304 : Lines in the sand
Holy frakamole ! Ces deux épisodes, juste… ENORMES !
Ca fuse de toutes parts. Ici, on se retrouve avec un patient qui ne met pas franchement à l’aise. Adam, dix ans, très très autiste. Genre il ne parle pas, rien.
A côté de ça, du côté des répliques culte, on ne les compte plus. Entre House et sa moquette et la petite copine blonde qui ne lâche pas prise… D’ailleurs, on a beau se dire : « Naaaaan, il le fera pas », difficile de ne pas remarquer que ça l’amuse beaucoup, voire qu’il en tire une certaine satisfaction. Ce qui est quelque peu compréhensible, étant donné, il faut bien le dire, la vie de merde qu’il a.
Alors donc, en plus de cela, il nous tape un putain de caca nerveux parce que… Cuddy a fait changer la moquette. SA moquette. SA moquette avec SON sang dessus ! Et ça, alors, c’est juste pas possible, il ne peut pas travailler dans cette pièce sans cette moquette.
(On réfléchit dix secondes, façon Cameron et on se dit : Oh my God, soit ce type est vraiment COMPLETEMENT siphonné et obsessionnel, soit c’est uniquement un petit jeu de pouvoir entre lui et Cuddy… Soit c’est les deux.)
Ca tombe bien, pas du tout disposée à céder à ce caprice de star, Cuddy dit non.
Et elle le renvoie à ses consults, particulièrement gratinées, si je puis dire.
Heureusement, la blondinette est de retour et… roh, zut alors, elle a un vilain rhume, elle aussi.
Pincez-moi, je R??VE !!!
(Tain, même quand il sourit, il est flippant. J’adore ! )
Bref, hors de question de bosser dans son bureau, du coup, le voilà à squatter le hall avec son tableau blanc, à brailler des termes pas super sexy histoire de faire chier un max de monde. Puis c’est au tour du bureau de Wilson (à plusieurs reprises, ce qui nous a valu, au Dark Side et à moi, des crises de fou rire assourdissantes), à une salle de réunion qui comme par hasard est justement réservée par Cuddy.
C’est là qu’alors que Cuddy lui fait la leçon concernant cette gamine qui, affirme-t-elle, le harcèle, il se plante derrière la vitre, et hurle :
« YOU CAN’T STOP OUR LOVE ! »
Et comme rien n’est jamais trop déplacé pour House, il en vient à occuper la chapelle.
House : Come on in, brothers and sister. Welcome to the house of the Lord !
Un House total défonce, des Kids très gênés… la scène parfaite.
House : We have been blessed with the miracle of a new symptom. Brother, can you testify as to why this poor child’s eyeball rolled back into his head ?
House : It is easier for a wise man to gain access to heaven !
A hurler de rire. D’autant que Hugh Laurie parvient tout de même à réaliser le prodige d’imiter un Américain qui lui-même imite un prêcheur très très sudiste. Ouaouh.
Bref, vous l’aurez compris, il lui faut cette moquette. Ce qui nous vaut une deuxième salve de complot entre Wilson et Cuddy, sur le thème : « Faut-il ou non céder au dangereux psychopathe ? »
(Je ne voudrais pas avoir l’air d’insister, mais ils sont bien mimis, tous les deux… Oui, très très. Ils n’ont sans doute pas encore percuté que s’ils ont envie d’embêter House, ils n’ont qu’à fricoter un peu, ça lui fera passer l’envie de faire chier pour un bout de moquette tachée.)
Pour en revenir à la petite chaudasse, et ce, avant de passer au patient du jour, tout de même, une scène fabuleuse. Alors que House s’apprête à rentrer chez lui, avec sa petite veste en cuir de rebelle ( ), hop, cadeau !
