2 : The train job

Voilà un épisode sympathique qui en dit trèèès trèèès long sur la personnalité et la psychologie du captain. Prêt à tout pour bouffer ? Pas tout à fait…

D’abord dans le premier épisode il y a une scène riquiqui qui m’avait tapé dans l’oreille. Quand Malcolm dit au petit troufion qui fait la guerre avec lui que Dieu ne les laissera pas mourir. Dix secondes après, le gamin se fait trouer la peau, bien évidemment.

Ensuite, le repas où Book demande s’il peut dire la prière et où Malcolm lui répond oui, mais pas à voix haute, c’était très drôle mais pas que. En fait, le gars a laissé sa foi sur le champ de bataille et probablement tout ce en quoi il croyait.

Ce qui m’a fait percuter ?

Mal : If I’m your mission, Shepherd, best give it up. You’re welcome on my boat, God ain’t.

Ca renforce mon impression que le jeune Malcolm, il nous fait bien marcher. Malgré sa tendance à chercher la bagarre…

En même temps, j’ai remarqué que chaque fois qu’on nous laisse entrevoir le côté bon et généreux de Mal Reynolds, c’est pour nous montrer tout de suite dans la foulée qu’il peut aussi être un pirate sans états d’âme. J’en juge par tout cet épisode où on le regarde se décomposer à mesure qu’il se rend compte que la mission pour lequel on le paye va priver des familles innocentes de médocs dont elles ont désespérément besoin…

Médocs qu’il réussit à souffler à tout une floppée de militaires avec une facilité déconcertante (oui, bon, Jayne se prend une balle, mais un grand gaillard comme ça, c’est fait pour souffrir !) et que finalement, il rend au shériff parce qu’il n’aurait probablement pas pu vivre avec une telle culpabilité. Donc là, on soupire d’aise, rah, notre héros est grand et noble.

Et arrivée devant Serenity, quand les vilains viennent demander leur marchandise et que le gorille commence à s’énerver, on se dit, crotte, ça va faire encore du monde supplémentaire aux trousses de Serenity, ça, et VLAN, Malcolm lui flanque un coup de pied et l’envoie se faire hacher menu dans l’un des… euh, réacteurs ?

Toute la scène est hilarante.

C’est super bien dosé, en tout cas. Mais pitié, qu’on ne nous le rende pas trop gentil parce qu’avec la bonne tête de petit agneau qu’il a, s’il sourit, c’est foutu, on n’y croira plus du tout, au pirate !

D’ailleurs :

Inara : Mal, if you’re being a gentleman I may die of shock.

Moi aussi. Pleaaaaaase ! Don’t be !