407 : Guess what’s coming to dinner
*soupiiiiir*
C’est quand même merveilleux de se laisser emporter par ce tourbillon… avec la confiance aveugle du fanatique qui sait que les réponses arrivent à portée de main.
Voir toutes les pièces du puzzle se mettre en place semaine après semaine, arriver presque à distinguer le schéma général, devoir attendre d’avoir les deux pièces qui restent…
Est-ce que je suis la seule à me demander de quoi va parler la deuxième moitié de la saison ? J’ai l’impression de regarder les tout derniers épisodes de la série. Le dénouement semble tellement proche, la Terre tellement là. C’est du délire.
Et puis c’est beau.
Je me souviens quand il a été question d’une chanson chantée par un des personnages à l’infirmerie. On pensait tous que ça se jouerait autour de l’agonie de Roslin. Pas du tout. Je suis vraiment charmée de découvrir qu’il reste tant de choses qu’on ne connaît pas de nos personnages, même des plus secondaires. Comme le dit si bien Roslin à Lee : « What a way to discover such a beautiful voice. »
Ben oui, c’est ça BSG. De la plus grande souffrance naît la beauté. On regarde cette série, on souffre avec les personnages, et puis tout à coup, un voile se lève et laisse entrevoir quelque chose de magnifique. 
Et puis ces personnages… chaque fois qu’on pense qu’on ne pourra pas leur pardonner leurs choix, chaque fois qu’on pense qu’ils ont pris une route dont ils ne pourront jamais revenir, ils arrivent à nous surprendre et à nouer ou renouer des alliances qu’on pensait impossibles, si simplement qu’on ne sait plus pourquoi on ne voulait plus y croire. C’est le cas dans cet épisode de Gaius, Roslin, Kara autour desquels tant de choses se mettent à tourner… Et des cylons. Jamais le sol n’a été aussi instable sous leurs pieds à tous. Et pourtant, ils s’accrochent avec une telle foi. C’est vraiment splendide…
Et puisque je parlais de Roslin et Lee plus haut… c’est fou comme on est en train de sentir un passage de témoin, entre eux, même si la vioque s’accroche. De temps en temps, elle semble avoir comme un éclair de conscience. Est-ce qu’elle se rend compte que de tous, c’est lui qui est le plus à même de prendre la tête politique de la Flotte ?
Rien n’est moins sûr. Mais j’ose le croire. Car même si clairement, ils ont leurs désaccords, je pense que là n’est pas la question, pas dans ces conditions. Et même pas en général, d’ailleurs.
En tout cas, le grand ménage de printemps s’annonce, dans la Flotte. Avec le gros outing de Roslin et de ses visions, c’est le début d’une grosse révolution.
Roslin : What if it were you instead of me and all that’s left of humanity has just been told that you are sharing visions with the enemy ? What would you do, Mr Adama ? Would you think that the Gods are testing you ?
« Mr Adama ». Sérieusement. Elle pourrait pas juste péter un bon coup, de temps en temps ? Quelle vieille carne. Lâcher du lest, c’est vraiment pas son truc. Mais curieusement, je l’admire pour ça. Qu’aussi atteinte physiquement qu’elle le soit, à traîner dans cette sinistre infirmerie au milieu des estropiés, branchée à des tubes atroces, elle arrive quand même à diriger clopin-clopant tout son monde, et à garder la main haute sur les affaires. En plus, c’est quand on s’y attend le moins qu’elle nous met une bonne claque. Exemple redoutable avec Tory qui récolte ce qu’elle sème depuis le début de la saison. Quelle dignité de la part de Roslin qui avait flairé le tout mais n’en avait rien dit. Etre ainsi trahie par son bras droit et la confronter aussi froidement. Moi, je crois que je lui aurais balancé un seau d’eau à la gueule.
Etonnant de voir la réaction de Tory, telle une adolescente qu’on vient de choper avec le chemisier ouvert et la jupe retroussée. Elle qui n’a pas éprouvé une once de remords après avoir suicidé Cally, comme c’est bizarre de la voir aussi mortifiée. Où est passée sa perfection ? Pourquoi ne pas répondre à Roslin : « Je t’emmerde, vieille bique. Je suis une adulte, je me tape mon gourou si je veux. » ?
De manière amusante, je me demande si toute l’affaire de coucherie avec Baltar (qui à mes yeux reste quand même le mec à Caprica) n’avait pas pour but de rapprocher Roslin et Gaius. Qui d’évidence ont encore du business à régler.
