409 : Game
Ouh là là, elle rame, la Sorcière, elle galère pour ses reviews, elle sait plus du tout où elle en est. (D’autant qu’elle a le moulin à paroles juste à côté qui jacasse toute la journée même quand elle est en train de regarder BSG, ce qui mérite, vous êtes d’accord, la peine capitale. D’ailleurs à l’heure où elle vous écrit, elle a un fond sonore constant. Hum.)
Bref, entre House, le dernier BSG qui va sans doute nécessiter une semaine de maturation avant que je puisse régurgiter un quelconque commentaire et les épisodes en retard de DH et Bones, c’est un peu le bordel, m’sieurs-dames.
Anyway.
Nous avons un patient du jour. Ce patient du jour, c’est Pete Doherty (à peu de choses près) qui gerbe ses entrailles dans une ruelle sordide où il vient de fracasser une guitare qui vaut environ deux ou trois reins.
(J’en profite pour dire que ça me fait toujours plaisir de voir le nom d’Eli Attie au générique. Ca me rappelle des bons souvenirs de The West Wing.)
Bref, Pete Doherty se retrouve aux Urgences, confiés aux tendres soins de la blonde Cameron, avant que House ne vienne le lui chiper.
(Désolée pour Cameron qui malgré ses trois années à sauter sur les genoux de tonton House n’est pas foutue de remarquer que ce gars-là a un gros souci, en plus de ses traces d’aiguilles sur les bras.)
En effet, Cuddy lui a intimé de choisir deux assistants parmi les quatre candidats restants. Et que ça saute.
Aussitôt la chose annoncée, c’est la panique dans les rangs. Vite, vite, à celui qui fera le meilleur diagnostic sur ce malade qui a surtout l’air d’avoir un peu abusé de substances hautement illicites. L’occasion pour House d’observer les réactions de ses troupes, surtout celles des deux nanas qui rivalisent de bêtise.
De manière amusante, Amber affiche d’emblée un mépris très intéressant à l’égard du drogué. Au point que House la convoque dans son bureau.
House : Why do you hate drug addicts ?
Amber : Your situation is different, you’re taking a necessary prescription. (Ahahah, quelle lèche-cul !)
House : I know. I’m fabulous.
Et puis le débat glisse sur son besoin presque maladif de gagner…
House : There’s something freeing about being a loser. Why are you afraid to lose ?
Amber : Mummy didn’t love me enough, daddy expected too much from me… something ! Let’s assume that’s true. I get how it can make me a screwed-up person. But how is my willingness to do anything to get the right answer bad for my patients ?
Incroyable comme ce discours, House pourrait l’avoir prononcé lui-même. S’il ne l’a pas déjà fait, d’ailleurs. Je me suis bien marrée dans mon petit coin, en revoyant ça. Surtout avec ce qui s’annonce. Uh uh uh.
D’ailleurs, je me demande jusqu’à quel point il ne s’en rend pas compte… Peut-être bien qu’il en est tout à fait conscient.
Et j’adore comme reprenant le contrôle d’elle-même en un temps record, Amber lui assène avec un petit sourire un coin, avant de s’en aller : »
Or put in terms that you can understand : how is it bad for you ? »
Vlan !
Elle est très forte. Entre nous, à côté, Thirteen ne fait pas le poids. Je l’ai une fois de plus trouvée désolante lorsqu’à son tour, elle passe à la question.
Thirteen : Drugs are always a mask for something else.
House : That’s the dumbest thing I’ve ever heard in my life.
Bien fait !
Bon, laissons de côté ce patient un peu ennuyeux et passons à la sous-intrigue du jour. Pauvre Wiwi, tout perplexe. Voilà qu’il s’est planté lors d’un diagnostic. Il doit annoncer à son patient (ancien maton et chasseur de trésor, dans une autre vie) qu’il n’est plus condamné, et qu’il n’a pas de cancer. Et devinez qui se glisse dans son bureau pour lui tenir la main pendant qu’il annonce la bonne nouvelle au monsieur ?
Mr McKenna : I don’t get it.
House : Cool.
Malheureusement, le monsieur ne prend pas du tout ça comme une bonne nouvelle. Au contraire, c’est terrible. Il n’avait plus que trois mois à vivre, avait pris ses dispositions, vendu sa maison, prévu de voir Venise. Ca ne va pas du tout, il est dégoûté, ce monsieur-là.
Et ça, alors, Wilson, comprend pas.
Moralité, cette carpette-là va proposer en loucedé de payer les 6000 dollars de frais de vente que M. McKenna doit payer sur sa maison qu’il ne vend plus, chose que House découvre à une vitesse proche de celle de la lumière. Toute cette histoire va déboucher sur une de ces formidables engueulades dont eux seuls ont le secret.
