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307 : 42

Oh ! Un remake de « the impossible planet » !

Etait-ce vraiment nécessaire ? Pas forcément. Mais on trouve Ten en plein dans ses assouplissements du matin, ce qui n’est jamais désagréable…

(Que voulez-vous, à neuf cents ans, on commence à avoir les articulations un peu raides. )

D’ailleurs quoi, 42 ? 42 minutes, tiens, la durée d’un épisode. Et plus précisément, dans le cas présent : « 42 minutes until we crash into the sun. »

Bon, hein, tout ça n’apporte pas grand-chose au schmilblick, on est d’accord. Mais c’est bien flippant. Le coup du vaisseau qui tombe dans le soleil, c’est déjà assez terrifiant. Alors ajoutez-y une mystérieuse entité qui envahit certains membres de l’équipage pour cramer tous les autres et… beuh.

« Lord Vader, rise. »

Paf, mieux encore, cette crème de nouilles de Martha, pour échapper à la vilaine crémation, se jette dans une capsule de survie qui une fois détachée se dirige tout droit vers la fournaise.

(Quoi, « MARTHAAAAAA » ? Hé, gros boulet, t’en voulais même pas, au début ! )

Allez, je fais ma maligne, mais j’admets que les « I’ll save you ! » hurlés en silence et à répétition ont fait leur petit effet.

De même que le terrible mutisme de l’espace qui ajoute encore une distance monstrueuse entre les deux. Brrrr…
Bien évidemment, dix secondes et soixante-dix sautillements plus tard, El Doctor nous rameute la Martha saine et sauve, ce qui ne va pas arranger son gros béguin pour lui. Pourtant, c’est pas faute de lui avoir casé un amoureux potentiel dans la fameuse capsule de survie. Hum. Elle n’y met vraiment pas de la bonne volonté.

Sinon, j’ai trouvé les seconds rôles franchement pas mal, notamment la dame qui commande le vaisseau en perdition. Une Mme Toulemonde parfaite, pile poil dans le bon créneau de la nana qui fonce et qui finit par regretter. Et qui pleure bien.

Et puis il y a quand même un tournant super intéressant, dans cet épisode : c’est lorsque le Docteur découvre que le soleil abrite une vie, et que cette vie n’est pas contente d’avoir été dérangée et volée pour servir de carburant. Voilà pourquoi on meurt sur ce vaisseau. L’ennui, c’est qu’en découvrant ça, Ten se fait aussi envahir. Rah.

The Doctor : That sun?EUR(TM)s alive, a living organism. They scooped out its heart, used it for fuel and now it?EUR(TM)s screaming !
McDonnell : What do you mean ? How can a sun be alive ? Why is he saying that ?
The Doctor : Because it?EUR(TM)s living in me.
McDonnell : Oh my God.
The Doctor : Humans ! You grab whatever?EUR(TM)s nearest and bleed it dry. You should have scanned !

Et alors là, accrochez-vous. Il faut geler le Docteur comme un esquimau pour le guérir. Moi j’ai failli en tomber dans les pommes tellement le choc a été intense :

The Doctor : I’m scared, I’m so scared !

WHAT THE FFFFFF…. ??!!

Computer freeze program !!!

Alors là, excuse-toi ma pauvre Sorcière, mais LE Docteur qui couine qu’il a peur en sanglotant comme une femelle, ça mérite le détour !

(Ca, c’est ce que je me suis dit avant de voir le double épisode suivant. Je vous rejoue la scène, hein, pour le fun. Mais maintenant, je suis bien blasée. Ah ah ah, tu ne me la feras plus, celle-là, mon petit Ten !)

Bref, finalement, la glace parfum rat musqué ne prend pas, McDonnell se jette dans l’espace avec le seigneur Vador que c’est aussi son mari. Scène bien tristoune, mais elle se sacrifie pour donner une chance aux autres…

Ten fait son goa’uld, et il le fait super bien.

Mais il a quand même le temps de dire à la crème de nouilles d’aller vider les réservoirs de carburant. (Car de toute évidence, cette tache n’y aurait même pas pensé…)

Aussitôt dit, aussitôt fait, le vaisseau parvient à s’extraire de l’attraction fatale. Et notre Ten est libéré, ce qui lui va vachement mieux au teint.

Après ça, il se fait envahir d’une tout autre façon.

Heureusement, Martha a la bonne idée d’aller égarer ses lèvres contre celle de son cavalier du jour.

