322 : Through the looking glass (1)
Ben dites donc. C’était un final digne d’un final, ça. Nom d’une pipe ! Sur ce coup-là, ils ne se sont pas foutus de notre gueule !
(Pour une fois, me souffle une petite voix… )
Le pire, c’est qu’au début, on ne se doute pas tellement de ce qui nous attend. Et comme le double épisode nous montre des flashbacks (enfin ça, c’est ce qu’on croit) de Jack (sachant que des flashbacks de Jack, c’est toujours une démonstration digne de l’actor’s studio), très vite j’enclenche mon mode sport national qui consiste, comme vous le savez, à dire le plus de mal possible sur Jack en un temps record.
C’est qu’en plus, il y a de quoi faire étant donné la touche que se traîne l’infortuné Dr Shepherd au début de ce final.
Ouille, aïe, la tête me tourne, mes doigts ne tapent plus assez vite, les mots se précipitent, je n’en garderai donc que la quintessence :
WTF, JACK ???
Oh, la barbe ! Oh, l’alcoolisme ! Oh, l’oeil droopysant !
Passé cette incontrôlable rigolade, mine de rien, le cerveau se met en route et on commence à essayer de situer dans le temps ce glorieux voyage. Perso, comme je commence à être habituée à la déprime post-divorce du bachelor de l’année, je décide que c’est entre son divorce et le petit voyage sur l’île. Sans doute après son expérience tantrique en Thaïlande. Uh uh uh.
Donc forcément, étant donné l’affection immodérée que j’ai pour le personnage, je suis d’un oeil bien peu compatissant son cirque ; il gare son tas de boue sur le pont, prêt à se flanquer par dessus bord après avoir lu la rubrique funèbre d’un canard.
Et au final, cet abruti provoque un accident. Tain, la loose, la LOOSE, JACK !
Avec ça, il est complètement beurré, on découvre qu’il est accro au pilules, et comble de la consternation… son ex-femme qui débarque, enceinte jusqu’aux gencives, et qui trouve ENCORE, comme chaque fois qu’elle le recroise, le moyen de verser une larme sur le sort du malheureux. Argh. Mais quelle bande de boulets, c’est pas croyable.
Sur l’île, nos vacanciers quittent la plage… finies les baignades et les séances de bronzette. Les Z’autres arrivent. Sauve qui peut.
Ce glorieux troupeau mené par le berger de service (le même docteur Shepherd, ah ah ah, j’ai eu du mal à la trouver, celle-là !) laisse pour protéger le campement, trois féroces snipers, sur-entraînés et l’écume aux lèvres.
Allez, je fais ma maligne, mais franchement, ça devient flippant. Flippant aussi, le dévouement de Naomi (prénom de bonnasse qu’elle ne mérite vraiment pas, d’ailleurs, étant donné qu’elle a la figure de la même couleur que sa tignasse) qui fait en sorte que Jack puisse passer le coup de fil libérateur au cas où elle viendrait à trépasser en chemin.
Quelle sollicitude, vraiment…
Pendant ce temps-là, le pauvre Charlie se prend mandale sur mandale de la surexcitée Bonnie (qui joue comme un sac à patates, d’ailleurs, allez hop, aux Barbaresques !).
Et waouh. Ca fait plaisir de voir Charlie aussi déterminé. Depuis l’épisode précédent, je n’ai plus aucun doute sur la mort du Hobbit, d’ailleurs, s’ils ne le liquident pas, malgré la tendresse que j’ai pour le personnage, ce sera vraiment méprisable. Donc, convaincue comme je le suis de sa fin prochaine, je suis son interrogatoire avec compassion et résignation…
Bon, du côté des snipers, forcément, il faut bien qu’il y en ait un qui rate son coup. J’avais misé sur Bernard (qui voyant l’affaire se gâter, détale comme un lièvre ), mais non, c’est Jin qui manque la cible (de la bonne vieille dynamite qui fait boom). Moralité, les voilà prisonniers de Tom.
Alors là, franchement, je dois bien reconnaître que je commence à m’agiter dans mon fauteuil. Parce que mine de rien, ça sent son sapin à plein nez, tout ça.
D’autant qu’ayant découvert la traîtrise de Juliet (enfin ça, moi je me méfie), Ben décide de partir lui-même à la rencontre des randonneurs…
Et envoie son fidèle Ruskoff dans la station sous-marine pour régler le problème.
Allons bon. Du côté des randonneurs, ça recommence. J’en profite pour m’attarder un peu sur le cas James Ford. Comme je l’avais prédit, depuis qu’il a zigouillé son Sawyer, il est sur la pente descendante, le père Ford. Normal. Limite si dans la logique des choses, il ne devrait pas être le prochain à y passer. Oui mais…
Et donc, ce grand humaniste de décider d’aller donner un coup de main aux trois mousquetaires restés sur la plage.
… accompagné, oh surprise, par Juliet, qui en profite pour bisouiller chastement son Jackounet…
… oh, la mine ulcérée de ma copine Kate !
Et pour finir… voyez-vous qui se réveille…
Ca, c’était quand même un peu prévisible. Par contre, le retour de Walt en guide de tonton au moment où celui-ci s’apprête à se tirer une balle dans la calebasse…
A suivre !
je voudrais signer une pétition à cause de la Kate, même échevelée elle reste cannon, moi je me coiffe pas le matin et il ne me reste plus qu’à m’interner !
et pour en revenir à lost, c’est vrai que cette fin de saison est waouch, terrible. Et chapeau quand même à l’interprète de Ben qui joue sacrement bien.
Sauf que son savant « coiffé-décoiffé » doit bien prendre une heure à mettre en place au salon de coiffure… 😉
c’est vrai !
"Naomi (prénom de bonnasse qu’elle ne mérite vraiment pas, d’ailleurs, étant donné qu’elle a la figure de la même couleur que sa tignasse)"
Purée, je l’ai pas reconnu. Bon, que personne ne rit !!!
C’est une des actrices de "Las Vegas". Elle est très jolie pourtant hors Lost 😉
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