109 : Father knows best

Je ne sais vraiment pas ce qui m’est arrivé devant cet épisode… Outre que vraiment, je devrais essayer de commencer moins tard le soir (mes journées sont décidément trop courtes), surtout quand je passe mon temps à me démener, comme c’est le cas en ce moment. Moralité, j’attaque le visionnage à minuit passé, alors que je me lève outrageusement tôt le lendemain matin (et qu’un bon nez bouché est déjà garant de très petites nuits). Moralité toujours, j’ai vécu cet épisode dans une sorte de semi-coma tout à fait inadapté au contexte.

Je suppose quand même que j’ai retenu le principal, à savoir que cette fois, on nous plonge dans un malaise durable : il est partout, il est aimé, il est parfaitement ignoré, et il est bon, ce salopard d’Ice Truck Killer. Et il profite du fait que Dexter tombe sur la piste de son père biologique pour nouer contact avec lui. Nul doute que si Dexter avait eu l’esprit libre, il aurait pu percuter. Là, il est tellement dans son passé qu’il ne voit rien. Il ne voit pas que ce mec tombe de nulle part, qu’il est partout dans les moments clé de ses retrouvailles posthumes avec son père. Et ça, ça vous fout les glandes, même quand vous avez commencé à papillonner des mirettes et à baver sur les coussins du canapé.

On commence cet épisode avec un Dexter sous la douche, ce qui n’est jamais désagréable.

Et ce petit train-train familial qui s’est établi entre Dex et la famille de Rita est vraiment très mignon. Visiblement, ça le fait flipper comme un malade, mais voilà, c’est toujours ça de pris et c’est une avancée supplémentaire vers la normalité. Mine de rien, il progresse, l’animal.

Et pendant ce temps, l’ITK progresse lui aussi. Et il est doué, l’enfoiré.

Et nous on commence à craindre pour Deb. Chaque fois que je la vois allonger ses grandes jambes, j’ai peur de le voir surgir avec la scie sauteuse.

Du coup, quand Dex va vider la maison de son vieux et qu’il débarque, argh, on craint un remake de Vendredi 13, de Scream, de n’importe quoi qui fait peur.

Mais non, nous sommes dans un monde civilisé où les tueurs en série se font des politesses. Alors, quel est le but de Rudy ? Qu’est-ce qu’il veut, exactement ? Qu’est-ce qu’il attend de cette rencontre, lui qui connaît déjà si bien Dexter ? Et qui visiblement connaissait déjà cet endroit, la maison du père de Dex.

Pauvre Dex… quelle est son histoire, au fond ?

Qui est ce père qui visiblement a choisi de confier son fils à une famille d’accueil mais qui n’a pas hésité à faire un don de sang quand Dex en a eu besoin ?

Quel est ce secret que Harry lui a caché toute sa vie ?

Ca fait beaucoup, beaucoup de questions. Trop quand on est fatigué comme moi, je crois.

(Je ne parle même pas de l’intrigue de Maria, Doakes et Angel. Je n’ai absolument rien compris… Tant pis… )