Est-ce qu’elle ne ferait pas merveille à Torchwood ?

D’ailleurs, elle y serait vachement plus à sa place. La voir mendier la moindre approbation de Ten, ça m’est de plus en plus odieux. Pauvre gosse.

Evidemment, cet âne-là lui refile les clés du Tardis. Etait-ce vraiment une bonne idée de lui refiler ça comme un susucre à un bon chien qui est allé chercher les pantoufles de son gentil maître ? NAN !

Je l’adore, le farfadet. Mais des fois je trouve qu’il n’a pas deux sous de jugeotte, pour un Seigneur du Temps.

Pour finir, je me méfie décidément de la Mutter dont le téléphone est sauvagement sur écoute. Qu’on lui rende sa fille et qu’elle nous foute la paix. Ca nous fera des vacances. En fait, je trouve Catherine Tate vachement plus marrante, elle revient quand elle veut, elle. Au moins, entre deux hurlements, elle a vraiment capté le Docteur.

Hé, Kota ! Il était pas si mal, cet épisode, quand même !
C’est sûr que vu dans le mauvais sens, ça doit faire bizarre. Mais après une enfilade d’épisodes modestes, ça le fait pas mal ! Et puis ce côté avide de l’être humain est quand même vachement bien rendu… Moi n’a bien aimé.

(Evidemment ce n’est rien comparé à ce qui se passe après, on est d’accord.)

Posted by on Mar 10, 2008 in Doctor Who Episodes | 18 comments

18 Comments

  1. Ca doit être ça, oui !
    Et puis d’autre part, les types encasqués ça m’a pas fait le même effet Dark Vador. Moi, ça me rappelle le méchant de RED IS DEAD, donc tout de suite, ça fait pas du tout le même effet !! 😀

    A part ça j’ai trouvé l’ordinateur de bord visuellement horrible (enfin, je parle des affichages "mort dans 15 min" etc… chacun ses repères :-P) et le tout assez lent pour une telle situation. Sur ce coup là, ils ont un peu raté leur effet 24 (parce que c’est bien de ça ce dont il s’agit en originellement). Parce que bon 42 minutes, on se presse, bon sang !
    Et puis quand à ça s’ajoute un Docteur qui agonise … personnellement je perds pas de temps et je le frigorifie ! (à moins que j’ai raté un truc dans l’histoire)
    J’ai vraiment voulu la baffer cette Martha. Et puis quelle idée de se cacher dans un AIRLOCK !!!

    Effectivement tout ça, c’est peut être la cause des conditions de visionnage… je l’ai regrdé après tous les autres épisodes de la saison et vers 1h du matin, dans mon lit et désireux de dormir…

  2. Moi j’étais bien dedans avec mon casque sur les oreilles… malgré l’effet RED IS DEAD comme dirait Kota, j’ai bien aimé!

  3. 42, ça nous a évoqué la réponse universelle mais bon, la référence sans être honteuse au départ, l’est devenue après le film catastrophique.
    Brefle.

    Effectivement, l’épisode rappelait méchamment celui avec Rose und der Teufel en un peu plus rigolo !
    Et ça m’agace parce que j’ai beau regarder la fiche imdb de Mme Toulmonde, je ne vois pas dans quoi je l’ai vue qui fait que je n’ai pas arrêter de me dire "mais où j’lai vuuuuuuuuuuuuuue euh"
    (on excusera la tournure bancale de la phrase).

  4. "Est-ce qu’elle ne ferait pas merveille à Torchwood ? "

    tu l’a dis bouffi, crème à la nouille a sa place chez les glands et qu’on nous renvoit Rose

  5. Elle ferait merveille parce qu’elle fait comme eux et se comporte en glandes sur pattes ? 🙂
    T’as pas totalement tort !

    Au fait, t’as fini de tout voir ou pas ??!!

  6. NAN ! Je patiente gentiment parce que j’ai trois reviews de retard ! (Mais à mon avis, ce soir, je commence. Ptêt.)

  7. *"Est-ce qu’elle ne ferait pas merveille à Torchwood ? "

    tu l’a dis bouffi, crème à la nouille a sa place chez les glands et qu’on nous renvoit Rose*

    je signe des deux mains, pauvre Martha, elle me desespère et pourtant dans le fond je l’aime bien mais cette façon d’être énamourée, it’s pathetic !