Bon, bref, mais avant d’en arriver là (oui, la chronologie et moi, nous vivons une grande histoire très intime), on a quand même les dix premières minutes de l’épisode. Nom d’un basset à poil ras ! 
Du pur délire !!! Le Demetrius paumé (sans Felix pour le guider !), le basestar tout branlant qui débarque, Adama qui déballe les scuds, papy Tigh en transe…
Tigh : Weapons hold !!!
Et le regard terrrrible d’Adama qui est, on le sent, au bord de comprendre ce qui se passe.
Tenez, j’en ai poussé des cris d’orfraie. Le générique là-dessus histoire qu’on se calme. Fiouuu.
La suite est tout aussi puissante. Prenez le petit Sam, terrifié de ce qui lui arrive, qui cherche anxieusement le regard de son compaing FF lorsque celui-ci débarque à bord du vieux clou.
Saul Tigh à bord d’un basestar, les mecs ! On aura juste tout vu ! 
Et puis l’entretien avec Natalie, qui montre une sincérité et une complaisance qu’on sent tout à fait désarmantes pour Adama et Roslin.
Entre un Tigh qui frémit d’horreur lorsqu’elle évoque l’archivage de D’Anna, et une Tory qui pique vivement du nez lorsqu’elle tente de croiser son regard.
Avec cela que Tricia est parfaitement merveilleuse, dans ce rôle. Je ne sais tout simplement pas comment elle fait. De tous les acteurs, c’est sûrement elle qui a la tâche la plus ardue. Incarner tant de personnages si semblables et si différents. Quelle palette extraordinaire et quel passeport magnifique pour sa future carrière d’actrice. Elle est étourdissante de talent. Et tellement belle.
Bref, le marché est conclu. Sauf que je sens que Natalie rêve un peu, si elle pense que les FF voudront la suivre. Il faut croire que malgré sa bonne volonté et son envie de réunir les siens, elle n’a pas encore compris l’ampleur du Grand Plan. Quand on pense qu’ils sont là, juste devant elle, et qu’elle ne les voit même pas. Mais comment est-ce possible ?
Natalie : Once their identities are revealed and we come back here, we’ll be free to leave the fleet with the Five. Yes. They’re here with you. The Final Five are in your fleet.
En fait, ça doit juste être la flippe pour tout le monde. Pour les non-FF qui doivent se demander où sont encore cachés les traîtres. Et pour les FF qui doivent être complètement paniqués à l’idée d’être découverts. Comme nous le prouve pépé Tigh, qui, sans même avoir besoin de sortir de son personnage de vieux grincheux, émet de vives incertitudes quant à la bonne foi cylonne. 
Tigh : I say we blow the whole gods damn thing to dust, lock, stock and barrel !
J’ai trouvé fabuleux que les skinjobs soient prêts à renoncer à leur « immortalité ». Quelle évolution inattendue !
Ils touchent au but, là ! Et la tronche rêveuse de Roslin la sanguinaire qui s’imagine sans doute faire un bon gros carnage. Une fois pour toute.
Roslin : Imagine. Once they’re gone they can’t come back. Mortal enemies.
Tenez, Pépé Tigh est sur le point d’en faire dans son froc tellement il balise !
Bref, des cylons à bord du Galactica, des humains à bord du basestar. Un bien drôle de mélange qui n’a pas du tout la même saveur que sur New Caprica, même si les ingrédients de base sont les mêmes.
Peut-être la troisième fois sera-t-elle enfin la bonne. Je pense que c’est vers ça qu’on se dirige. A chaque tentative d’union, on se rapproche de la Terre. Une fois sur Terre, le contentieux sera peut-être définitivement réglé. Mais avant, il faut parvenir à la trouver, et ça ne peut se faire qu’ensemble. Encore un niveau dont il faut venir à bout.
Et avant d’y arriver, il y a cette scène, sans doute la plus improbable de tout l’épisode, voire de la série entière. Un cylon qui s’exprime devant le Quorum. Alors là, je dis « WOW ».
Et quel discours.
Natalie : In our civil war, we’ve seen death. We’ve watched our people die. Gone forever. As terrible as it was, beyond the reach of the resurrection ship, something began to change. We could feel a sense of time, as if each moment held its own significance. We began to realize that for our existence to hold any value, it must end. To live meaningful lives, we must die and not return. The one human flaw that you spend your lifetimes distressing over, mortality, is the one thing. It’s the thing that makes you whole. I believe it was no accident we were found by Kara Thrace. It was destiny. She asked me to lead my people and I accept it.
