207 : Hunting
On ne va pas y aller par quatre chemins, Gregory House est un gros con. Un gros con très intelligent et doté d’une répartie qui me fait baver d’envie, moi qui ne suis pourtant pas trop mal lottie, mais un gros con quand même.
Tellement que dans cet épisode, il m’a fait pitié. La manière qu’il a de creuser sa tombe à la petite cuillère, centimètre par centimètre, est flippante à souhait. Et le pire dans l’histoire, c’est qu’il le voit, qu’il le sait, et qu’il se regarde le faire.
En fait, il « joue » sa vie. Il la surjoue. Comme s’il n’y avait pas de conséquences, avec une inconscience et une légèreté qui nous font rire… Mais qui en fait sont ce qu’il y a de plus pathétique, chez lui. Et lorsqu’il est confronté à sa bêtise et aux répercussions qu’elle peut avoir sur sa misérable vie, comme c’est le cas à la fin de cet épisode, c’est à pleurer.
Ce type est l’artisan de son propre malheur.
Ce n’est pas sa faute. Il ne sait juste pas fonctionner autrement.
En aurait-il envie qu’il en serait incapable.
Patient du jour : Ted Sprague (on va lui donner son nom de superheroes c’est plus simple). Ted est donc follement homosexuel et follement séropositif. Mais Ted est malade en plus de ça. Et voilà qu’il suit House comme son ombre, jusque chez lui, dans l’espoir que celui-ci le prenne sous son aile bienfaitrice.
Agacé, à force, House le repousse un peu fortement. Et voilà mon gars qui convulse.
Je ne vais pas vous le cacher, on va faire un peu l’impasse sur l’enquête du jour, non qu’elle soit inintéressante, mais c’est que j’ai pas la journée, moi. Loin de là.
Bref. Cuddy envoie directos House chez l’avocate de la maison, Stacy-hi-hi-hi. Mieux que ça, Stacy est chez elle ! Car elle attend le dératiseur. Comme c’est commode. Inutile de dire que House ne se fait pas prier pour aller consulter l’instance juridique.
D’autant que cet enfoiré sait par où attaquer maintenant qu’il a lu le dossier psy de Stacy. Donc, direct la vaisselle !
(Ca, c’est un homme qui sait ce qu’il veut, dites-moi.)
Mark : What’s going on ?
House : It’s not what you think. I know it looks like we’re cleaning dishes, but actually we’re having sex. ( )
Stacy : We’re working.
Mark : Wow, wish I’d become a doctor. This place would be spotless !
Et en repartant, House prend bien soin, en passant, de relever soigneusement la cuvette des toilettes. Hop. Scène de ménage assurée.
Par là dessus, il annule le dératiseur et part faire sa consult’ du jour. Le patient décalé, c’est Steve MacQueen, le rat de Stacy, qui présente un léger torticolis. House se rencarde auprès de Wilson, et suspecte un cancer.
Curieusement, Stacy, tellement véhémente quand il s’agit de le repousser, le laisse entrer chez elle, le laisse mener sa petite enquête. Mieux encore, reste à ses côtés, lui parle… et le chauffe à mort, la garce.
(Qui lui en voudrait. Malgré sa tronche en biais, ce mec, c’est « sex on legs ». Je pèse mes mots. Je ne sais pas comment il fait, mais c’est comme ça. D’ailleurs, là, si Steve MacQueen n’était pas intervenu, elle l’embrassait. Si, si, on le voit très bien.)
C’est aussi l’occasion de petites confessions. En enquêtant dans sa baraque, House a compris que Stacy continuait à cloper en cachette, comme elle le faisait avec lui. Elle avait repris quinze jours après son opération.
Stacy : Why didn’t you say anything ?
House : ‘Cause it helped me monitor your misery level. One trip outside was a good day, upwards of six you were in hell.
Pffff… et qui oserait dire qu’ils ne sont pas très très mignons, tous les deux ?
Dans le même temps, il se passe des choses, oh, très intéressantes, à l’hosto ! D’abord, le malade du jour tousse malencontreusement du sang à la gueule de Cameron. Ooooouuuups !
Evidemment, grosse flippe, médocs au cas où, et tests VIH programmés pour Cameron.
Et là où les autres Kids arrivent encore à se montrer relativement prévenants, House, lui, agit en salopard fini. Je l’aurais tué, tellement il est sans pitié, avec elle.
Après ça, intriguée sans doute par la vie de Ted qui se vante tant qu’il peut de la vie formidable qu’il a depuis qu’il a le sida, vivant au jour le jour, s’éclatant, se droguant, multipliant les coups d’un soir, bref, Cameron décide de brûler sa cornette de bonne soeur. D’autant qu’on peut pas dire que ce soit super folichon, chez elle, en ce moment.
Du coup, la coquine subtilise un reste de drogue de Ted, se défonce et convoque le jeune Chase chez elle.
Et allez !
Bien sûr, à Princeton Plainsboro, les lendemains chantent. Toujours.
Cette scène complètement saugrenue est très drôle. A mon avis, en une fraction de seconde, House a tout décodé. Le briefing finit par confirmer la chose.
