411 : Frozen
Question : combien House va-t-il laisser passer de femmes belles et intéressantes dans cette saison avant de s’en choper une ? Ca commence à faire beaucoup. Une copine par épisode ou presque.
Cela dit, y a un certain progrès. A 14 000 kilomètres de distance, il baisse quand même son froc devant celle-là.
On a donc une patiente du jour que c’est Mira Sorvino et qu’elle travaille comme psy dans une station de recherches au Pôle Sud. Après avoir sauvé un de ses co-détenus, fauché par une pale d’éolienne dans une grande giclée de sang (« Oh, regarde, le sang y gèle » s’amuse le Dark Side. C’est drôle, un Dark Side.), la voilà qui se tord de douleur dans la neige.
Evidemment, l’hosto le plus proche est genre sur la planète voisine et il paraît qu’il manque quelques doigts aux manchots pour qu’ils puissent opérer correctement. Hop, hop, dépêchons mon House qui n’a rien d’autre à foutre que pleurnicher parce qu’on a coupé le câble dans la chambre de « Coma Guy ». Comme il raffole des psys, il est donc ravi de s’en taper une petite tranche pour le déjeuner. Ca nous vaudra cette réplique formidable de Wilson : « Never before has a profession been so decried by someone who needed it so badly. »
De manière fort amusante et jouissive, cette lointaine personne se montre d’emblée très spirituelle et l’assaisonne tellement bien qu’à une vitesse qu’on peut qualifier d’ahurissante, son altesse congédie ses domestiques, ne gardant que Foreman pour chasser les mouches avec le grand éventail en plumes d’autruche.
C’est plus commode pour annoncer à la patiente via la webcam que si elle a des petites douleurs, c’est peut-être parce qu’elle a une vie sexuelle débridée.
Que nenni, mon bon House.
House : Let me guess : you’re as pure as the driven snow.
Cate : Only if the snow likes to be on top.
Et hop !
Se met donc en place un étonnant duo entre cette patiente exceptionnelle de kaskouyisme et House… qui est comme d’hab, il faut bien le dire. Même si pour une fois, curieusement, il a bien du mal à dissimuler sa fascination pour son cas du jour. Certes, les conditions très roots, ça aide. Et puis le fait qu’elle ait un cran pas possible, ça aide aussi. Voilà comment la voyant s’étrangler de l’autre côté de l’écran, il se met à lui gueuler que son poumon est en train de collapser et qu’il faut qu’elle s’enfonce une bonne grosse seringue là-dedans sinon adieu, madame.
Impressionnant.
Cache ta joie, pépé.
Moralité, tout ça n’a plus grand-chose à voir avec un calcul rénal, comme House le soupçonnait au début. Changement de cap toute, cette fois, on soupçonne un cancer. Ca tombe bien, à part un vague équipement de radio, Cate n’a strictement rien sous la main pour déceler une possible tumeur. Allez hop, à poil tout le monde, et palpation de toute la surface pour être sûr.
Pour rendre la chose plus agréable, House a sorti le pop-corn, les lumières tamisées et Marvin Gaye.
Sauf qu’avant de tomber le haut, le bas et le reste, la dame de ses pensées réclame à faire le tour du propriétaire. Dommage. Fallait pas.
Cate : Do you drink two or three scotches before passing out in front of the TV ?
Uh uh.
Et comme ça n’a pas l’air de le calmer, elle lui demande de se foutre à poil aussi. (Ca valait le coup d’essayer.)
Cate : You’d rather show me your soul than your leg. (Joliiii !)
House : Great, you’ve got me all figured out. Are you going to try and fix me now ?
Cate : I never said you needed fixing.
Wow… C’est quand même cool quand de temps en temps, il croise quelqu’un qui peut lui rabattre son grand caquet pendant plus de dix secondes. Celle-là a le double mérite d’être à l’autre bout de la Terre. House a donc tout loisir de craquer pour elle. Si elle était dans une chambre de l’hosto, il est fort probable qu’il ne serait même pas encore venu la voir. Hein, Wilson ?
Foreman : He’s annoyed by her, doesn’t respect her as a doctor, constantly insults her.
Wilson : That’s House’s version of courtship.
Foreman : Oh, god, he’s been wooing me for years !
Wilson appelé à la rescousse, en bon oncologue, et qui va être le témoin de la scandaleuse séance de drague de House à l’égard de sa patiente, obligée de s’enfoncer une grosse aiguille dans le bide pour analyser une grosseur suspecte.
House : You ok ?
Cate : Yeah.
C’est sûr que ça choque. Pas le genre de House de s’enquérir du bien-être de ses patients. En plus, celle-là est bien couillue, juste comme il aime. Et puis elle lui fait de la résistance. Rah, House, il adore. Ca devient donc de plus en plus difficile de nier qu’il est très intéressé.
