[DOWNTON ABBEY] 101 : Episode one
C’est quoi donc ça « Downton Abbey », te demandes-tu, lecteur avide de reviews de « Fringe » et autres « True Blood ». Et qu’est-ce qu’elle nous glande encore avec ses nouveautés ? Et surtout… on va prier, ou bien ???
Du tout. « Downton Abbey », c’est un period drama rosbeef drôlement super bien, diffusé outre-Manche en automne 2010, et créé par Julian Fellowes (qui se fendit autrefois de « Gosford Park », forcément tu l’as vu, ce film).
Cette série de sept épisodes pour l’instant se déroule dans les années 1910 et raconte l’histoire d’une famille de rupins bien rosbeefs, les Crawley, qui galère parce qu’il n’y a que des gonzesses là-dedans, et que les gonzesses, ça n’hérite pas du titre de papa, le Comte Robert Crawley dit Lord Grantham. A la rigueur, ça hérite de la baraque. Sauf qu’en fait, c’est hyper compliqué et qu’on ne peut dissocier la baraque du titre. Oups, c’est ballot. Donc ça vit dans une top bicoque mais en fait, ça ne fait que stresser.
Pour ajouter un peu de sel à toute l’affaire – non parce que bon, pour l’instant, ils ne glandent pas grand-chose à part angoisser, ces braves gens – « Downton Abbey » vit aussi à travers les domestiques de la maison. Et avoir les deux points de vue en parallèle, regarder se croiser maîtres et servants, et parfois se percuter, aussi, c’est ce qui fait tout le charme de cette série.
Cela faisait plusieurs mois que je voulais en parler parce que j’ai eu un vrai coup de coeur. Ce n’est pas souvent que j’évoque les period drama sur ce blog, même si c’est quelque chose que j’adore et dévore quand c’est bien foutu. Et il faut bien le dire : les Britanniques, c’est un exercice qu’ils maîtrisent. Mais là, impossible de passer à côté.
A noter que la série a connu un succès exceptionnel outre-Channel, au point que le tournage de la saison 2 vient juste de s’achever et qu’il y aura même un Christmas Special ! Bref. En attendant, c’est parti pour la saison 1.
D’abord, la baraque est sympa, elle a du chien. (Voir capture d’en-tête.) C’est fou le sentiment d’appartenance qui se développe au bout de quelques épisodes. Et le décor se prête vraiment à de très jolies prises de vue. D’ailleurs, la caméra s’en donne à coeur joie et exploite à fond le matos.
Ensuite, les acteurs sont fabuleux, à commencer – à tout seigneur tout honneur – par Hugh Bonneville qui incarne Lord Grantham. D’emblée, il a l’air tellement sympathique qu’on a bien envie de galérer mollement avec lui !
Il est affligé d’une daronne au poil. Ah, Dame Maggie.
Maggie Smith, alias la vieille McGonagall dans les Harry Potter, c’est la head bitch comtesse douairière Violet Crawley (je vous préviens, ils s’appellent tous comme ça, dans c’te série !), dont le passe-temps favori est de faire tourner en bourrique sa belle-fille, une Américaine épousée pour sa fortune histoire de garder la baraque (une Américaine, une parvenue… scandale !) mais dont Lord Grantham a fini par tomber très amoureux au bout d’un an de mariage. (Aw. )
Pas de bol, cette arriviste de Yankee n’a même pas été fichue de donner un héritier à Lord Grantham qui se retrouve à la tête d’un cheptel de filles à marier… pour un peu qu’on ait lu quelques Jane Austen, on sait la galère que c’est de caser les donzelles. (Surtout que celles-là, c’est quand même de sacrées toupies !)
Par chance, Lord Grantham a quand même un héritier, un sien cousin qui a eu le génie de fiancer son fils à l’aînée, Mary – une pète-couilles de première -, ce qui arrangeait bien tout le monde. Car dans la foulée, Mary devenue Lady Grantham aurait pu pondre un héritier mâle et hop, regardez comme on s’y retrouve, si ça n’est pas commode, ça.
