[SUPERNATURAL] 614 : Mannequin 3 : The reckoning
JE SUIS SCAN-DA-LI-SEE !
Nan mais oh. C’est quand même super abusé de nous faire ce coup-là !
L’autre Grande Nouille qui se met à se tortiller en beuglant sa mère, un cliff’ de ouf…
Et une semaine plus tard : ah ben non, ‘scusez, tout va bien, je me relève, m’époussette, claque une tape rassurante sur l’épaule de mon frangin et en voiture Simone !
MAIS WHAT ZE FEUCKE ??? REMBOURSEZ !!!
Fiou. C’est vrai, c’est agaçant, quoi. Et puis surtout, c’est facile. Au bout de six saisons, c’est trop abusé de nous appâter avec du spectaculaire quand au bout on a que dalle. Ca fait monter la pression et au final, on est déçu.
Bon, par chance, je dois bien reconnaître que les mannequins m’ont bien fait marrer. OK, ce n’est pas « Blink ». Mais c’était franchement rigolo. Oui, j’ai pensé à « Doctor Who » un peu plus que de raison, y compris aux Nestene… mais avouez que ces machins-là, même à la base, ils fichent un peu la trouille.
Iiiiik !
A part ça, on a un peu l’impression qu’il a fallu appeler à la rescousse Ben et Lisa pour remplir l’épisode dont l’intrigue est quand même ultra-lège et surtout vue et revue à maintes reprises. Alors oui, le coup de la nana hantée parce qu’elle s’est fait greffer le rein de sa soeur morte, c’était un ressort intéressant et je ne l’avais pas vu venir. Comme le dit si bien Dean : « Just when you think you’ve seen it all. »
Moi j’avais envie d’aller cramer ses poupées, à la morte. Vous voyez comme je suis conditionnée ? Mais très franchement, le reste était longuet, inégal, à la limite du chiant. Du coup, voilà mon Dean rappelé auprès de femme et enfant par l’enfant, justement, qui flippe parce que sa reum commence à aller courir le guilledou.
Ce doit être pour ça qu’elle s’est légèrement fait repulper les lèvres au passage, hum hum.
(Dean doesn’t approve.)
Dommage que cela se passe dans des circonstances qui semblent un peu forcées parce qu’il est évident qu’on ne pouvait pas quitter Ben et Lisa comme ça et que Dean est obligé de se sentir coupable de les abandonner.
Seulement voilà… ça n’avance guère, je dirais même que ça recule. Ce qui est frustrant, c’est que Dean ne semble pas se rendre compte que c’est trop tard, que le ver est dans la pomme et que la malédiction a touché le môme Ben sans doute dès le moment où il est allé le sauver des machins gluants, là, au début de la saison 3. Que quoi qu’il fasse, ce gamin est déjà grillé. Il est déjà un héros aux yeux du gosse et plus il sera absent et plus celui-ci comparera tous les copains de sa mère à Dean, ce qui sera forcément en leur défaveur. Et plus il voudra devenir comme Dean, c’est d’ailleurs déjà le cas. Il vaudrait bien mieux qu’il soit là, avec lui, pour l’accompagner dans sa vie de futur chasseur (ou de futur macchabée) plutôt que de le laisser dans la nature, surtout à l’âge qu’il attrape. Purée, il mue, ce môme, c’est du délire !
Non, il suffirait que Dean se jette aux genoux de la mère pour que celle-ci le reprenne ; son « What do you want from us, Dean ? » est assez éloquent.
Seulement, un Winchester, c’est fier. Et un peu poltron sur les bords, aussi. Non mais sérieusement, le petit regard, le petit sourire de fierté qu’il cache à grand peine en voyant le grand garçon débarquer… des fois je me dis que c’est plus du fils que Dean est « amoureux » que de la mère. Perso, j’attends toujours qu’on découvre que c’est vraiment son fils, mais bon.
Oui, ce moment-là, Jensen le joue super bien. Et leur petite conversation était très chouette. Sérieux, il EST le père de ce gamin. Qu’il l’ait engendré ou pas.
Dean : I’m sorry, Ben, but this way you got a shot at living whatever life you want. You know, pick one, pick five. Because with me, there’s just the one road.
Ben : You’re a liar, Dean.
Dean : Excuse me ?
Ben : You say family’s so important, but what do you call people who care for you, who love you even when you’re a dick ? You know, you’re walking out on your family, right ?
Bien dit, gamin ! Que Dean le veuille ou non, il a une famille, et ça, ça ne se raye pas de la carte juste en serrant les mâchoires en se faisant des petits clips pathétiques dans la tête, les mains crispées sur le volant.
A propos de volant, la scène « Christine » de l’épisode était un poil grotesque, limite déplacée. Genre claquons un peu de comic relief histoire de meubler. Mais je m’esclaffe toujours de bon coeur quand Dean appelle la caisse son bébé.
Dean : You leave my baby alone !
M’enfin n’oublions pas que cette scène aussi désopilante soit-elle se solde quand même par la mort d’une innocente. Qu’est-ce qu’on se marre, hein ?
Bref. Disons que cet épisode visait sans doute à rééquilibrer la balance entre les deux frangins : oui, ils en chient tous les deux. Mais c’était quand même assez moyen, cette histoire.
La bonne nouvelle, c’est que l’épisode suivant, c’est la gro??e, la kolossale Dekonnade !
Ouéééé, je suis trop contente que tu rattrapes SPN ! \o/
Et sinon, cet épisode, heu?EUR? Bon, alors moi, les mannequins flippants, je marche toujours à fond ! Un rien m’effraie, je le crains. Ben et Lisa, ça m’a gonflée, vivement qu’il enfourne le môme dans la métallicar une bonne fois pour toutes et qu’on ne revoie plus miss sunshine !
Le coup du rein hanté, j’ai trouvé ça très bon aussi !
Tiens, ce serait bien que Lisa meure !
Cramée au plafond ?
Ah oué, pas con ! Encore que cramée au plafond, ça ne peut plus marcher, non ? Il fallait que ce soit Yeux Jaunes. Tiens ben il me manque, celui-là, il faisait un méchant plus que convenable !
Bon, il n’y a plus qu’à la faire bouffer par "Mother of all".
Oh ben j’avais entendu dire que le mythique Azazel de la saison 2 allait repasser faire un coucou, alors ce serait sympa, tiens !
Hi hi, moi aussi je me dis toujours que Ben est un Winhcester en puissance mais d’un autre côté je serais déçue s’ils nous faisaient un coup "facile" pareil…