Comme la meilleure défense, c’est l’attaque, House se met à enquêter vigoureusement sur les belles chemises et les escapades de Wilson. Oui. Wilson fréquente, pas de doute. Et comme il n’a pas l’air disposer à en parler, c’est forcément qu’il y a une couille là-dessous. Alors après l’avoir semé une fois en partant en courant (éventé mais redoutablement efficace), après avoir éludé au maximum, il ne reste plus que les armes de destruction massive.
Wilson : Why am I here ?
House : Because I want to ask you about your girlfriend. I must know who she is, or you’d have told me her name.
Wilson : She doesn’t have a name. It’s some sort of birth defect.
House : There’s only about 12 people we both know (CYLONS !!!). I can’t remember five of their names, so we’re down to Cuddy, your ex-wives?EUR?
Wilson : Your mama.
Il est particulièrement drôle de se rendre compte qu’alors que House tente de remonter la piste de l’amoureuse inconnue, Wilson, lui, commence à fourrer son très long nez dans les petites affaires de coeur de son meilleur copain. C’est quand même un peu chelou. D’autant que Cate s’intéresse aussi à la relation entre House et son Wiwi.
Cate : You are responsible, nice, human. And yet you’re House’s best friend.
Wilson : Hold there. It makes you think that he’s secretly nicer than he seems.
Cate : It makes me think that you’re secretly less nice than you seem.
Hé hé hé. Moi, ça fait environ deux saisons que je dis ça. Que Wilson adoooore vivre par procuration les petites méchancetés de House, que c’est sa manière à lui de se dévergonder. Au fond, il tire un plaisir de ouf à la proximité de cet ours mal léché. Ptit vicelard, va !
Wilson : No wonder he likes you.
Eh oui. House l’aime vraiment bien. D’ailleurs, il se retrouve chez lui, avec elle, sans chemise, sans pantalon. Ca, c’est sûr que sa jambe, elle ne la verra pas. Mais quand même.
Et c’est l’occasion de papoter un max. Moi, ça me rappelle ces conversations avec des gens qu’on connaît peu mais qu’on aimerait connaître plus, et durant lesquelles, parfois, on se dit : « Et si ? »
House : Everyone is miserable. It won’t change because people don’t change.
Cate : You want to believe that because then you’re freed for any responsability for your misery.
House : Oh shut up. Getting enough of this with Wilson.
Cate : And yet you keep hanging out with hilm. And from what I hear, you have spent more time with me than with any other patient.
House : Sorry bout that.
Attention, il ne faut pas l’approcher de trop près. Il est farouche, l’animal. Même si la menace est sise à 14 000 kilomètres de ses précieuses petites fesses d’estropié. *soupir*
Entre nous, dans la foulée, la menace n’est pas très en forme. D’ailleurs, la menace tombe dans le coma. Et l’effarouché n’a pas la moindre idée d’où ça peut venir.
Allez hop, on met à contribution la victime éolienne qui va lever son verre à la santé de la malade. Un verre bien rempli de son urine. Une manière comme une autre de déceler un problème de cerveau compressé ou je ne sais quoi. Et comme ce brave garçon ne montre guère de résistance, House intervient.
House : Wait a second. You’re in love with her.
Oh yes he is. Cool et pas cool. Cool parce que House sait maintenant qu’il va pouvoir lui faire faire tout ce qu’il veut pour la sauver. Pas cool parce que… ben vous savez, quoi.
Le spectacle continue donc pour notre mauvais sujet qui se régale.
House : Milk, milk, lemonade.
Et lorsqu’il s’avère que le dernier recours pour tenter de la sauver est de lui percer un trou dans le crâne, il récupère toute sa remarquable force de persuasion pour convaincre Roméo que tout ira bien.
House : I am not going yo let you hurt her, ok ? Please. It’s her only chance.
Sous les yeux stupéfaits de Foreman qui ne l’a sans doute jamais vu aussi inquiet.
Mais qui se garde bien de la ramener.
C’est ainsi que le prince charmant réveille Blanche Neige après lui avoir fait péter le casque.
Mais on ne sait toujours pas ce qui est à l’origine des symptômes.
Ce qui m’amène tout naturellement à nos petits branlouzes nouvellement embauchés.
Alors ceux-là, on peut dire que par moments, sont pas futés. Les voilà pendant tout l’épisode à tenter de faire revenir le câble dans la chambre du comateux. Alors qu’il aurait été si simple de dire : « Monsieur House, chef, allez vous faire mettre. Amitiés, Riri, Fifi et Loulou. »
D’autant que… c’était exactement ce qu’Oncle Picsou attendait. Qu’ils l’envoient péter, nom d’un louis d’or.