L’ennui, c’est que le cousin et son fils ont la bonne idée, par une fraîche matinée de 1912, d’embarquer à bord d’un rafiot pour traverser l’Atlantique. Et l’ennui, c’est que ce rafiot, eh bien c’est le Titanic, rien de moins. Autant dire que les héritiers sont rayés de la surface de la Terre et que c’est là-dessus que la série commence.
La mauvaise nouvelle.
« Comment, mon ami ? Morts de froid. Fi. Quelle horreur. »
Lord Grantham, son épouse et la vioque vont donc passer un temps fou à essayer de trouver une solution à ce délicat problème, Mary, l’aînée des trois filles, ne pouvant hériter du titre mais éventuellement de la baraque et du pognon. Sauf que Grantham sénior a fait en sorte que le titre soit indissociable de la baraque et du pognon. En plus, Robert Crawley (le lord actuel, il faut suivre, je sais), ça le ferait bien chier, lui qui s’est échiné toute sa life à garder la bicoque, de voir veaux, vaches, cochons et couvée aller à un parfait étranger, puisqu’il y a bien un héritier quelque part dans la pampa, m’enfin on ne le connaît ni d’Eve ni des dents.
Voilà pour les grandes lignes au niveau des étages supérieurs.
« Downton Abbey », précisons-le aussi, ce sont des dialogues aux petits oignons. Et les meilleurs – au niveau des étages supérieurs en tout cas -, ce sont indéniablement ceux délivrés par la comtesse douairière, en particulier quand elle se charpigne avec sa bru (ou tout autre élément femelle ayant la prétention de lui tenir tête). Qui elle-même joue le jeu avec un humour délicieux et une élégance extrême. Franchement, la vioque aurait pu tomber sur une Yankee du dernier vulgos. Point du tout.
Et avec cette histoire d’héritiers congelés, eh bien c’est l’occasion de faire alliance pour trouver une solution et veiller à ce que Mary ne se retrouve pas avec une dot pourrie et les Crawley mère et filles sous les ponts une fois que Lord Grantham sera sec. (Et là, on fait toutes un grand coucou à Jane Austen. Coucou, Jane !)
Mais attention. Pas question pour autant d’aller faire du shopping ensemble et de faire des virées hammam !
Cora : Are we to be friends, then ?
Violet : We are allies, my dear, which can be a great deal more effective.
Ce que j’aime bien, dans cette série, c’est qu’il y a un bon paquet de personnages de femmes fortes. Il y a la comtesse douairière, donc, il y a aussi Cora, l’épouse de Lord Grantham, et il y a leurs trois filles dont l’aînée, Mary. Un sacré numéro. Qui vient donc de perdre son fiancé. Seulement il faut bien l’avouer, elle s’en fout un petit peu.
Mary : I’m not as sad as I should be and that’s what makes me sad.
Mary est une femme très moderne, qui a envie de s’amuser, de vivre, et surtout pas d’épouser un homme par convenance ou pour des questions de fric. Cela la rend sans doute trop froide et trop cynique pour son époque et pour sa jeunesse, au point de choquer son paternel, notamment quand il lui annonce la mort de son fiancé et qu’elle s’inquiète de devoir prendre le grand deuil.
(Et non, M’ame Scarlett, on peut pas danser le quadrille de Virginie quand on vient de perdre son futur presque-époux !)
Papounet est perplexe.
Mais que voulez-vous, dès ce premier épisode, on se rend compte à quel point Mary a le goût du danger et des sensations fortes, quitte à y laisser des plumes. Le côté mauvais garçon du duc venu lorgner son possible héritage lui tape tout de suite dans l’oeil au point de l’aveugler, d’ailleurs. Mais bon. J’ai confiance en Mary, personnellement. Et j’ai beaucoup de tendresse pour elle. Si j’avais vécu à son époque et dans cette baraque, je pense que je lui aurais beaucoup ressemblé.