Alors, il essaye vaguement de la faire fuir, tout ça, mais à peine commence-t-on à se faire un peu de souci étant donné les lieux et la manière qu’elle a de le chauffer à MORT que Cuddy débarque en faisant claquer ses talons et fait déguerpir la péronnelle qui s’en va en roulant des hanches.
Bien vite, House l’accuse d’être jalouse.
Cuddy : I’m ovulating. Let’s go.
Ce qui m’évoque cette excellente conversation, toujours sur le même sujet.
Cuddy : Your girlfriend called the clinic 15 times looking for you today !
House : Huh ! A lot to discuss, china patterns… ( )
Cuddy : House, she is a stalker !
House : Right ! Couldn’t be that she finds me interesting, attractive. Has to be that she’s insane.
Cuddy : She’s called you 15 times ! Your mother is not that interested in you ! ( )
House : Well, maybe I’d be better adjusted if she was !
Arf. C’est pas possible !
Au final, pauvre House. Alors que très sérieusement, il va parler à la petite (même si je le soupçonne très fortement d’en rajouter un max histoire que l’écervelée capte bien le souçaïe), il découvre que… ben qu’elle pleure « blanc ».
Pas de bol… en fait, à Fresno, elle a été prise dans un tremblement de terre et a respiré un truc, des spores, je crois, qui ont agi sur son cerveau et l’ont totalement désinhibée.
« Damn ! DAMN ! »
Ben oui, hein ? C’est qu’il s’était bien pris au jeu et que c’était quand même super flatteur, cette histoire de groupie.
Bon, je vais peut-être réussir enfin à parler du patient du jour. Adam, on a dit. Ca rigole nettement moins, de ce côté-là. Non, ça hurle, ça se débat, ça ne comprend rien, et surtout, ça ne peut pas dire où ça a mal.
Par contre, ça déchire tout à la PSP… Tssss…
Bref, ce qui est surprenant, dans cette histoire, c’est que cette fois, à la surprise générale, House ne tarde guère à aller trouver le patient, qui n’a pas très envie de respirer dans le petit masque pour se faire endormir.
House : For the LOVE OF GOD ! Can’t somebody shut that kid off ??? (Il n’y a que lui pour oser sortir ça face à un gamin autiste en train de hurler.)
Enfin, House prend les choses en main… en l’occurence, il chope le masque, respire deux ou trois fois dedans…
Wilson : Out of vicodin ? ( )
… et réussit à endormir le gamin comme ça, sous VOS applaudissements.
House : Monkey see, monkey do.
Cette petite défonce maison nous vaut ensuite un House encore plus délirant que d’habitude.
On découvre quand même bien vite pourquoi House s’intéresse tant à ce cas. En fait, il ne s’en cache même pas.
House : Why would you feel sorry for someone who gets to opt out of the inane courteous formalities which are utterly meaningless, insincere, and therefore degrading. This kid doesn’t have to pretend to be interested in your back pain, or your excretions, or your grandma’s itchy place. Can you imagine how liberating it would be to live a life free of all the mind-numbing social niceties ? I don’t pity this kid. I envy him.
Wilson, lui, comme toujours, nous apporte un éclairage supplémentaire.
Wilson : Why do you think he took this case ? Because he believes these parents ? Because he wants to help a young boy ? He sees himself in this kid and he’s trying to help himself. He doesn’t want this, he needs it.
Et ensuite, à House lui-même.
Wilson : You’re not autistic. You don’t even have Asperger’s. You wish you did, it would exempt you from the rules. Give you freedom, absolve you of responsibility. Let you date 17-year olds. But most important it would mean you’re not just a jerk.