House : You think you can cure pain !
Wilson : You think you can avoid pain !
House : You think you’re responsible for every failure, for every patient’s boring life, for every friend screwed up !
Wilson : You don’t want to face it more than my patient does ! Dying’s easy ! Living’s hard !
House : That can’t possibly be poignant as it sounded.
Honnêtement, je ne sais pas comment House fait pour gérer tous ces conflits à la fois, en permanence. Ca doit être épuisant. Ca doit être pour ça que c’est un personnage de fiction. Parce que Wilson d’un côté, les Kids de l’autre, asticoter Foreman entre deux, torturer ses patients, et les menaces de mort de Cuddy en permanence, pfiou… En parlant de Cuddy, d’ailleurs, formidable la petite manip qui se met en place entre les deux. Acte I, House demande conseil à Cuddy (comme à tout le monde, d’ailleurs) sur qui garder.
Cuddy : You never want my advice. You spend your life trying to avoid my advice.
House : You’re a bureaucratic nightmare, a chronic pain in the ass and a secondary doctor at best.
Cuddy : Am I blushing ?
House : But you do… know this stuff.
Cuddy : Can we get this over with ? Taub and Kutner. Taub will stand to you, you won’t lik it but you’ll respect him. Kutner shares your philosophy of medicine, God knows I don’t need two of you but he will actually help you.
Acte II, House essaye de convaincre Cuddy qu’il lui faut les quatre car c’est grâce à leurs différentes personnalités qu’il est parvenu à comprendre que son patient avait… la rougeole.
House : She thinks the patient’s a loser. She thinks the patient’s a winner. A regular guy with a regular problem. He thinks he’s gonna be great when he’s all grown up and he thinks… what did you think ?
Kutner : Auto-immune…
House : Right. Less interesting but just as important.
Amber : We can’t all be right.
House : You’re all wrong. My mum always said that two wrongs don’t make a right. She never said anything about four wrongs. I always found that suspicious.
Cuddy refuse. Deux, c’est son dernier mot.
Acte III, le patient est soigné. House doit trancher dans le vif et éliminer deux de ses assistants. La première, c’est Amber. Logique. Elle lui ressemble trop.
House : You played the game better than anyone else here. But for the wrong reasons.
Amber : Reasons don’t matter as long as there’re results.
House : You were wrong. Twenty years ago, this was recorded by Jim Moskowicz who later became known as Jimmy Quidd. Loves kids. Apparently has a heart. Perhaps even a soul. If you’re gonna work for me, you should be willing to be wrong. Willing to lose. Cause you just did. You’re fired.
Pauvre Amber. Ca m’a fait de la peine de la voir pleurer…
Et puis, à ma grande joie, voilà House qui congédie également Thirteen. Non sans préciser que s’il avait pu, il l’aurait gardée.
C’est marrant de voir à quel point ça lui coûte de se séparer d’elles, lui qui renvoyait des dizaines d’aspirants collaborateurs juste parce qu’ils avaient une sale gueule.
House : Game over.
Acte IV, phénoménal. House médite pensivement dans sa salle de classe dont il n’aura plus besoin. Cuddy vient s’enquérir des résultats.
Cuddy : What the hell did you do ?
House : You told me to hire Kutner and Taub.
Cuddy : Because I knew you wouldn’t !
House : Woops.
Cuddy : I can’t let you hire two men !
House : That’s sexist.
Cuddy : You’ve already got Foreman.
House : Is he a dude ?
Cuddy : Hire a woman too.
House : Hire two women.
Cuddy : You can have the one that gives a crap about people.
House : They both do.
Cuddy : Great. Hire Thirteen.
Et alors que Cuddy tourne les talons et s’en va.
Cuddy : This was your plan all along ! At least the games are over.
House : How long have you known me ?
Oh… my… God. Je ne peux pas dire que je ne l’avais pas vaguement imaginé en cours de route, mais que Cuddy se dise, au débotté, qu’il faut lui conseiller les deux mecs pour qu’il engage une des filles, que lui s’en rende compte et fasse l’innocent pour retourner la chose à son avantage et récupérer in extremis Thirteen, wow. C’est du grand grand House. En fait, House, c’est un chat. Il a neuf vies et il retombe toujours sur ses pattes. C’est énorme.
Cuddy est très douée, mais House l’est encore plus.
Evidemment, pour nous, c’est l’horreur. On se croyait débarrassés de la pintade, ben pas du tout.
