Categories Menu

114 : Control

Holy shit ! Non mais vous êtes au courant qu’on se tape encore un coup une guest de chez guest ! Nina Myers ! LA Nina Myers ! Sarah Clarke herself ! La subliiiime Sarah Clarke qui, je l’avoue, avait grave fait battre mon petit coeur durant la saison 1 de 24. Au coeur de la cellule anti-terroriste de L.A., cette superbe brune aux yeux de glace jouait avec nos nerfs avec une admirable maestria. Ah ça, même Jack Bauer à côté, il avait franchement l’air un peu falot. Non, vraiment, je voulais être Nina Myers, moi. En plus, si je me souviens, elle est plutôt très copine avec le superbeau Tony dans la saison 1, la keuquine.
Cela dit, je dois bien reconnaître que dans la saison 2, je n’avais plus du tout envie d’être Nina Myers… Quoique…

Bref, Sarah Clarke, alias Carly Forlano dans cet épisode, est une executive woman de 32 ans qui gère d’une main de fer sa propre entreprise internationale.

« Let’s talk about Asia ! »

Mais durant une conférence, cette redoutable personne est soudain prise d’une grosse douleur à la jambre droite (rings a bell ?) et d’une paralysie de la même jambe. Ce qui nous emmène à Princeton Plainsboro où Miss Cameron, toujours en quête de reconnaissance, tente de manipuler ses collègues masculins pour se faire bien voir. Ce qui n’échappe pas à House qui, grâce à un oeil que je commence à soupçonner d’être bionique, la voit venir à environ douze mille kilomètres.

Cela dit, nice try, Cam. La prochaine fois, évite juste les sabots de bois qui résonnent sur le carrelage. C’est pas super discret, quoi. Mais j’admire la tentative. Elle se bouge le cul, c’est maladroit, mais elle se bouge.

Et avec ça, je vous prie ? Graaaaande nouveauté. Nous accueillons un petit nouveau dans l’équipe. Un petit nouveau qui mesure deux mètres sur deux mètres, au bas mot. Ce beau bébé apporte avec lui cent millions de dollars à l’hosto, et cela fait de lui le nouveau directeur du coin. Il s’appelle Edward Vogler, et on va tous l’ADORER !

Parce que derrière ce sourire jovial et ces bonnes joues se cache un véritable requin, un homme d’affaires doté d’un superpouvoir des plus impressionnants : il sent quand un service perd de l’argent.

Edward Vogler : I want to run this place like a business.

Evidemment, aussitôt, ce flair surdéveloppé le dirige vers le boîteux de la maison, qui est, il faut bien le reconnaître, un gros branleur quand il ne sauve pas des vies.

Dès le premier regard, ça promet. Et Cuddy a beau le faire cavaler histoire de lui changer les idées, voilà Vogler limite en train de courser notre House une blouse à la main. C’est sûr que la blouse blanche, c’est pas son truc, à notre docteur Jekyll.

C’est que pendant ce temps-là, c’est pas tout ça, mais on a une patiente qui se tord de douleur dans son petit lit, et House est perplexe. De ses pattes de mouche, il couvre le tableau blanc.

Moi, j’adore ces intenses séances de réflexion toujours magnifiquement filmées.
Dans la foulée, House s’en va soulever tranquillou la jupe de la demoiselle pendant qu’elle roupille. Et découvre son secret.

Une petite conversation s’impose… La belle a besoin d’un nouveau coeur parce qu’elle est boulimique et que pour se faire vomir, elle a un peu forcé sur l’ipéca. Alors avant de se démener pour lui en trouver un tout neuf, House veut s’assurer qu’elle va arrêter l’auto-destruction et la passe à la moulinette.

House : Oh, stop hiding ! I’m asking you if you want to live or die, you can’t even say that !
Carly : What do you want me to do ? Cry ?
House : Yes ! I want you to tell me that your life is important to you, because I don’t know ! Because that’s what’s on the table right now : your life.

Carly : I don’t want to die. I don’t.

C’est là que j’aime House. Aucun remords à mentir devant la commission des greffes pour sauver un patient. Même quand Cuddy le soupçonne de cacher une quelconque raison de ne pas filer un coeur à cette dame (et une pathologie psychiatrique en est une excellente) et que dans son petit coin, Ed le regarde avec beaucoup, beaucoup de méfiance.

C’est que Ed, il remue la merde. Et très vite, on sent que Cuddy va se retrouver prise entre le marteau et l’enclume. Parce que si on se demande pourquoi Cuddy a recruté House, Vogler se le demande aussi. Et il est très très lourd.

Vogler : Are you sleeping with House ?
Cuddy : What ? No !
Vogler : But you did. Right ? A long time ago ?
Cuddy : That’s an incredibly inappropriate question !
Vogler : If your judgment is compromised by a prior or current relationship, that is my business.
Cuddy : I respect him. That is all you need to know.

Enfin toujours est-il qu’après une grosse bourde de Chase et un gros mensonge de House, Carly est greffée… Seulement à mon très humble avis, cela va lui retomber sauvagement sur la tronche, au pirate.

Chase découvre le flacon d’ipéca dans les affaires de Carly et terrifié, sans doute, à l’idée de se faire virer par House, s’empresse, on l’imagine, d’aller le dénoncer.