Sacrée oratrice, cette Natalie. Et qui sait comment museler son monde et dire ce qu’il faut pour que chacun se sente concerné.
Je trouve juste un peu frustrant, que euh…
Et puis, non, rien. 
A propos de Lee Adama, très impliqué donc dans la vie politique de la Flotte, j’ai absolument adoré le moment où il explique à la présidente à quel point la réaction des membres du Quorum au moment du saut en urgence l’a choqué. C’est là que tient tout l’intérêt du passage de Lee de l’autre côté de la barrière. Lui, l’ancien soldat, a toujours vécu les attaques de l’intérieur, dans l’action. Il n’a jamais vu de ses yeux la réaction des civils menacés. Et cette réaction, je pense qu’elle va être à l’origine de beaucoup de choses. Parce que cet épisode, aussi noir soit-il, il rayonne d’espoir. Et je pense que Lee représente cet espoir. L’espoir qu’il ne parvient plus à voir dans les yeux de ses collègues du Quorum, résignés au pire, à la fin, à chaque alerte.
Et je trouve la réponse de la présidente très intéressante. « You felt their suffering. Now try holding their lives in balance everyday. »
C’est la deuxième fois qu’elle semble vouloir le mettre à sa place. Troublant.
Par contre, les cylons, rah, ils m’ont trop énervée ! Et vas-y que j’avance d’un pas et que je recule de deux. Et vas-y que j’ai des doutes. Et vas-y que finalement, je ne sais plus trop ! 
Trop frustrant. Et en même temps, c’est tellement incroyable ce qui leur arrive. Ce pas immense franchi en direction des humains. Quel dommage qu’une fois de plus, ils ne parviennent pas à se mettre d’accord et envisagent d’avoir recours à la violence pour parvenir à leurs fins. Natalie a mille fois raison de se poser la question : les FF les suivront-ils ? Ben c’est pas gagné, cocotte !
Et puis tranquillement, on commence à toucher du doigt l’affaire de l’opéra. J’ai trouvé la mise en scène absolument remarquable. Haletante, même. Athéna qui rêve encore et toujours qu’on lui enlève sa fille.
Le « bye-bye » hyper creepy de la petite.
(Le genre à vous faire faire des cauchemars… )
Et puis les dessins…
La course dans les couloirs du Galactica, qui fait écho à celle de l’opéra. Et puis la rencontre avec Natalie.
Qu’Athéna descend froidement une fois sa fille hors de danger.
Frakking unbelievable.
Athéna, putain, comment que tu files un mauvais coton, ma fille ! Alors que tout le monde fait tant d’efforts pour accorder un peu de confiance aux cylons, pourquoi aller résolument et systématiquement dans le sens contraire ? Et les deux FF qui sont là, les bras ballants… Pffff… Pauvre mère terrifiée. Elle ne lui aurait pas fait le moindre mal, à ta princesse…
Enfin, j’ai aimé les échanges très simples entre Kara et Roslin, qui ont pourtant du lourd derrière elles mais qui tentent d’unir leurs forces et leurs connaissances pour enfin trouver des réponses.
Roslin : Will you help me ?
Kara : Yes.
Ca me comble de joie que Kara, Laura et Gaius partent ensemble. Tous trois sont au coeur de la prophétie et jouent un rôle clé. Rien de plus logique, donc.
Et une fois à bord du basestar, l’hybride rebranchée qui fait directement sauter le vaisseau au loin… Oh Frak !
Ok, donc à bord nous avons la présidente des douze Colonies, le héraut de l’Apocalypse et le leader de la nouvelle religion. Ca fait pas un peu beaucoup ??? 
« Excuse me. As long as I am in this office, the welfare of this fleet is not something you need to worry about » disait Roslin à Lee au début de l’épisode ? Avec une présidente en congé sabbatique à bord d’un basestar, on dirait bien qu’il y a du changement dans l’air. 
Enfin, ce serait criminel de ne pas évoquer le calvaire du pauvre Felix, dont la complainte constitue le fil rouge de ce magnifique épisode. Infortuné Felix, victime permanente d’une intrigue qui commence à aller beaucoup trop vite pour certains. Felix y laisse seulement sa jambe, les yeux grands ouverts et avec le bruit de la scie dans les oreilles. Après tous les personnages qui nous ont quittés ces derniers temps, je pensais qu’il y laisserait sa vie.
