[SUPERNATURAL] 613 : Unforgiven

Pfff, je suis tellement crevée en ce moment, j’ai tellement l’impression d’être débordée par tout qu’il n’y a rien de plus plaisant que se couler le soir devant une vieille série pas trop fatigante à regarder. Du coup, j’ai bien apprécié cet épisode malgré quelques facilités un peu révoltantes pour nos Weuh qui nous ont quand même habitués à plus de perspicacité. Je sais pas, moi, perso, je tombe sur une toile d’araignée géante chez la nana autour de laquelle tourne le drame du jour, je la déménage illico-presto !
Enfin bref. Une chose est sûre, c’est qu’on ne peut pas vraiment accuser SPN de lenteur, ces jours-ci. J’ai été bien aise de constater que du côté du Grand Truc, ça avance à la vitesse de l’éclair. Ca m’aurait trop frustrée qu’on nous nargue avec le fameux Mur censé trèèèès bientôt s’effondrer, oui mais quand, ah ah ah, tu te le demandes, hein, spectateur imbécile ? Eh bien non. Sammy Boy se met à grattouiller la fameuse fortification érigée par Death à toute biture. Normal, Sammy culpabilise, on lui cache des machins alors que lui veut tout savoir des vilenies dont il s’est rendu responsable. C’est un peu irritant parce qu’on a quand même envie de lui crier que ce n’est pas vraiment lui qui a commis tout cela mais une sorte de coquille vide, mais bon. C’est Sam Winchester, quoi. Je le soupçonne de s’en vouloir à chaque fois qu’il écrase une fourmi.
Donc le Grand Truc gratte de bon coeur, ce que Death avait fortement déconseillé, d’ailleurs. Ce vieux grigou, des fois, je me demande s’il n’a pas placé cette grande Muraille de Sam exprès pour qu’elle se casse la gueule. Franchement, celle-là, vu la rapidité avec laquelle elle s’effondre, elle n’aurait certainement pas contenu les Mongols. (Ni même les Schtroumphs, si vous voulez mon avis.)

En égratignant les couches et sous-couches, Sam-le-Pur finit donc par découvrir quelques bricoles dont « il » fut l’auteur du temps où il était Sam-le-Sanguinaire, des trucs à vous faire dresser les cheveux sur la tête… enfin, sauf quand on s’appelle Papy Campbell. Mais nul doute que s’il avait été un peu mieux pourvu côté poils de tête, ç’aurait été le cas.

Oui, Papy est choqué. C’est sûr qu’il doit se demander comment sa douce Mary a pu engendrer pareil asticot !

Perso, j’ai trouvé très sympa la réalisation façon film noir des flashbacks. Sam découvre son côté obscur, l’absence de couleur se justifie très bien. Et puis cette caméra nerveuse et saccadée, j’ai bien aimé.

(Et vas-y que ça trousse les gueuses… )

En plus, je m’étonnais justement qu’on lâche si tôt Sam-le-Sanguinaire, eh bien non. Cet épisode s’attache à l’explorer tout en développant Sam-le-Pur. Bel exercice pour Jared Padalecki que j’ai rarement vu aussi en forme. (Même si je regrette ses anciens cheveux.)

Et puis il nous délivre quelques répliques tout à fait Nutella.

Sam : Family just slows you down.

Sympa pour Papy qui est là, sympa pour le frangin qui n’est jamais très loin, bref, SYM-PA, le gus !
Par contre, encore une fois, je suis déçue par le monstre de la semaine. Pas très impressionnant. Enfin disons que ça aurait pu être bien plus, bien mieux, même si l’histoire des personnages est poignante comme tout.

(Chouette duo avec Mitch Pileggi, ça fonctionne super bien.)

Arachne, hein ? J’ai évidemment pensé au Seigneur des Anneaux, comment m’en empêcher ? J’ai bien compris que le but du jeu était de faire de ces créatures mythiques des machins vaguement humanoïdes mais c’est quand même nettement moins flippant que Frodon qui se fait enrouler sous nos yeux dans une jolie toile blanche, non ? Bref, ça, je n’ai pas accroché, c’est dommage.

(Par contre, voir Sam descendre sans moufter toutes les victimes moribondes, ça, oui, c’était atroce.)

Et Dean ?

Eh bien Dean hallucine tout debout, ramasse les morceaux, pour changer. Et amuse un peu la galerie, aussi.

Dean : What are you watching ?
Sam : Just trying to catch up. So… Mel Gibson really took a turn this past year, huh ?
Dean : Or he’s possessed. Seriously, think about it.

Et quand Sam tombe raide parce que le Mur vient de se fissurer, c’est pour sa pomme, of course.

Très chouette scène de fin, fait bien froid dans le dos… ça donne envie de voir la suite, pas de doute !