Du coup, au milieu de tout ça, le patient du jour passe un peu au second plan. Pas grave, c’était tellement jouissif de voir House attribuer des points selon son bon vouloir alors qu’il sait déjà très bien qui il va garder en priorité, que le reste, à part les démêlés de Wilson avec son patient et le petit duel avec Cuddy, on s’en fout complètement. Quel grand spectacle. Pas étonnant qu’ils aient décidé que ce serait le dernier épisode de l’année.
Bon, on progresse tout doucement. Plus que trois. *s’éponge le front*
La fausse joie quand il vire 13.
J’avais pas du tout vu venir le p’tit coup a la fin.
Je suis pas du tout d’accord. Je la trouve formidable Thirteen. Formidablement belle surtout. 🙂 (Je reconnais que son personnage fait un peu doublon avec Cameron quand même.)
Wep le retournement de situation avec le petit sourire de House et Cuddy qui s’en rend compte, j’ai trouvé ça fabuleux. Vivement la suite (de tes reviews et de la série).
Ah désolée, je suis totalement insensible aux charmes de cette demoiselle. Et pour le reste, formidable… ah ?
Moi c’est encore pire, je trouve qu’elle en a pas de charme. Fille passe partout, pas moche, loin de là, mais rien d’extraordinaire qui fait la différence. Pour preuve, elle est un clone de meredith grey et de kate dans lost, t’en trouve partout des commes ça.
Perso, je pense que contrairement à Cameron qui avait un vrai côté innocent et qui s’en est mangé plein la tronche, elle, c’est du chiqué. Ce côté poupée de porcelaine, très au dessus de la mêlée, ce n’est pas vraiment elle. Je pense qu’en fait, c’est une pétasse. D’ailleurs, dans l’épisode précédent, elle s’offre même une réplique un peu cracra quand House est attaché pour les prélèvements. Je ne la sens pas, cette nana, en dehors de toutes les autres considérations physiques. Cameron est pathétique (moins, maintenant), elle, elle sonne faux.
Airlock!!!!!
Grrrr je croyais en être débarrassée, même pas…
cool pour BSG, du coup tu feras la review quand je l’aurais vu, hein dis??
Faut quand même que j’essaye de l’attaquer aujourd’hui… 😉
C’est une affaire de goût mais je préfère nettement Thirteen à Cameron que j’aime nettement moins en blonde et qu’on voit finalement très peu dans cette saison. Je la trouve plus fraîche. Mais c’est vrai tu as raison elle sonne assez faux. Elle a de faux airs de (faux) mystère. On verra comment se termine cette saison.
J’ai vu l’actrice qui joue Thirteen dans The Black Donnellys avant. Cela m’a peut-être influencé… Cette série n’est pas terrible, à part un premier superbe épisode.
Ah oui, donc c’est vraiment physique… LOL (Plus fraîche et sans doute plus jeune. Ca joue. Pfff.)
Sorcière, you’re fabulous !!!
N’empêche que j’aimerais bien une petite histoie coquine et rigolote entre notre sick bastard et Cameron, ça sent le printemps, isn’t it ?
Ca ferait une bonne raison de rupture pour les deux petits, là. Parce qu’alors, dans la série zéro alchimie, ils se posent un peu là. Comme House a l’air d’être dans une saison où il fréquente »(une fille dans chaque épisode ou presque) », il y a peut-être une chance qu’il se chope Cuddy ou Cameron avant la fin. Ce serait trop drôle. LOL
Rhaaa là là oui, quelle scène géniale, quand Cuddy se rend compte que House est encore plus retors qu’elle 🙂
N’empêche que j’ai beau ne pas avoir de sympathie particulière pour 13, je suis contente qu’elle reste, parce qu’avec elle dans le coin, on va forcément avoir des scènes croustillantes?EUR? d’ailleurs j’imagine assez que si Cuddy insiste tant pour que House engage une nana, c’est pour ne pas avoir l’exclusivité des remarques sexistes de House, non ? Et que sachant ça (il vient de nous prouver qu’il voyait clair dans le jeu de Lisa, je le rappelle), il va en jouer?EUR? enfin en tous cas, je trouve que la présence de 13 peut être très intéressante pour la suite 🙂
Et à propos, Sorcière, j’ai bien l’impression que le soleil du week-end t’a mise en retard dans ton rattrapage de reviews Housiennes, non ? Comment ça, pas envie de replonger dans "Frozen" quand le soleil surplombe ENFIN nos contrées ? ^^
Enfin, "nos" contrées, je m’avance peut-être un peu trop?EUR? tu habites où (si ce n’est pas – trop – indiscret, je sais que tu distilles les infos à ton sujet de façon très parcimonieuse) ?