Quel beau chant d’espoir, à la fois triste et ravissant, qui résonne aux oreilles de chacun des visiteurs, tour à tour. Sam, d’abord…
Et puis Roslin, Lee, Gaius, et même Kara…
Oubliée, presque, l’ironie du destin de Felix, tour à tour héros et traître, parfois malgré lui. Après un tel épisode, je ne vois que la rédemption, pour lui.
En tout cas je l’espère. 
Deux semaines d’attente avant la suite. C’est tout bonnement inhumain. D’ici là, j’aurai peut-être le temps de me pencher sur les podcasts de tonton Moore. En attendant… on s’accroche !
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SCENES COUPEES
(Ajout du 22/12/2008)
Allez, hop, enfonçons le clou. Genre c’est pas assez que la pauvre Kara se mange la prophétie de l’Hybride dans les gencives. Papadama lui en met pareil au retour.
Déjà, pas content que Helo et Athéna lui ramènent un Felix avec une patte en moins. Ca, il aime pas trop. Et les deux lascars n’en mènent vraiment pas large.
Adama : These Cylon rebels?EUR? you worked with them, you believed them, so you brought them back.
Kara : I think it was meant to be. Sir.
Adama : Did you believe them ?
Athéna : Yes, sir.
Adama : Why ?
Athéna : Because they were willing to shoot one of their own. Sir.
Adama : Evidently, so were we. How did Mr. Gaeta get shot ?
Kara : It was an accident. Sir.
Adama : I wonder if Mr. Gaeta is going to say the same thing, when he gets out of sickbay with only one leg.
Et une fois Helo et Athéna partis avec un soulagement évident, paf, la grosse claque.
Adama : Starbuck. Every time you come back, you empty your pockets, we find confusion and chaos. I hope you?EUR(TM)re right, Captain. This was meant to be.
Et à mesure qu’Adama s’exprime, tout devient flou pour Kara qui revoit l’Hybride lui délivrer son terrible message.
Je comprends tout à fait pourquoi cette scène a été coupée. Je ne vois pas Adama faire de tels reproches à Kara alors qu’elle risque tout pour trouver une solution, une fin à leur exode. C’est une situation impossible. Même si le vieux commence à partir du cervelet et que la vision d’un Felix bientôt unijambiste lui est sans doute insupportable, il y a plus que cela.
Deuxième scène coupée, notre Baltar et sa nouvelle copine, au pieu. Petite anecdote racontée par notre gourou au sujet d’une paire de bottes.
Gaius : I was wearing those once, on Caprica?EUR? to a meeting?EUR? bit o?EUR(TM) business. This kind of business. And I caught my reflection in a mirror. And there I was, leaning forward, like a soldier almost. Left-right-left-right. Marching with such conviction, such enthusiasm, to the bright drudgery of life and the heady bald of the overprivileged. And then something happened to me that has never happened before. The husband opened the front door and punched me in the face. I got a nosebleed.
Pas inintéressant d’entendre Gaius parler de son ancienne vie. Limite on croirait presque qu’il parle de quelqu’un d’autre. Il en parle sans passion, mais avec un soupçon de mépris. C’est plutôt amusant.
On a également droit à quelques répliques supplémentaires de leur dialogue.
Baltar : I?EUR(TM)m not saying I?EUR(TM)m a saint, Tory. I?EUR(TM)m many things, but I try not to be spiteful. I?EUR(TM)ve got no blood lust to go get her. She has persecuted my followers. And the truth is I admire her, in spite of myself, despite myself. But she?EUR(TM)s a hypocrit. The lies ! Hoo ! The secret missions. Coopting the rhetoric of patriotism to keep everyone in the dark, including you. That?EUR(TM)s rather worrying, isn?EUR(TM)t it ? So, I had to speak. The truth is?EUR? no good ever comes from concealing it. If you don?EUR(TM)t believe me, go check out Mr. Gaeta. I?EUR(TM)ve got a broadcast.
J’aime bien l’allusion à Felix, vraiment…
j’aurais jamais du lire la fin : Deux semaines d’attente avant la suite!!!!
enfin, savourons cet épisode encore une fois magique!!
les premières minutes de l’épisode sont d’une telle halettantité!!! (oui, ça n’existe pas! mais ça le vaut!) le Demetrius qui ne part pas, et Saul qui comprend rapidement (trop ou pas, je pense pas, il avait déjà fait le coup en lançant les viper d’alertes quand le raider foncait sur le galactica) mon coeur a failli lacher…
et le générique, avec la première image, juste après EARTH…
ensuite, les deux discours de Nathalie sont bluffants!! c’est tellement beau, et ça voulait tellement dire qu’ils veulent revenir à leurs parents!!
ensuite, les échanges Lee/Roslin, vraiment très interressant!! les deux sont parfaits, et Roslin donne un peu l’impression quand même de sonder Lee, voir vraiment ce qu’il a dans le ventre!
