204 : The kindness of strangers
Bon ben, une fois de plus, on se fait solidement chier, amis superhéros. A part le « oh, shit ! » de la fin de l’épisode, ben le petit train-train de nos petits surdoués, c’est quand même très très boring.
A commencer par le remake de trois hommes et un couffin que nous font Suresh et Parkman (que j’adore, pourtant, ce gros cornichon).
Faudrait peut-être qu’ils envisagent de déscotcher un tout petit peu Molly parce que ça devient chelou, leur affaire.
D’autant qu’une scène sur deux, j’ai envie de soit leur taper la tête l’un contre l’autre (celle-ci s’y prêtait d’ailleurs superbement bien), soit de buter la gosse.
Pfiou. Les enfants, je vous jure.
En parlant de morveux, c’est pas que je sois mécontente d’avoir des nouvelles du jeune Micah ni de le voir dans les jupons de Tata Uhura sympathisant avec ses cousins…
… mais la godiche, là, qui fait griller ses hamburgers, hormis le fait qu’elle ait un pouvoir trop fortiche (copier ce qu’elle voit à la télé, à moi, à moi !!!) qui fait d’elle l’ultime ninja potentiel…
… ben elle est foutrement pénible !
Et puisque définitivement, cet épisode est placé sous le signe de la nouvelle génération (quand ce n’est pas de l’ancienne), les petiots Petrelli, moi, là, déjà je me méfierais ! Ils ont l’air bien mimi, mais je m’attendais presque à ce que le plus choupinet des deux crame la maîtresse sur place !
Avec ça, il a un petit air de son tonton Peter !
Bon sinon, grand moment de cet épisode : la barbe de Nathan est enfin là où elle devrait être… A LA POUBELLE !
Jolie scène d’ailleurs avec Mama Petrelli.
Au fond tout le monde sait qu’elle se dénonce alors que ce n’est pas elle qui a tué Papa Nakamura, reste à savoir pourquoi. M’est avis qu’elle protège Nathan, mais pourquoi et comment ? Non lo so.
A part ça, du côté de Claire Bennet, c’est toujours n’importe quoi. On est contents pour Claire qui a un petit copain qui sait voler et qui est capable de convaincre ses chéries de se jeter du haut de « Hollywood ». Il n’y en avait qu’un, et il fallait que ce soit lui qu’elle se chope.
Et en passant, quand il vole, ça fait quand même trop gravement penser à Nathan…
Sinon, personnellement, je commence à me demander si Papa Bennet ne serait pas capable de se flinguer lui-même pour protéger sa fille…
Il nous a déjà pratiquement prouvé qu’il pouvait le faire.
Enfin, venons-en à ce qu’il y avait de moins chiant dans cet épisode… ce qui ne veut pas dire que c’était palpitant non plus.
Mon ami Sylar est de retour !
Forcément, une fois que Nikki et Paolo… euh… Maya et Alejandro repêchent Gabriel (« Like the angel ? », oui, mon petit vous avez tout compris, et mère-grand, elle a de grandes dents juste pour faire joli… ), ça devient tout de suite muy interesante.
Même si elle nous fait pour la 87ème fois en quatre épisodes le coup des larmes de croco… ben voilà mon Sylar dénué de pouvoirs mais avec une vraie bomba sous la main. Comme c’est commode, pour voyager. Surtout quand c’est dans la voiture volée de Claire Bennet !
Bref, ça, et puis bien sûr la petite révélation bien sympa de la fin de l’épisode. Sur la photo des douze samouraïs, on trouve Bob, le poto à ce boulet de Mohinder…
et… et… papa Parkman !
Qui par le plus grand des hasards se trouve être le… le… ?
… croquemitaine de Molly !
Bon, c’est bien gentil, tout ça, mais malheureusement, ça manque de liant, d’onctuosité. C’est tout liquide avec des gros morceaux tout durs dedans, c’est pas digeste pour un centime, bref, c’est de la grosse soupe qui tache.
En plus, sans Hiro sur lequel taper et sans les épaules de Peter Petrelli, c’est encore pire.
Très honnêtement, je trouve ça de pire en pire. On dirait qu’ils ont juste la bonne recette, mais qu’ils mélangent les ingrédients n’importe comment.
Enfin, nul doute qu’il y en a à qui ça plaira, et tant mieux pour eux, mais personnellement, je commence à me fatiguer de ces grosses ficelles.
Le problème de Hereos c’est la gestnio du rythme de la saison et même d’un episode. Ils savent pas faire. A pas vouloir avancer trop vite, ils avancent pas du tout. Et ils se rendent compte qu’en 45 minutes il faut que les Hereos se retrouvent dans New York, Sylar et Peter se battent, sauver New York et lancer le cliffanger pour la saison 2.
Là c’est pareil, ils nous les separent de nouveau (du coup il faut utiliser des grosses ficelles pour les lier), ils veulent introduire des nouveaux, conclure les trucs rester en supens dans la saison 1 et lancer les intrigues de la saison 2.
"En plus, sans Hiro sur lequel taper et sans les épaules de Peter Petrelli, c’est encore pire"
Voilà qui résume mon point de vue, tiens ^^. J’attendais qu’une chose dans cette épisode, c’était de les voir, tous les deux (avec Sylar ce sont mes favoris). Ben non… Me suis un peu faite chier, à part pour les intrigues avec la famille Petrelli. Même que Mama m’a presque émue aux larmes quand elle a dit à son aîné qu’elle n’était pas prête à perdre un autre fils… Intriguant.
Par contre, sur la photo de l’ancienne génération là, à côté du paternel de Parkman, ce n’est pas la maman de Brenda dans SFU ? Le nom de l’actrice m’échappe…
On dirait bien… elle change tellement de coiffures qu’à chaque fois je me fais avoir ! 😀