Et dans le fond, pour leur époque et étant donné leur rang, quelque part les Crawley sont tous super rock’n roll !
Mais ce qui devient réellement intéressant dans cette série, c’est lorsqu’on emprunte l’escalier qui mène à l’office et qu’on découvre les coulisses de cette ambiance feutrée, dorée et luxueuse. Quand on se place du côté des Crawley, ces coulisses sont invisibles, à peine remarque-t-on les quelques silhouettes grises ou noires qui sont là pour leur tenir la porte ou leur passer les plats. Cela s’agite en bas, mais en haut, on n’entend jamais un mot plus un que l’autre et pas question de voir passer une fille en cheveux ou un jupon à rayures une fois les maîtres levés.
Malgré les règles très strictes que l’on s’impose quand on est bonniche à Downton Abbey, la plupart des domestiques font preuve d’un dévouement et d’une reconnaissance envers leurs maîtres qui peu paraître complètement ahurissante. Mais voilà. Ils travaillent dans une bonne maison. Pour des gens bons. Ok, les grasses mat’, ils peuvent s’asseoir dessus, mais ils ont la sécurité de l’emploi. Ils font un peu partie de la famille et les Crawley les connaissent chacun par leur nom. Pour certains parmi les plus âgés, Carson, par exemple, c’est même leur seule famille. Ils sont respectés, écoutés, aussi, même si leurs maîtres semblent le plus souvent les traiter comme des meubles.
Les éclairs d’humanité que l’on entrevoit au fil des épisodes lorsqu’un domestique (ou une jeune lady !) est en difficulté font partie des plus belles choses qu’on puisse voir dans cette série. Lorsque les deux mondes se frôlent, se rencontrent, s’apprivoisent et font un bout de chemin ensemble, on sent bien qu’on touche à la fin d’une ère et que Downton Abbey s’efforce de maintenir un style de vie voué sous peu à disparaître, malgré l’énergie et la vitalité qu’il dégage pour l’instant.
La modernité arrive au grand galop et elle s’apprête à donner un bon coup de tatane dans ce système bien rôdé, même si présentement, Daisy, la petite bonne naïve et quelque peu écervelée, ne soupçonne pas ce que l’électricité va changer dans leur vie à tous.
Anna : At Skelton Park they’ve even got it in the kitchens.
Daisy : What for ???
Et puis nous sommes en 1912. Bientôt, les petites rivalités, les coups de pute en douce, les jalousies tout comme les amitiés et les amourettes sembleront bien dérisoires à tout ce petit monde. En attendant, eh bien tout est là. A l’office, c’est un véritable microcosme qui s’agite, bouillonne, touille, époussette, frotte, se bouscule, râle, gueule et rigole.
(La bouffe, c’est quand même un truc de guedin !)
Une machine bien huilée dans laquelle John Bates va mettre un grand coup de canne aussitôt arrivé.
John Bates, c’est le regard du nouveau. Il en faut un que l’on va suivre à mesure qu’il va découvrir les arcanes de Downton Abbey.
John Bates, ancien compagnon d’armes du maître des lieux, est donc là pour remplir le rôle de valet de Monsieur. Sauf que voilà, l’ancien compagnon d’armes est affligé d’une boiterie qui paraît bien peu recommandée pour quelqu’un qui va passer son temps à cavaler derrière le Comte. Ce qui va lui valoir les moqueries et les brimades de certains malappris extrêmement jaloux…
La gêne et parfois la sympathie de pas mal de collègues…
Et surtout le renvoi de Monsieur.
(Ce putain de cabot est super bien dressé, matez-le dans toutes ses scènes, c’est hilarant les poses qu’il prend !)
Bates est sans doute un de mes personnages préférés, par sa grandeur d’âme, sa fierté, son intelligence et sa façon de tout encaisser sans jamais moufter. Et sans doute un peu aussi parce que dans « North and south » (que je vous recommande toujours, d’ailleurs), c’était Nicholas Higgins.