  8. En même temps, a-t-elle vraiment le choix que de ne pas tomber amoureuse du Docteur ? Je veux dire…. elles tombent toutes amoureuses du Docteur…

  9. C’est une malédiction et je pèse mes mots, comment resister cela dit, et vous mesdames resisteriez vous ?

  10. Pas une seule seconde. Je me paye direct un billet pour le suicide.

  11. Il fait cet effet là à tout le monde LOL
    J’ai trouvé le coup du soleil assez flippant, tout comme l’éloignement de la capsule. (Mais bon qui n’a pas prié à ce moment là pour que les soleil les aspire, je vous le demande.)

  12. Moi, rien que pour le Docteur, j’ai souhaité que non.

  13. Bon alors déjà, qu’est-ce que ça veut dire, ça : « C’est sûr que vu dans le mauvais sens, ça doit faire bizarre » ? Un rapport avec Torchwood que tu visionnais en même temps ?

    Sinon, heureuse de voir que je ne suis pas là seule à qui les « possédés » ont fait penser au méchant dans Red is Dead ^^

    J’ai bien aimé cet épisode, moi, autant que l’épisode « the impossible planet » d’ailleurs, et notamment parce que j’ai trouvé les seconds rôles vraiment chouettes. Dans ces 2 épisodes où on se retrouve en huis clos, je trouve ça fort de réussir à nous faire sentir les liens qui existent entre des personnages qu’on n’a jamais vus, mais qui eux, se côtoient depuis un moment. Kath McDonnell est vraiment chouette, et j’ai bien aimé aussi (qui a dit « craqué pour » ?) le compagnon de capsule de Martha. Et en effet, ça m’a fait un drôle d’effet de voir le Docteur avoir peur?EUR? et apparemment, faut que je m’attende à ce que ça se reproduise?EUR?

  14. En fait, la fin de la saison sert aussi un peu de fin de saison à Torchwood. Mais tu t’en fous vu que tu n’as pas vu Torchwood. Enfin on en recausera. Et sinon, Martha a fait une apparition à Torchwood. Wéééé, on était tous trop contents. Hem. (Et en fait, à Torchwood, sont tous bouillants de la zigounette, au mieux c’est soupe de langues dans tous les épisodes, au pire on attend toujours la partouze donc ouala.)

  15. Aaaaaah mais malheureuse, et tu ne me dis ça que maintenant ? C’est Torchwood donc, que je devrais ramer pour récupérer, et pas BSG ^^

  16. En même temps, Torchwood, c’est pas indispensable. Moi, ça m’a bien amusée (sauf la fin de la saison deux, ahum) mais bon, je te conseille quand même gravement BSG devant ! Et si tu vois Torchwood après la fin de la saison 3 de DW, ma foi, c’est pas gravissime non plus, je te rassure. C’est un petit plus, mais c’est tout.

  17. Désolée pour le commentaire ‘un an plus tard’ mais quelque chose m’intrigue. Je me visionnais cet épisode (oui j’ai 1,5 saison de retard…bon en fait j’ai regardé quelques épisodes de la saison 4 avant la fin de la 3 (par lassitude peut-être). A moins d’avoir souffert d’un manque d’attention flagrant, je me disais que dans cet épisode, le docteur résistait pendant quelques minutes à la chaleur du soleil avec sa combinaison alors qu’il est hors du vaisseau. Alors, pourquoi ne met-il pas cette même combinaison pour aller rechercher son Tardis dans la pièce à 3000 °C, faire un joli petit créneau avec dans une pièce tempérée et venir chercher le reste de la troupe (tout ça en 10 minutes à tout casser…). Enfin j’ai sans doute rater quelque chose !

    Sinon épisode relativement sympathique avec la référence à la série de livres déjantée de Douglas Adams. Dans l’épisode de Noël où Ten se battait en pyjama, il faisait déjà référence à (l’anti)héros Arthur Dent. Et j’ai également noté avec surprise le ‘I’m scared I’m scared’. C’est donc possible alors !

  18. C’est marrant que tu le soulignes justement dans ce billet mais je me faisais la réflexion en regardant cet épisode que le choix des actrices (en particulier) est TOUJOURS judicieux (peut-être à Jones près, ce qui est un peu dommage mais elle commence à trouver sa place) et leur rôle est TOUJOURS très intéressant. Elles ne font jamais les potiches, elles ont totalement leur place dans le scénar’. Pour moi, le must, c’est la nana la décolorée qui sauve Ten sur la planète // à la Terre avec les parents de Rose, mais sans Rose…

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