Ah, Felix, la réflexion de Roslin est parfaite!! il chante tellement bien, par contre, faudra que je réecoute plus attentivement les paroles! et j’ai tellement aimé que beaucoup viennent le voir, mais surtout Baltar!!
enfin, les dernières minutes!! le rêve qui revient, Roslin qui confie à Lee que ça la fait paniquer de rêver avec une Cylon!! et ensuite, Athena!! on sait que depuis le début, tout ce qu’elle a fait, elle l’a fait à cause de Helo et Hera, mais de là à tuer Nathalie, je suis bluffé!
et le dernier mot de l’épisode : Jump!
A noter qu’Alessandro Giuliani a étudié l’opéra ! Les paroles de la chanson ont été écrites par le scénariste, Michael Angeli. Bear l’a mise en musique. Elles sont magnifiques, je les posterai, à l’occasion. 😉
Et je trouve que sa voix va bien avec !
Comment sa 2 semaines ?
Magnifique épisode.
la décision des cylons de renoncer à l’immortalité est la plus forte et la plus inattendue. Les ponts entre humains et cylons se multiplient. Mais cette promesse d’un futur pacifique entre les deux civilisations m’inquiète: que va t-il se passer quand les cylons non rebelles (qui sont majoritaires) vont trouver les rebels et les humains. Je crains un gigantesque massacre.
Je suis un peu déçue de l’absence de retrouvaille entre Lee et Kara. C’est limite si l’on avait l’impression qu’ils étaient fachés l’un contre l’autre. J’attends des retrouvailles crédibles par la suite .
Sinon, Sharon risque de faire capoter la destinée d’Hera si elle continue à être aussi hargneuse après Six.
Et la complainte de Felix , c’était juste parfait.
Que de hurlements et de "OH MY GOOOOD" devant ce zode (heureusement que j’étais toute seule chez moi d’ailleurs)…
Le coup d’éclair de Saul et ZE question qu’on se pose : "nom de dieu Adama a-t-il compris?"
Une Présidente qui semble passer le relais, et qui le fait bien malgré elle ! Je dois avouer que le casting à bord du Basestar est Mons-Tru-Eux. J’en frémis d’avance…
(une mise en scène parfaite d’ailleurs avec le parallèle avec l’opéra).
Tory face à la Prez’, c’était vraiment étrange comme scène. Moi aussi je m’attendais à ce que Tory pète un câble et nous amoche Laura de sa force de FF, mais rien. Juste pauvre gamine prise la main dans le sac. Ce qui doit bien nous la ramener sur Terre, après tout ce temps à se croire au dessus de tout.
Athéna qui descend Natalie, j’ai du mal à le croire ! Comment tuer ce modèle si important maintenant? Natalie, c’est un peu le visage des Cylons, plutôt que les innombrables 8… Je ne suis donc pas vraiment convaincue de sa mort…
Et pour finir Felix. Atroce ce qu’a vécu ce gamin. Et le moment qui m’a le plus retourné mes tripes, c’est incontestablement la mini apparition de Gaius à l’hôpital. Quand on sait tout le passé que se traînent ces deux là. Quand je me dis que Gaius mériterait d’être à la place de Gaeta, et quand on sent dans le regard de Gaius qu’il se dit cela aussi.
je suis d’accord avec l’analyse de Mara sur Gaius face à Felix, scène qui dure 2sec au plus, mais qui en dit tellement!! quels génies dans BSG!!
par rapport à la scène de tory qui se fait engueuler proprement par Roslin, j’ai deux choses qui me sont venus : je pense que la raison pour laquelle elle fait la petite fille, rampe presque devant Roslin, c’est que en tant que FF, elle doit protéger Roslin!! et le fait que Roslin soit décu est très dur pour elle!!
sinon, autre chose qui m’a surprit : j’ai pas souvenir d’avoir déjà entendu Roslin dire Frak!! elle a peut etre déjà du l’employer, mais là, il est sorti avec tellement de force, un peu de dédain!
Oh si, ces derniers temps, elle frakke à tout va !