Pis bon. Le trouver en train de sangloter dans sa cellule une fois que Lord Grantham l’a gentiment mais fermement congédié, ça n’aide pas. On est obligé de l’aimer, ce gaillard-là.
(I’ll sail that ship !)
Et la petite Anna (maman de Sam Tyler, je dis ça, je ne dis rien), qui s’en va en reniflant après lui avoir déposé un plateau, pareil, difficile de ne pas craquer pour elle.
D’ailleurs, une des plus jolies scènes de cet épisode, c’est sans doute Lord Grantham qui renvoie le duc coureur de dot, se met à courir derrière la voiture non pour saluer une dernière fois le godelureau mais pour récupérer le domestique, par pure bonté d’âme et aussi parce qu’il avait trop mauvaise conscience de laisser partir le malheureux, sachant qu’il n’y a pas moyen qu’il trouve une bonne place, bancal comme il est.
J’adore la gueule de Carson qui a l’air de se demander ce que c’est encore que cette fantaisie !
Bon, et puis de revoir ce premier épisode, ça me rappelle toute la sympathique que j’ai pour ces personnages. Mrs Hughes, le maître des clés la gouvernante, qui règne en tyran sur le petit monde des domestiques.
Carson, le maître d’hôtel un peu guindé et très à cheval sur les conventions.
Et puis William, le valet de pied qui a le mal du pays, Daisy, la petite bonne à tout faire qui s’en prend toujours plein la tronche…
La cuisinière, Mrs Patmore, grande gueule mais bon coeur.
(Je la veux.)
Anna et Gwen, les femmes de chambre, et même les « méchants », Thomas et O’Brien.
(« There’s more than one way to skin a cat. »)
Ce que j’aime bien avec les domestiques, c’est qu’à mesure que les épisodes passent, leurs personnages prennent une consistance remarquable. Carson nous montre qu’il n’est pas si coincé, Mrs Hughes pas si sévère, Gwen pas si bonniche, O’Brien pas si mauvaise (enfin ça reste quand même une connasse)… et il y a Thomas. Qui est gay. Mais qui n’est pas le garçon hyper sensible que tout le monde regarde de travers et qui vit ça honteusement et de façon torturée.
Thomas est très torturé mais c’est un sale type. Ce n’est pas un stéréotype, loin de là. Il a ses frustrations, mais elles sont davantage professionnelles car c’est un ambitieux. Et pas très malin, malgré la très haute opinion qu’il a de lui-même. Ca fait tout de même de la peine qu’un petit ducaillon profite de la situation et de son statut pour se le taper et ensuite se foutre de lui (pauvre garçon) mais… life’s a bitch.
(Clairement pas le truc qu’on attend à première vue dans un period drama.)
Et le duc, eh bien un enfoiré de première. Chasseur de fortune, ça, on le lui pardonnerait presque parce que Lord Grantham le fut autrefois et que ça ne l’a pas empêché de rendre Cora heureuse. Mais aussi rusé qu’un chanoine quand il s’agit de draguer Mary d’un côté et de cramer les lettres qu’il a envoyées à Thomas de l’autre.
Comme il n’est au final pas très fin concernant ses envies de richesse et qu’il se dépêche de nier aussitôt qu’il apprend que Lord Grantham n’a pas l’intention de séparer le domaine du titre, il se fait très joliment remettre en place par Robert lors d’un tête-à-tête on ne peut plus sympathique !
Allez hop, au revoir Duke of Crowborough ! Et bienvenue Matthew Crawley ! (*cris hystériques*)
Car côté héritier légitime et donc couillu, Lord Grantham aurait pu tomber sur pire. Il se découvre en effet un autre cousin, super éloigné genre même pas ils se connaissent, un certain Matthew Crawley (encore un !), avocat de son métier (horreur, il travaille !), mignon comme tout avec de jolis yeux et flanqué d’une mother qui a de la suite dans les idées. Tout le monde aura reconnu Harriet Jones, MP. (Puis PM.)
Matthew : It’s from Lord Grantham.
Isobel : What on earth does he want ?
