argh. Je ne me souvenais pas que Zarek planifiait de devenir l’Adama bis de la flotte. Oui, je me souvenais qu’il voulait la mort de Lee, mais pas que c’était parce qu’il craignait que celui-ci ne le double… Franchement, comment aurait-il pu croire une seconde que Roslin ferait de lui son bras droit… Ah… au temps pour moi, c’est ce qu’elle fait dans la saison 3. C’est pas rigolo, ça ?

Bon, « Kara et Lee s’aiment d’un amour tendre », acte 3. Elle est déjà fumasse après lui. C’est grave. Elle ne veut pas de lui. Il a déjà été trop loin… Son attitude est résolument hostile, dès le début.

Je trouve ça tellement mignon qu’il mette son nez sur le ballon. Je ferais exactement pareil pour essayer de capter la moindre odeur d’avant fin du monde. En même temps, je me dis que c’est pas impossible qu’il flaire la présence d’un autre mâle…

Qu’est-ce qu’ils sont cloches, tout de même. Dialogue de sourds. Pour autant que ce soit un dialogue. Lui ne sait absolument pas où il va, il essaye maladroitement de se rattraper et de rétablir le contact avec elle. Elle, est est fermée comme une huître.

Voyant ça, il a l’intelligence d’arrêter de fanfaronner et de choisir une autre tactique. D’ouvrir son coeur. Enfin, un poil trop, chéri… Ca a le mérite de capter son attention, cela dit.

Je décortique ce petit passage parce que je trouve le jeu de Katee d’une finesse extraordinaire.

D’abord, elle tique au moment du « I love you »… absolument inattendu ! J’ai même cru que j’avais mal compris, sur le coup ! Elle y croit à peine… Et puis elle sourit un petit peu, son visage se détend… comme si elle s’abandonnait une demi-seconde à l’éventualité que… Puis elle presse les paupières, comme pour évacuer cette idée… C’est un jeu tout en nuance, vraiment délectable. A peine décelable, mais bien là. Très très bonne actrice, cette demoiselle.

Et voilà le symbole. Quelle idée géniale de placer ce grillage entre eux deux, dos à dos…

Et là, paf, elle envoie voler en miettes ce petit moment tout mignon. J’en étais gênée pour Lee tellement il y a de quoi être mal à l’aise. Quelle garce. Moi j’aurais fait comme si j’avais rien entendu. Mais pas Kara, pas Starbuck. Naaan, il faut qu’elle le mette minable, bien sûr. Ou bien qu’elle en rigole parce que la trouble. Quelle gorgonne. A une échelle beaucoup plus petite, c’est un peu ce qui se passe dans Unfinished Business, sauf que dans UB, ils y vont à fond, jusqu’au bout dans le mignon et dans le sordide.

Ce qui est marrant, c’est qu’il est dans le déni total, le pauvre garçon. Genre : « Non, je ne l’ai pas embrassée. AAAARGH ! » et là : « Pfff, tu délires ma pauvre fille, mwahahahaha ! »

Pas un pour rattraper l’autre. Mais c’est tellement génial de se dire que comme je l’avais prédit, la comédie ne peut durer qu’un temps. Et la vérité finit toujours par éclater au grand jour. Gnarf !

Allez zou, tout le monde sur Kobol !

J’aime bien leurs gueules, sur Kobol. La présidente façon toutou mouillé…

Qu’est-ce qu’ils sont beaux, putain.

Et qu’ils font une belle équipe quand ils arrêtent dix secondes de se chercher comme des collégiens. Franchement, autant la relation Kara/Lee est dysfonctionnelle, autant celle d’Apollo et Starbuck est d’une fluidité remarquable. Dans l’urgence, dans le danger, limite ils ne font qu’un. Artémis et Apollon, quoi. Parfaitement complémentaires.

J’adore quand Lee fait son teigneux, qu’il file Sharon, qu’il se jette sur elle, super rageur (qu’il se fait étaler, d’ailleurs) pour la regarder, ébahi, casser du centurion.

« You gotta be frakking kidding me. » loooool !!!

Pauvre Elosha.

Oh putain ! J’avais complètement oublié cette scène ! Bôpâpâ, son navire et Dualla !

Dualla : « You let us down. You let us down. »

Moi : « Connasse. Connasse »

Malgré tout, grâce à elle, Adama se secoue les puces, enfin. Ah, rien que pour les déclarations fracassantes et über-couillues du vieux, BSG vaut le coup d’être regardée.

Adama : « I’m putting the fleet back together. I’m putting our family back together. This ends now »

Hiiiiiiiiiii !!! La petite musique qui va bien et les sourires discrets mais ravis de tout l’équipage.

Trop beau, trop chouette, trop enthousiasmant. Encore un putain d’épisode. Jusqu’à présent, pas une minute d’ennui dans ces six premiers épisodes. Ca se voit et se revoit avec un plaisir immense. Ca marche à chaque fois. C’est étonnant et inusable. Et probablement intemporel. Cette série ne peut pas mourir !