épisode encore une fois hallucinant , le "Gaeta’s Lament" en toile de fond m’a pris complètement par surprise (et par les tripes). C’est juste magique.
Pas loin de toucher la perfection là… Tricia est encore une fois sublime au delà des mots, comment elle à fait pour donner autant de profondeur et de substance à un nouveau personage en une poignée d’épisode?!… vraiment bluffant.
En parlant de Nathalie, j’ai trouvé amusant et intriguant qu’on nous balance une scène où Kara désigne Nathalie "to lead her people" et puis la scène avec le quorum avec une fois de plus Nathalie et Kara en plein flashback sur ce qu’a dit l’hybride, et puis enfin la scène ou Nathalie d’un coté se fait tirer dessus par Athena (exactement de la même façon que Adama dans la saison 1) et en parrallèle l’hybride, entourée de Roslin et de Kara, qui dans un cris d’agonie faisant écho à Nathalie "Jump" away.
Et cette phrase énigmatique "the dying leader shall know the truth of the Opera House"… J’ai pas pu m’empécher de penser que le dying leader ben c’est Nathalie. Elle s’est fait tirer dessus mais on ne montre pas sa mort… probable qu’elle va agoniser pendant des heures et puis mourir… ce qui lui laissera juste le temps pour faire quelques petites révélations… mais bon c’est juste une tite théorie hein.
*comment ça je débloque*
j’aurai du dire "L’hybride entourée de Roslin et Baltar" sorry, my bad.
« Et cette phrase énigmatique "the dying leader shall know the truth of the Opera House"… J’ai pas pu m’empécher de penser que le dying leader ben c’est Nathalie. Elle s’est fait tirer dessus mais on ne montre pas sa mort… probable qu’elle va agoniser pendant des heures et puis mourir… ce qui lui laissera juste le temps pour faire quelques petites révélations… mais bon c’est juste une tite théorie hein. » – Cain
J’ai pas pu m’empêcher de penser pareil : elle est un personnage important, maintenant, et son rôle n’est pas terminé. Serait-elle le dying leader, piquant ce rôle au nez et à la barbe de Roslin ? Je crois les scénaristes assez fous pour nous le faire croire au moins un instant (d’ailleurs, j’y crois).
Par contre, à l’inverse de vous, la complainte de Gaeta m’énervait à la longue. Je sais qu’il est également chanteur, qu’il a étudié l’opéra, mais ce devait être trop. Je suis d’accord que cet interlude est nécessaire à l’épisode, il m’a à nouveau dérangée. Décidément, cette 4e saison, c’est pas de la tarte !
On nous déballerait le Dying Leader après quatre saisons à en entendre parler ??? Ca me paraît un peu beaucoup, depuis le temps…
Sinon, elle est énorme, cette saison 4, je trouve. Je suis vraiment contente qu’on laisse un peu le côté bataille de l’espace de côté…
Je ne comprends pas le sens du "à nouveau" dans ton commentaire, Jean. J’en déduis que tu n’as une nouvelle fois pas trop aimé l’épisode, mais ce n’est pas comme si Alessandro Julianni chantait toutes les semaines.
Bel épisode. 2 remarques:
– Je ne sais pas si le geste d’Athéna servira à grand chose. Elle veut soit-disant empêcher Natalie de lui "prendre" sa fille, sauf que dans sa vision de l’opéra partagée avec Roslin, il s’agissait de Six, celle que Saul allait visiter en taule il y a peu, non ?
– Je crois que le truc de Felix n’annonce rien de bon, ah ça non. Je ne parierais pas sur une rédemption, mais sur tout le contraire: un type qui va complètement dévisser, et même perdre la boule. Voire carrément devenir dangereux. Je le vois bien commettre un acte irréparable avant la fin (bien plus grave que le coup d’Athéna cette fois), genre se pointer avec un flingue en pleine séance de dévoilement des FF. Au hasard.
Vraiment excellent… c’est pas possible tant de perfection!! Chaque semaine je suis bluffée!!
Dire que j’ai acheté la saison 1 d’Atlantis, comment apprécier après une série aussi majestueuse que BSG ? ça a vraiment mis la barre très haut dans la SF!