Matthew : He wants to change our lives.
Owi owi owi, mignon Matthew ! Viens-t’en vite faire la révolution à Downton Abbey qu’on se marre un bon coup !
Bon, le premier épisode est peut-être un peu difficile à se fader, avec tous ces personnages… on a même envie de dire qu’il y a un peu trop… euh… d’action. Mais avec l’arrivée des Crawley (ces autres Crawley, les peigne-culs, ceux qui TRAVAILLENT, berk), ça va pas mal changer la donne et on va avoir l’occasion de faire plus ample connaissance avec les Crawley (ceux de base, ceux de Downton) et les gens qui bossent pour eux. Il y a encore bien des choses à découvrir au cours de cette première saison ! Et surtout, c’est une bien jolie chronique d’avant-guerre, de l’innocence qui règne encore dans ces quelques années qui précèdent la Grande Guerre. Ca va être passionnant de la voir arriver de si loin car on se sent tellement à l’abri, pour l’instant, à Downton…
Awww voui c’était bien! Merci en tout cas de faire les reviews parce que j’ai regardé le tout dès que le dernier épisode a été diffusé, du coup c’est un peu flou mais ça me revient à la lecture. Comme ça j’aurais eu un super récapitulatif pour entamer la saison 2! 🙂
Ah, j’ai adoré cette série que je me suis empressée de regarder quand tu l’as mentionnée dans une review.
Mary est une… une…. comment dire. Je lui ficherais bien deux baffes, même si je l’aime bien.
YEAH Downton!!! Très bonne review pour une excellente série!! J’ai même d’ailleurs couiné comme une fangirl hier devant le teaser de la S2 xD
depuis le temps qu’elle me fait de l’oeil cette série il va vraiment falloir que je me plonge dedans!!!
faut que je re regarde la saison 1 maintenant, tu viens de faire remonter tout ce que j’ai adoré la première fois! superbe série, effectivement comme seuls les britons savent y faire 🙂
Ah, chouette ! Juste quand les premières images de la S2 viennent nous allécher !
Encore une fois, une review de qualité, s’arrêtant sur tous les aspects. Je n’ai même pas grand-chose à rajouter, tellement tu as fait un tour bien complet ! 🙂
J’ajouterai seulement que pour ma part, à chaque fois que je vois les domestiques en rang, je m’attends à voir aussi "Mermaid" et Maid-in-China" ! LOL
Ben devine ce qui m’a donné envie d’en parler, subitement ? 😉 (Pis merci pour les compliments, ouh didon !)
La comtesse Violet, la classe ultime 😀
J’ai tout de suite acheté le bluray après le premier épisode.
Il y a une date pour la seconde saison ?
18 septembre me semble-t-il ! (Toi aussi, tu as mordu à l’hameçon ! Comme on se retrouve ! LOL )
Je m’y mets; j’aime beaucoup!
Dans le style british et avec Maggie Smith j’imagine que tu as certainement vu A Romm with a View d’Ivory?
A priori, j’ai dû voir tous les Ivory ! 😀
C’est celui où Helena Bonham Carter va à Flornece et Maggie est la cousine Charlotte qui est le chaperon- chiant…
Je ne peux que confirmer que "North & South" vaut vraiment le coup!!! Je l’ai découvert y’a un an et demi et l’ai regardé trop de fois depuis ! Et je nie fermement toute insinuation que la présence de Richard Armitage au générique ait quoique ce soit à voir avec ma légère obsession… Et la scène de fin diffère du livre mais tudieu, j’en ais presque versé une larmichète !
Sorcière si tu ne t’en es pas déjà délecté, tente la version de Persuasion datant de 2007 avec Rupert Penry-Jones. Par contre je préfère te prévenir qu’après coup tu risques de dévorer Spooks. Car oui le personnage principal est interprété par Matthew McFadyen, remplacé ensuite par Rupert Penry-Jones, lui-même remplacé par Richard Armitage… 😀
Prochain period drama au programme de mon côté: Downton Abbey