Et entre deux, histoire de nous changer les idées, vlà-t-y pas que mademoiselle Cameron nous déballe ses états d’âme, que personne ne l’aime, tout ça, et que ma foi, elle est bien obligée de chercher un peu d’assurance dans des bouquins où qu’on apprend l’art de la manipulation. Zzzzzzzzz…

Et là, alors que House, dans un élan de bonté, la rassure en lui disant que tout le monde l’aime bien, la chose s’enhardit.

Cameron : « Do you ? »

Les secondes s’égrènent péniblement, la limace bave abondamment dans l’attente d’un oui libérateur qui confirmera que House n’est pas le monstre que tout le monde croit, elle le sait, elle le sent !

House : « No. »

La petite tourne les talons, écoeurée, ne comprenant pas que justement, ce « no » en dit bien plus long qu’un stupide « yes ».

Je ne parle même pas de la gueule qui va avec. Je ne veux même pas essayer de décrypter ce regard, de savoir s’il signifie « mensonge » ou « regret ». Le but est atteint : se débarrasser de l’importune qui pourrait, sait-on jamais, dégeler la banquise qui lui sert de coeur. Le risque est trop grand.

Mais bon, l’homme aime jouer au yoyo avec les émotions des gens. La preuve encore avec ce monsieur qui accompagne son fils pour faire soigner son angine, et qui ne parle plus depuis son opération du genou. House se pique au jeu et se lance mentalement le pari de le guérir. Ce qu’il fait bien sûr, à grands coups de « BOUH ! » et de botox, même si le monsieur préfère le lui cacher car mine de rien, il a touché des dommages et intérêts, pour cette opération ratée. Finalement, House le laisse repartir avec la promesse tacite de ne rien dire à personne… Du moment qu’il sait qu’il a résolu l’énigme…

L’une des rares choses capables de lui arracher l’ombre d’un sourire… L’autre s’appelle Wilson, si je ne m’abuse.

Sur ces deux victoires, il faut bien un peu redescendre. Vogler est au courant de la tricherie du coeur de Carly, et il le lui fait bien savoir. Et au terme d’une conversation où chacun montre enfin à l’autre son vrai visage, le patron informe House que s’il n’arrive pas à le faire virer par le conseil d’administration (où House a deux alliés : Cuddy et Wilson), alors il s’attaquera directement à Cuddy et Wilson.

Pour la première fois, House n’a pas été très fin. Il a montré son jeu trop tôt. Et Vogler est particulièrement bien fourni.

Voilà enfin un Moriarty digne de notre Sherlock. Qui repart avec une mine plus misérable et renfrognée que jamais pour clore cet épisode.

Ca tombe bien, c’est comme ça qu’on l’aime le plus !

Posted by on Juil 27, 2007 in House M.D. | 13 comments

13 Comments

  1. Ah! Vogler, tout un programme….Bon soyons serieux et ne jugeons pas au facies miss sorciere.

  2. Ah non mais moi j’adore, hein ?

  3. Chi McBride est un sacré morceau d’acteur, épatant dans Boston public il fait parti des guests de chocs de la saison.

  4. Ah bon, il ne va pas rester ????

  5. Si il est là pour un petit moment. Mais c’est le concept House : pleins de guest stars malades et une grosse (au sens figuré) star pour tout un arc. C’est comme ça dans chaque saison.
    donc pas d’inquietude, il sera là au prochain épisode

  6. il reste quelques épisodes mais pas plus de 5-6 je dirais, m’en rappelles plus trop là !

  7. J’aurais quand même préféré ne pas le savoir… maintenant, je sais que House va avoir le dessus.

  8. c’est pas du tout évident, Vogler peut partir en gagnant ! faut regarder jusqu’au bout ! Punaise, j’attends que tu amorces la s2, tu vas mourir de jubilation.

  9. Ah bon ???

  10. jubilation non peut être pas de rage plutôt mais je n’en dirais pas plus !

  11. Urgh !

  12. Je fais rarement des commentaires sur House, j’ai pas grand chose à ajouter 😀
    Sinon que dans cet épisode, j’ai apprécié les moments de tension entre les personnages, quand Cameron tente d’arracher à House qu’il l’aime bien, par exemple (j’étais presque déçue qu’il dise simplement "no" après un si long suspens, je m’attendais à une vacherie quelconque, mais ce "no" est plus subtil, en fait, il laisse une grosse marge d’interprétation???). Le nouveau "boss" me plaît bien aussi 😀 Je soupçonne que même lui, cependant, n’est pas de taille (arf) à faire plier House, mais je me demande combien d’épisodes ils vont mettre à s’en débarrasser. Cuddy a l’air déjà bien aux abois !

    Et puis je ne sais déjà plus si c’était dans cet épisode ou le précédent, mais la consultation express m’a fait hurler de rire ! "Juste les symptômes ! J’essaie de battre un record !" 😀

  13. Han… revoir cette épisode après avoir vu les 4 saisons, on se rend compte qu’il y a des choses de dites qui sont vrais et qu’on apprend que 3 siècles plus tard alors qu’elles passent totalement inaperçues au premier coup d’oeil. Excellent épisode à plus d’un titre.

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top