Ca calme. Bien triste, tout de même. Enfin, en tant qu’inadaptée (pas à un tel niveau que lui), ça a tendance à me retourner l’estomac de le voir se débattre comme ça dans un monde dans lequel, clairement, il n’est pas à sa place. Et dans lequel il ne sera jamais à sa place. Bien trop intelligent, et bien trop sensible, quelque part. Et bien trop amoché. Par quoi ? Je me le demande toujours. Par son enfance de gamin unique trimballé de pays en pays ? Par l’intransigeance de son père militaire ? Je ne sais pas, clairement, il y a plusieurs trucs à fouiller et à découvrir, je pense…
Pour en revenir à notre petit patient, House finit quand même par capter suffisamment son attention pour lui faire identifier la source de son empoisonnement : le sable de son jardin dans lequel se trouvaient des parasites de raton-laveur. (« Then a racoon came in… » Raaaaah, Joey Tribbiani, sors de ma tête !!!)
Et alors qu’une fois guéri, le petit s’en va, accompagné de ses parents, House nous sort cette réplique qui tchue.
House : First tongue kiss, an 8 on the happiness scale. Your child being snatched back from the brink of death, that’s a 10. They’re clocking in at a very tepid 6.5 because they know what they have to go back to.
Et là, le gamin s’éloigne de ses parents, s’approche de House…
Le regarde dans les yeux…
Et lui file sa console.
Sous les yeux des parents en larmes, puisque c’est la première fois qu’il regarde quelqu’un dans les yeux.
Wilson : That was a 10.
Gloups. Enorme. Le tout alors que lorsqu’il bosse dans le bureau de Wilson, House se moque extrêmement méchamment d’un petit cadeau offert à Wiwi par une de ses petites patientes décédée depuis.
Finalement, Adam, c’est le seul patient à l’avoir atteint à ce point, jusque là. C’est d’autant plus chouette.
Et au final, vous savez quoi ?
Eh ben House récupère sa moquette.
Cameron : All change is bad ? It’s not true you know.
Et vous savez quoi d’autre ? Eh ben j’adore cette fin.
Magnifique épisode, aussi hilarant qu’il est intense et émouvant. Pfiou. Ces reviews à rallonge m’épuisent, mais je ne sais jamais où couper, là-dedans. Déjà que je fais l’impasse sur toutes les méchancetés que House sort à Cuddy concernant son hypothétique grossesse. Promis, dans la prochaine review, je caserai ça !
Et pour finir, cette fois, trois très jolies références cinématographiques. Bon, pour une, il a fallu que je cherche, j’avoue. Quand House fait le souk chez Cuddy pour récupérer sa moquette, il crie « Attica ! ». Thank God, c’est tiré d’un film avec Al Pacino, « Un après-midi de chien ». Ensuite, quand il sort le superbe « Hello, my pretties », c’est bien sûr inspiré du Magicien d’Oz (une réplique de la sorcière !).
Et le sublime « We both know you belong to Victor » qu’il sort à Ali avec une ironie superbe, c’est bien entendu une allusion à Casablanca.
House, c’est le John Crichton de Princeton Plainsboro.
Purée, c’était long, mais c’était bon ! A la hauteur de l’épisode ! 🙂
Quelques épisodes de merde, histoire que je me repose, je ne dirais pas non ! 😀
(Comme je le disais à Marge tout à l’heure, une semaine sans lui, ça va être les vacances ! Surtout qu’il commence à mettre nos nerfs à rude épreuve, le salaud !)
Qu’est ce que j’ai aimé cette épisode, le coup de la moquette est carrément hilarant, que ce soit au milieu de la clinique ou dans le bureau de wilson (et même de cuddy XD) j’étais éclaté, mais le coup de la chapelle, c’était ultime, j’arrète pas de me regarder l’extrait sur youtube, hilarant.
J’aimais bien le p’ti jeu avec la blondasse moi, dommage qu’elle était malade même si a la fin elle foutait un peu les ch’tons quand même.
Pour ce qui est du petit, j’adore la relation que house tisse avec les gens "anormaux", la c’est un autiste, la dernière fois c’était la dame qu’on croyait skizo, la prochaine fois c’est une petite dame qui lui tiens tête. Il a grave envie qu’on arrête de le blamer pour ce qu’il est quoi, si il était malade il aurait une excuse et on le ferait pas chier, il a une énorme envie de liberté. Peut etre d’ailleurs parce que quand il était petit il a du passer son temps à suivre son père et n’a pas pu faire ce qu’il voulait.
