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211 : Need to know

Alleluia ! Ca fait deux jours que je peine à avoir accès à mes captures d’écran. J’ai essayé de pédaler sur l’ordi à popa, ça marche pas. Et c’est quoi cette cambrousse où y a pas le wifi !!!

Bref. Me voilà. Et… Wow. Chuis quand même vachement trop douée, hein ? Même si parfois, les actions saugrenues de House me laissent pantoise, j’ai quand même pas mal capté l’idée générale et le bonhomme, par la même occasion.
Ah, c’est si bon d’être malheureux, quand on s’appelle Gregory House…

Patiente du jour, Margo Dalton (c’est presque mon Dark Side, dites donc), 34 ans, Perfect Mum qui donne envie de mettre des baffes tellement elle a l’air de gérer à la perfection sa vie de mère, d’épouse et de femme d’affaires. Mais qui se met à partir grave aux fraises alors qu’elle conduit sa bagnole.

Youpi.

A Princeton Plainsboro, Wilson est surexcité de voir House débarquer, plus en forme que jamais, repassé. Et même qu’il a failli se raser.

Bon, mon petit Wilson, il est temps qu’on ait une conversation, tous les deux. Tu ne t’es jamais demandé pourquoi tu foirais tous tes mariages les uns après les autres ? Non, parce que ça commence à être un peu louche, tout ça, l’air de rien… Surtout quand on voit ledit Wiwi cavaler chez Stacy une fois qu’il a arraché à House l’affaire « baiser à l’hôtel ».
Ptain, le pire, c’est qu’il s’énerve grave, le gars Wiwi. Bé dis donc, hein ? On sait bien que c’est lui qui a ramassé House à la petite cuiller après le départ de Stacy (et que c’est encore lui qui va le ramasser après ce qui l’attend) mais tout de même.

Roh, et puis il est bien mignon, mais quand Stacy lui demande pourquoi il est si vénère :

Wilson : Because you’re married !
Stacy : Not to you !

Merci !
Enfin, à la décharge de Wilson, Stacy n’a vraiment pas l’air de se rendre compte à quel point elle l’a mis en miettes, son homme des cavernes, quand elle l’a quitté.
D’ailleurs, elle me gonfle, à ne pas savoir ce qu’elle veut. Allez hop, aux barbaresques !

Au milieu de ce charmant débat, House, lui, s’agace de voir que quelqu’un a dévoré tous ses Z’animos. Mmmh, c’est bon, ça, les Z’animos !

Oh pis tiens, si on titillait un peu Foreman, aussi, en passant ! Réponse automatique :

Foreman : Cuddy just put me here to make you miserable. In another two days, you can come back to making yourself miserable.

Tellement juste. 😉

Bon, sinon, décidément, House a besoin des conseils de son Wilson. Mieux que ça, sachant que ce dernier a rendu visite à Stacy, vite, vite, faisons-le parler. Ah zut, la porte est fermée à clé.

House : I know you’re in there ! I can hear you caring !

Qu’à cela ne tienne, passons par le balcon. Et là, on trouve Wilson en train de rouler deux énormes joints ! Pour une patiente, ahum.

Blablabla, Wilson pense que House doit montrer à Stacy qu’il est sérieux.

Le psychopathe accuse réception du conseil, et se retire noblement dans ses quartiers.

Wilson : House !

Lol ! Ce furoncle lui a chouravé un oinj !

Bon, rapidement, il s’avère que la Perfect Mum est sous ritaline, les médocs dont les Amerloques gavent leurs gamins quand ils ne sont pas sages. Voilà des petites pilules sympathiques qui avaient moyennement réussi à Lynette Scavo, par exemple. Cocaine with PG rating, comme dit House.

House : All the cool moms are taking it.

Bon, mais il n’y a pas que ça, sinon, ce ne serait pas drôle.