Cameron : So you always use a condom ?
Foreman : Uhhh, yeah.
House : Brother’s on the down low… got to.
Foreman : I’m not ready for any Foreman juniors yet.
Cameron : You ?
House : Working girls… they’re sticklers. You’re not going to poll Chase ?
Chase : I’m not an idiot.
House : Obviously not. Who doesn’t sleep with a drugged-out colleague when they have a chance ?
Uh uh !
Bien évidemment, il s’avère que le patient qui s’éclate tant est en fait, pour plein de raisons, en pleine phase d’autodestruction. Ce qui lui vaut un retentissant « You wanna kill yourself, fine, but stop recruiting ! » de Cameron, qui devrait tourner sa langue sept fois dans sa bouche à défaut de celle de Chase avant de parler…
Au terme d’un superbe entretien avec le père du malade, House délivre son diagnostic et sauve le père et le fils…
Malheureusement pour lui, incapable de faire preuve de modestie face à son quasi-triomphe sur le coeur de Stacy, celle-ci comprend qu’il a mis son nez là où ça ne le regardait pas.
House : You let this happen because you want to be with me.
Stacy : I don’t anymore. Get out.
Finalement, un rat, c’est exactement l’animal domestique qu’il lui fallait !
Et un rat qui passe son temps à cavaler dans une petite roue, la symbolique est très jolie. Arf arf arf.
J’ai bien aimé la Dark Cameron… ça la change pas mal! Limite Gothique dans le style… tout en noir… Puis même au delà du look, ça l’épaissit un peu…
Et Dieu sait qu’elle en a besoin ! Où en es-tu, toi, mon bon ami ?
J’avais vu cet épisode, très intéressant (j’adore tes comm !). Entre House, totalement différent dans son comportement envers le patient et le rat ( mais qui fait tout pour trouver de quoi ils souffrent l’un et l’autre ), et son plan "machiavélique" envers Stacy. Et surtout Cameron, chez qui on voit les rouages se mettrent en marche dans le cerveau quand elle se demande ce que cela donnerai si elle s’éclatait ! Et on a vu : elle attire le pôooooovre Chase, qui n’en demandait pas tant ^^
J’en suis au 2×14… et ça roule toujours…
Gin : 214 ? Je ne suis pas loin derrière ! La râleuse : merci ! Chase a quand même une petite bouche qu’on en mangerait, même si je ne suis pas très blondes.
Je vais relever ma jupe et courir vite… 😉
*pince les cuisses de Gin*
Hiiiiiiiiiiiiiii (cri "hyper" masculin)… non mais hé !!!
"Chase a quand même une petite bouche qu’on en mangerait, même si je ne suis pas très blondes."
C’est clair que Chase c’est pas mon genre normalement mais j’ai un vrai fantasme sexuel sur sa bouche…
Je croirais entendre peKa…
Ah bon, ah bon ???
"Obviously not. Who doesn???t sleep with a drugged-out colleague when they have a chance ?"… et paf, gros blanc de 8 secondes avec House qui observe les réactions, Foreman qui se marre en regardant Chase qui lui ne sait pas où donner de la tête… Et Cameron qui s’en sort bien en changeant vite fait de sujet, "Where’s Wilson ?" 😀
N’empêche, la première saison était bien répétitive (un gar ordinaire a un problème, générique, il se fait soigner, non en fait il est pas guéri, on retente d’autres soins, toujours pas, encore une fois ? Ah ça y est, il peut partir).
La saison 2 se penche beaucoup plus sur les relations entre les personnages, qu’introduisait d’ailleurs la fin de la saison 1 avec le départ de Cameron et l’arrivée de Stacy. Plus original, moins monotone, tant mieux !
En même temps, je trouve que cette saison 1 plus linéaire (et encore, on a quand même eu Vogler !) était nécessaire justement pour établir des codes que les saisons suivantes vont pouvoir s’amuser à bousculer ! 🙂
le sabordage de House face à stacy fait quand meme énormément de peine!!! quel con quand meme!! il aurait rien dit par rapport au fait qu’ils ne faisaient pas l’amour, et elle ne se serait douter de rien !!!
sinon, les scènes avec Steve MacQueen sont très droles, très intenses entre les deux!!
ensuite, on a la pauvre cameron qui doit faire face à un possible cancer!! c’est bizarre, mais je la trouve tellement plus belle après qu’elle ait pris sa drogue…
bon par contre, moi je fantasme pas sur la bouche de chase, entendons nous bien!!
Enfin le bonnet de nuit se dévergonde ! 😀 Bon, comme dit l’homme, elle s’est vite revergondée, mais on aura bien rigolé, et puis ça donne un peu d’air au personnage 😀
La tête de Chase, qund même, quand il se fait sauter dessus chez elle ! 😀
Et ses yeux ronds comme des billes quand elle fait son speech le lendemain, en transe 😀
Il est vraiment très bon 😀
Sinon, House a trouvé un nouveau copain, on est contents pour lui 😉
Aaaaaah, j’adore Steve MacQueen !!! 😀