Déffinitivement dans mon top 5.
Inadapté, tout simplement. Quand on est comme ça, on flaire vite ses congénères. Et même si on en a pas trop envie, on est attiré par eux. Moi, j’ai un sixième sens pour repérer les génies. C’est curieux, mais s’il y en a un dans une pièce au milieu de dix personnes, il y a de fortes chances que je ne vois que cette personne. C’est un problème, d’ailleurs.
LoL! Pareil pour moi, dès que je rentre dans une pièce, je ne vois que les personnes riches, intelligentes, belles, humbles et simples à la fois… bref je ne vois que moi… 🙂
ok où qu’est est la sortie encore?
(pas à droite… donc par là… bougez pas je vais trouver tout seul…)
Je me demande comment tu arrives encore à poster sur le blog d’une médiocre telle que moi. 😉
C’est grâce à mon côté humble… ma grand modestie aussi… peut être qu’un jour tu seras mon égale… 😉
(non, non, bougez pas… je connais le chemin maintenant…)
Je l’ai trouvé magnifique ce petit autiste… tellement présent, grosse personnalité malgré l’absence de contacts avec les autres… pfiou renversant!
Ouais. Je n’ose pas me poser de questions sur l’acteur…
Tout pareil, je ne sais trop quoi penser à ce sujet…???
Il a joué dans SFU (5eme saison épisode 5)… moi je n’ai pas vu SFU… ça aide?
Me souviens pas du tout.
Ooooh la chaudasse est la charmante Leighton Mester alias Blair dans Gossip Girl!
Un joli brin de demoiselle!!!:D
Bisous la sorcière
la "chaudasse" a surtout joué dans la série surface (seulement une saison de 15 épisode, non renouvellé, j’avais bien aimé pourtant!! elle était très bien dedans!!)
bon, sinon, j’avoue que l’épisode est assez bluffant!! je crois que c’est un des épisodes où le côté comique et intense est le plus fort!!! sérieux, je crois que house ne m’a jamais autant fait rire, avec ses pitreries ses répliques cinglantes mais aussi avec le petit jeu qu’il fait avec la petite jeunette!! je trouve d’ailleurs très logique qu’il soit décu à ce point de trouver qu’elle était malade, en fait (et je trouve très logique qu’elle le soit aussi, très bien rendu!!)
mais par contre, moi, wilson qui va voir cuddy, je l’ai vu plus comme une partie du plan de House!! limite il ne lui a pas donné le livre pour qu’il aille voir cuddy!! et moi, quand j’ai entendu ca la première fois dans le bureau, j’ai été tellement décu de penser que ce pourrait etre ca!!!
Je me dis que Wiwi ne veut plus jouer le jeu de House depuis le coup de la guérison ratée… non ?
moi, c’est le fait qu’il aille le voir juste après, avec justement le livre qui me fait dire ca!! et il lui balance un uppercut aussi violent parce qu’il ne croie vraiment pas qu’il a le truc d’allenberg (??)
et pareil, quand il parle à cuddy dans l’escalier (j’adore : "unless you want to make out?!"…) je me dis que s’il ne veut pas que house le voit, c’est parce qu’il ne veut pas que House sache qu’il fait ca!! il sait qu’il joue le jeu de house, mais ne veut pas qu’il le sache!!
J’ai pas tout compris, mais c’est sans doute parce que pour moi, ça remonte déjà à un moment.
Encore une fois un épisode grandiose ! Je me demande si on n’a pas battu un genre de record de fous-rires déments !
Ce type est un dieu !
(et en plus il a eu un vachement plus chouette cadeau que ceux de Wilson 😀