Entre deux, de son côté, House fait le mouvement décisif en direction de Stacy qui range son bureau, prête à rentrer chez son petit mari de manière définitive.

Stacy : I love Mark.
House : You love me more. I don’t want you to leave.

Hinhin.

On repasse à la Perfect Mum qui quitte l’hosto, mais à peine est-elle sortie de son fauteuil roulant qu’elle s’effondre.

D’office, le téléphone sonne chez le sieur House qui m’a l’air bien couche-tôt, tout à coup.

Et pour cause.

Ho… ly… cow… Le jugement dernier est proche. House a couché.

House : Well, the patient’s stable. It can maybe wait a half hour.

Tsss tsss !

Et pendant ce temps-là, à Princeton Plainsboro, Chase s’amuse à torturer Cameron car il a vu House partir avec Stacy et, d’ailleurs, House se fait un peu attendre, là tout de suite, maintenant, comme c’est bizarre.

La tronche de Cammy quand House débarque en chantant, c’est énorme !

C’est là que se produit l’irréparable. Cameron n’a toujours pas fait son test du sida depuis l’accident avec le sang du patient séropo. Du coup, House met les petits plats dans les grands. A peine les deux grands ont-il quitté la pièce que :

House : Cameron… I love you.

Ultimate. Sérieux. Du très très grand House. On le voit quand même nettement prendre son élan. Tout ça pour qu’elle reste bouche-bée et qu’il puisse lui coller un bâtonnet dans le bec histoire de faire son test du sida qu’elle a négligé.

Complètement flippée, la pauvre.

Bon après tout ça, le problème, c’est que Stacy n’a pas l’air très partante pour parler à Mark.

Ouch. Pauvre Greg. Ca fait mal. Je crois que c’est là qu’il percute. Pourtant, je suis sûre que dans une autre vie, il aurait adoré être utilisé comme toy boy.

Ah ! Attention ! Cinq, quatre, trois, deux, un, zéro.

Ca y est. House a repris le contrôle du service. Hé hé hé.

House : Your reign of terror is over. Mine has just begun.

Après ça, House reçoit la visite de la petite blondinette made in Perfect Mum…

Ca paraît assez anachronique de le voir la balader par la main pour la ramener à l’ascenseur. Et le voyant boîter :

Stella : Is it why you’re so sad ?
House : Oh, aren’t you adorable.

Arf.

Autre visite sympathique, celle de Mark qui se rend bien compte que Stacy s’éloigne, parce que notamment, il la repousse malgré lui.

En fait, et ça c’était clair depuis le début : Mark reproduit exactement ce que House a fait avec Stacy. Et ils le savent tous les deux.

Mark : How did you get passed that ?
House : Didn’t.

Ce qui nous donne une course pathétique des deux estropiés dans les escaliers, House essayant de se débarrasser de la vue gênante du mari de son amoureuse.

Entre deux, mine de rien, il faut traiter Mrs Perfect Mum. Qui est de moins en moins parfaite, d’ailleurs. Cette taupe-là suivait un traitement de fertilité pour faire plaisir à monsieur son époux tout en s’enfilant quand même des pilules de contraception en loucedé. C’est joli, ça. House l’a compris.

House : You don’t have to lie to me. We’re not married.

Mais elle n’en démordra pas. Elle tient à sauver les apparences et son mariage, quitte à y laisser un bout de foie.

Margot : Could I die on the table ?
House : Could you die if you told him the truth ?

House le confie plus tard à Wilson, il trouve romantique que la gonzesse renonce à la moitié de son foie pour sauver son mariage.

Encore une confrontation au menu, celle de Cameron qui vient chercher ses résultats. House lui tend d’abord une enveloppe factice, ce gros bâtard, avant de lui donner la vraie, ouverte.

Cameron : You won’t read your mail but you open mine ?

L’a pas pu s’empêcher.

Cameron : The most important letter in my life and… you’re still an ass.
House : Yeah. Comforting, isn’t it ?