C’est indiscret… 😉 Et puis si tu ne l’as pas remarqué, mes week-ends sont chargés avec Doctor Who et BSG… Et j’ai quand même réussi à caser un House… (je crois que les gens n’imaginent pas le temps que ça prend de regarder ET reviewer un épisode de House ou de BSG… )
Oups, je voulais pas te vexer :-\
Je sais bien que c’est du boulot (enfin non, je ne sais pas, mais je crois que j’imagine assez bien), j’espérais juste que tu avais au moins eu le temps de profiter du soleil?EUR? parce que j’avoue, maintenant que je me suis mise à Doctor Who, je navigue "à l’aveugle" sur ton blog, histoire de ne pas être spoilée?EUR? je n’avais regardé que la catégorie House et, du coup, j’avais pas réalisé qu’il y avait eu?EUR? 12 notes postées ce week-end, désolée !
Non, non, je ne suis pas vexée, mais j’ai même posté une review de plus que d’habitude, et une Doc Who, une House et une BSG, en tout… six heures de boulot, ou presque. 😉 (Sans compter les jacasseries de ma grand-mère à côté, ahum.)
ah bah flute, je pensais avoir posté mon commentaire justement par rapport à tes reviews (en général!)
je me demandais un peu le processus de création, parce que je crois que tu prends des notes, n’est il pas?
en fait, ce que j’aime bien dans tes reviews, c’est le fait que tu insères (à 95% du temps) les dialogues et répliques parfaitement comme il faut! et les captures d’écrans servent souvent à illustrer parfaitement tout ça!
donc, c’est là où je me dis que c’est vraiment du boulot (certes jouissif, je pense, le côté analyse te plaisant beaucoup!)
en fait, ma seule vrai question : est ce que lors du tout premier visionage, tu ne penses pas du tout à une possible review? tu y fait abstraction?
Impératif que j’y pense dès le premier visionnage, justement. C’est là que je fais les captures d’écran. 😉 En fait, c’est rare que je voie un épisode deux fois pour reviewer. Je ne le fais que pour BSG (et encore, c’est récent, vu la complexité des épisodes) et House (par la force des choses, vu que je les regarde d’abord avec le Dark Side). Donc je fais les captures en regardant l’épisode, je prends des notes (les dialogues que je veux garder, et aussi des réflexions générales sur l’articulation de l’épisode et les symboles s’il y en a, ainsi que les moments « OMFG »). Si j’ai une réflexion rigolote spontanée, je la note tout de suite, ce genre de chose a tendance à disparaître en un clin d’oeil. Pour certaines séries je ne prends pas de notes du tout, ou quelques lignes. Pour BSG, Doc Who, House, et quelques autres, beaucoup plus. Après, c’est un gros travail de rédaction et de mise en forme qui peut durer une bonne heure, surtout pour House et BSG, et même Doctor Who. Certains épisodes de The West Wing m’ont également demandé beaucoup de travail. En revanche, celles de Bones, DH, Ugly Betty me prennent vingt à trente minutes, rarement plus. C’est dire le travail que je fournis ces derniers temps ! LOL Mais dès que je mets l’épisode en marche, je pense à la review. Disons que je pense beaucoup à l’épisode et à mon plaisir de le regarder, mais le travail structurel est déjà lancé en tâche de fond pour la future review. Il faut d’emblée que je sache sur quels aspects je vais mettre l’accent, et tout. On peut dire que regarder bêtement les séries, c’est fini, pour moi. 😀
ah ouais, c’est bizarre, je pensais que "regarder bêtement" avait l’avantage de la fraicheur!! parce que l’avantage, c’est que tu peux le regarder d’une traite, l’épisode, pas besoin de faire de pause!
j’avoue que mon premier visionnage (de n’importe quelle truc) je veux surtout pas m’interrompre, je veux le voir dans une continuité!
en même temps, si je voulais en faire une review après, les choses seraient différentes, mais je pense que à part les réflexions (rigolotes ou non) mais qui sont spontanés, je les noterais, mais pas plus!!
sinon, j’aime beaucoup cette parenthèse : "(par la force des choses, vu que je les regarde d’abord avec le Dark Side)"…
Ce n’est pas la recette absolue, seulement la mienne, celle qui me réussit le mieux. 😉
je me suis fait marrer en regardant le dernier épisode de House, parce que en le regardant, je me suis aperçu que parfois, je me demandais "comment tu allais reviewer ça, comment tu en parlerais!!"
j’avoue que ça m’a valu de me foutre de ma gueule 😉
et je l’attends donc avec impatience, en ne disant uniquement (et que les autres aussi ne disent rien!!!) que j’aurais bien aimé le regarder avec toi et le Dark Side…
Hi hi hi… c’est trop mimi, ça… 🙂
OMG! Le patient c’est Jeremy Renner!
OMG, never heard of him !
Nommé aux Oscars pourtant.