Je ne comprends pas trop pourquoi Athena a tiré sur Nathalie.. Après tout, la version de Six qui est à la maison de l’Opéra, c’est Caprica Six… Parce que vu comme c’est parti, la pauvre Agathon va faire une croisade anti-Six (et elle pourra très bien ramener d’autre Eight vu la "fragilité" et la naïvité du modèle)…
Pareil, Dying Leader, c’est Roslin qui est directement concernée. Nathalie a jamais eu les visions, et puis vu le nombre de balles qu’elle s’est reçue… elle sera pas "dying" très longtemps 😀
Bon mais n’empêche.. Deux semaines avant le prochain épi? Pfff !! 😀
(Chouette, je vais avoir le temps de regarder la saison 3 que j’ai enfiiiin reçu en DVD avec tous les beaux bonus)
Moi je trouve justement que la réaction d’Athéna est complètement logique avec son évolution. On la voit depuis un moment s’engager sur un dark path. Avoir autant de toasters dans le voisinage, ça la travaille plus qu’elle ne se l’admet.
JK, en fait, tu peux aussi avoir raison. En ce moment, difficile de prévoir quoique ce soit concernant BSG, tout tourne à une telle vitesse….
Je n’ai pas senti une telle intensité durant la scène de pré-générique depuis.. depuis… très longtemps :-O Tout bonnement énorme !
Felix + la musique de Bear… ça rend tellement bien…
Ca me fascine.
J’ai pensé à l’arrivée du Pegasus, en terme de prégénérique. C’est dire…
Bear a été incroyable sur cet épisode. C’est presque injuste pour lui, car il y a dans cet épisode une musicalité fantasmagorique. Et pas seulement pour les passages Gaeta ! Ecoutant les BSG au casque (j’ai un peu de mal avec les accents) certains passages de l’épisode sont non seulement agrémentés par les ambiances de Bear, mais cela les modèle carrément !
Plus on avance et plus la construction de BSG me fascine, en terme de forme. Tout s’imbrique incroyablement ! les couleurs, les cadrages, l’explosion des sentiments des personnages, grâce à ce jeu d’acteur phénoménal, et le tout est orchestré incroyablement. Quand on pense que certains épisodes sont certainement tournés en parallèle à d’autre (ça doit pas être facile de changer les coiffures a tire-larigot entre roslin, Sixes et athena).
Des fois je me dis que finalement Moore en joue. Il bénéficie de l’aide d’une équipe tellement hors normes que ça aide forcement à la complexité de l’intrigue! Ca devient de plus en plus infranchissable pour les autres productions, je les plains 😀
Que dire sinon de cet épisode! En fait ce qui m’impressionne le plus dans BSG, c est qu’on ne peut pas classer les épisodes par qualité. Les plus mauvais sont ceux qui mettent l’intrigue en place plutôt que la dénouer, ce qui forcement d’eux des épisodes pivots, et donc intéressants ! Tout ça est d’une cohérence et d’une stabilité phénoménale.
Et que penser de BSG quand on aura tout vu, ou ne serait que dans 1 mois, le final five (assurément) dévoilé. Comment regarder à nouveau la saison 1 en se disant "mon dieu Gaeta/Roslin/lee/Kara/adama(beurk) est le final five". Ca va être quelque chose ! BSG sera non seulement culte à sa découverte, mais aussi à sa rediffusion. Quelle série ou même film peut s’en vanter, je me le demande.
Au fait , en aparté, sorcière, tu n’as pas de billet sur le fait que Moore à annoncé scenariser une nouvelle série sur un modèle d’Holo-Deck star trekien ? 😀
Si, si, j’en ai parlé, tu penses bien ! 😉
J’ai remarqué un truc, ça doit être une des premières fois qu’Adama et Roslin parlent d’un cylon en disant him ou her, au lieu de leur habituel "it"…
Ca change quand même…
J’ai rassemblé tous les extraits éparpillés de Gaeta pour avoir "Gaeta’s Lament" plus ou moins en entier. Bon il reste les bruits de fond de l’infirmerie qui sont sur la même piste que les voix donc impossible de les enlever proprement, mais ça reste écoutable 😀
SoSayWeAll.fr/Bear%20McCr…
Woah, merci !
Puisqu’on en parle, le billet de Bear sur la composition de cette chanson est super intéressant. Un peu technique à un moment, mais passionnant. En fait pour une fois il a carrément été intégré au processus d’écriture de l’épisode au lieu de poser la musique sur l’épisode fini en post prod.
C’est ici : http://www.bearmccreary.com/blog...
Merci keger !
C’est si triste et mélancolique, tout ça.
Peut être comme cette saison 4 qui me fait de plus en plus peur. C’est juste super dark.