(Scène monstrueuse où ce gentil niais de Kutner sort : « I love you » à House. J’en pleure encore de rire… )
Bref, résultat de tout ça, lorsque House envoie bouler Kutner parce qu’il a soi-disant sorti un diagnostic ridicule, notre petit mignon lui sort un superbe et ferme « NON ». Et c’est là que House percute qu’effectivement, il n’a pas vu Cate toute nue. Tout niamoureux qu’il est, il l’a laissée garder ses chaussettes pendant… enfin, pendant, quoi.
Sa nouvelle copine n’a en effet rien senti à cause du froid, mais elle s’est cassé un orteil, et toute cette bonne moelle osseuse répandue dans son sang, ça a foutu un bordel monstre.
Reste plus qu’à réduire la fracture, ce dont Roméo s’acquitte avec une facilité déconcertante. Après avoir bu sa pisse et percé un trou dans son crâne, c’est de la rigolade. Avec un peu de chance, lui aussi va pouvoir la voir toute nue.
Mon pauvre House, tu l’as encore une fois dans l’os. Si je puis m’exprimer ainsi.
Mais attention ! Ce n’est pas fini ! House a encore moyen de se faire plaisir avant la fin de la journée. Et ce en suivant Wiwi jusqu’à son mystérieux rencard.
Wilson : Damn, I thought I lost you when I walked backwards through my own footprints in the snow !
Te voilà confondu, Wilson ! Tu es fait comme un rat. Rends-toi.
Wilson : Did you ever considered being happy for me ?
House : Briefly.
Et là, ze méga-claque que je me la serais prise en pleine tête si un de mes gentils lecteurs ne m’avaient pas adorablement spoilée. La copine de Wiwi, c’est…
Uh oh !
Crénom d’une mule. C’est quand même exceptionnel. Pas une seconde de répit, dans cet épisode (si ce n’est les passages avec Cameron, pas trop à son avantage). Passionnant de voir les deux lascars tout excités de constater que l’autre a un coeur ET une possible vie amoureuse. Et surtout, surtout, il faut absolument être aux premières loges pour en être témoin, sinon, c’est pas drôle. On sent encore venir un point d’orgue monstrueux autour de leur relation. Et ce sera dans le prochain épisode, bien sûr.
Drôle d’amitié où l’un et l’autre ne peuvent s’empêcher d’aller regarder d’un petit peu plus près ce qui se passe dans le pantalon de l’autre. Un peu de jalousie, un peu d’envie… c’est vraiment une relation passionnée qui unit ces deux-là, mais surtout, il ne faut pas qu’ils le sachent, alors chuuuut.
(Je précise que passionnée n’est pas forcément synonyme de plumard, hein. En amitié aussi, ça existe… )
A part ça, ah ah ah, je connais quelqu’un qui va avoir refait tout son retard à temps !
"On sent encore venir un point d’orgue monstrueux autour de leur relation."
Tu parles du "Oh my God, you’re having sex with me !!!" ?
Disons que pour tous ceux qui liront cette review sans avoir vu la suite, ça aurait pu être sympa de ne pas le mentionner, mais oui, entre autres…
Désolé, je me disais que ceux qui n’avaient pas déjà vu l’épisode suivant ne sauront pas ce que ça signifie de toute façon.
Sinon, ça a repris hier, non ?
Je ne perds pas espoir de voir Cate revenir, il me semble avoir entendu Mira Sorvino évoquer cette possibilité dans une interview… ou alors elle ne parlait qu’en tant que fan de House qui rêverait de devenir un personnage récurrent, je n’ai pas bien compris (mon anglais n’est pas parfait ^^ ).
Quoiqu’il en soit, j’ai adoré cet épisode, les scènes entre Cate et House sont vraiment chouettes, elles m’ont évoqué le fantasme du « Robot déshabilleur » de l’épisode 224, je trouve ça fort, de créer des atmosphères érotiques pareilles avec rien du tout !
Je risque de bosser tard ce soir, je vais guetter ta dernière review jusqu’à pas d’heure ^^
Tu auras peut-être de la chance, alors… 😉
De la chance parce que je suis sortie plus tôt que prévu?EUR? Mais pas de chance parce qu’apparemment c’est encore un peu trop tôt pour avoir la suite ^^
Ca vient, ça vient… 😉
Sans oublier le super passage où House fait passer l’affiche pour une chiot dob’ que Cameron vendrait soit disant (–> à ne téléphoner qu’entre 1 et 5 h!!). Bien dommage qu’il n’y ait pas eu de suite à ça… =D