Difficile de remarquer que la chemise de House est plus froissée que jamais. Et que l’intense réflexion dans laquelle il était plongé lorsque Cammy est entrée n’est pas de très bon augure.

Pas de bol, Stacy s’apprête pourtant à lui annoncer qu’elle va parler à Mark et rester ici avec lui. Mais non. House ne veut pas.

House : Mark is willing to do whatever it takes. I’m not. Never was.
Stacy : Oh, now you’re introspective ? Weren’t so analytical the other night.
House : You were happy with Mark. You’ll be happy again.
Stacy : Shut up about Mark. What the hell’s wrong with you ?
House: I can’t make you happy !
Stacy : What ?

House : How do you think this is gonna end ? We’ll be happy for what ? A few weeks, few months. And then I’ll say something insensitive, or I’ll start ignoring you. And at first it’ll be okay. It’s just House being House. And then at some point, you will need something more. You’ll need someone who can give you something I can’t. You know I’m right. I’ve been there before.
Stacy : It doesn’t have to be.
House: It does. It does. I dont’ want to go there again. I’m sorry, Stacy.

Quel… gros… con. Mais bon. S’il ne l’était pas, ce ne serait pas drôle. Et ce ne serait pas House.

Et de toute façon, ça ne sert à rien de s’énerver après lui. Wilson le fait très bien pour nous.

Wilson : You have no idea why you sent her off !
House : Don’t do this.
Wilson : This was no great sacrifice ! You sent her away because you’ve GOT to be miserable !
House : That kind of psycho-crap help get your patients through the long nights ? Or is it just for you ? Tough love make you feel good ? Helping people feel their pain ?
Wilson : You don’t like yourself. But you do admire yourself. It’s all you’ve got, so you cling to it. You’re so afraid if you change, you’ll lose what makes you special. Being miserable doesn’t make you better than anybody else, House. It just makes you miserable.

Ah la la, mon pauvre Wilson. Il faut te faire une raison, on ne le changera plus. C’est vrai qu’il est méprisable, à gerber, même. Mais au fond, tout au fond, il sait depuis le début que sa démarche avec Stacy était vouée à l’échec.
Et puis il est comme tout ces gens qui sont terrifiés à l’idée d’être heureux et de vivre une vie normale… je peux le comprendre.

Moralité, en route pour la grande dépression. Je sens que notre House va être gratiné, ces prochains épisodes.

Ca tombe bien. Je veux le voir en chier. NOW !

Posted by on Août 20, 2007 in House M.D. | 4 comments

4 Comments

  1. C’est avec cette épisode là que j’me suis dit que ce type avait du faire quelque chose de grave pour "vouloir" rester dans cette état. T’as comme l’impression qu’il se punit lui même et on agit pas comme ça à cause d’un accident quelques années auparavent ou un problème avec ses parents, c’est beaucoup plus profond et grave que ca a mon avis.

    Je sais pas ce qu’il a, pour moi, soit il veut etre malheureux pour se punir de quelque chose soit un évenement, une personne, ou bien autre chose lui a fait comprendre qu’il pourrait jamais etre heureux et c’est impreigner en lui.

    C’est pas de l’autoflagellation par pur plaisir d’etre misérable, ya une cause dérrière tout ça et je la connait toujours pas, il me reste 3 épisodes à voir et j’pense pas que j’aurais la réponse d’ici là.

    Il cache quelque chose, j’en suis sur.

  2. Disons que clairement, on dirait qu’il manque une pièce au puzzle…

    Ou alors il est complètement siphonné…

  3. Sûrement.
    Et je me demande si on en saura plus un jour. En même temps, un House heureux en ménage, je ne suis pas sûre que ça m’intéresse 😉

  4. Disons que ça pourrait être comme la patte. Sympa de le voir pendant un ou deux épisodes, avant de redevenir le misérable machin qu’on a l’habitude d’aimer.

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