"all this happened before and will happen again, again …" résonne ici pour moi comme le cycle de la vie. J’y vois trop de "Mort" et de morts au bout du tunnel 🙁
Même si l’espoir se fait rare et inattendu comme en vrai bien souvent, chaque épisode apporte son lot de souffrances à tous les étages. Pourvu que le puzzle final ai un John Difool ou une Laura Ingalls. Gnniii un peu de rose bonbon pour l’avenir quoi ! Un dieu qui fait bien les choses, pas seulement calculateur d’un cycle. J’en demande peut être trop :-/
On a regardé ça ce soir avec Chéché et Labell’A, et pfffff… c’est vraiment sublime… Ca tue.
[i]As terrible as it was beyond the reach of the Resurrection Ships, something began to change.
We could feel a sense of time, as if each moment held its own significance.
We began to realize that for our existence to hold any value, it must end.
To live meaningful lives, we must die and not return.
The one Human flaw that you spend your lifetimes distressing over… mortality… is the one thing.
Well, it’s the one thing that makes you whole.[/i]
Diificile de commenter BSG avec cette saison d’une densité et d’une intensité incroyable encore une épisode magnifique que ce 4.07 après une 406 où l’on suivait la montée en puissance dans le délire de mystique de Gaius et de Kara, les deux aux limites de la folie mais dans le même temps porté par le fil d’un invisible destin….et aux confins de la vérité, mais laquelle ?
Et cette façon de mettre les choses en "miroir, miroir que l’on retrouve avec la fin hallucinante de cetsur le BSG d’un côté et le basestar de l’autre, avec la scène de l’Opéra en jonction : *ouch*
Sublime ….
Gaeta a une voix a tomber par terre !
Merci [b]Keger[/b] et contente de te (re)voir !
Roslin alors là O_O… à suivre…
Et entre les cliff de débuts et de fin… oulàlà….
Raaaaa les deux semaines à attendre pour voir la suite vont être longues….
Et cet épisode éclaire la double "prophétie" faite sur Kara dans Razor et par l’hybride… ça y est !….
Quant au Final five Restant….j’ose toujours pas imaginer….
Et je salue la musique qui non seulement a toujours été sublime dans BSG mais qui devient depuis le final S4 un élément de l’Histoire…
"Je ne comprends pas le sens du "à nouveau" dans ton commentaire, Jean. J’en déduis que tu n’as une nouvelle fois pas trop aimé l’épisode, mais ce n’est pas comme si Alessandro Julianni chantait toutes les semaines."
C’était une mauvaise utilisation des pronoms : c’est ça quand on ne relit qu’en survol. Je voulais simplement dire que l’épisode m’a à nouveau dérangée. Mais qu’il m’ait dérangée ne veut pas dire que je ne l’ai pas aimé. De tous les épisodes de BSG, il n’y en a qu’un seul que je n’ai vraiment pas aimé : le 3×08.
Expliquons le "dérangement", maintenant 😉 En fait, une fois de plus, nous avons un épisode qui est extrêmement différent des précédents, mais pas n’importe comment. J’ai la nette impression que, maintenant, on ne nous fait plus de loners sur l’histoire, mais sur la réalisation. Je n’ai jamais vu autant de styles de réalisation différents dans une série que dans cette quatrième saison. Autant ils sont très bien réalisés, autant leur différence profonde me perturbe. Si l’on prend ce qui est fait d’habitude, on entendrait Gaeta 10 secondes, Lee ferait sa remarque à Roslin et la voix de Gaeta serait complètement estompée à l’intervention de Roslin, ou juste après. Or ici, on entend encore cette complainte en fond sonore pendant leur dialogue. Moi qui suis habituée à plus de classicisme dans la réalisation, je m’en étonne et commence par trouver cela dérangeant dans le sens où il y a quelque chose qui n’est pas comme d’habitude, que je perds mes repères (toujours sans parler de l’histoire, hein !). Et c’est un peu le cas de chacun des épisodes depuis le début de cette 4e saison. Et je trouve cela grandiose. Dérangeant, mais grandiose. BSG est véritablement unique et cette saison le prouve encore une fois en foutant un bon gros coup de pied dans la fourmilière actuelle des séries.
Jean : So say we all ! 🙂
Ce qui est dérangeant, c’est que contrairement à n’importe quelle série bidon, Alessandro chante en vrai, derrière. Ailleurs, on nous aurait collé un playback bien nickel, en sourdine. Là, le mec, il est derrière le rideau, et il continue à JOUER son rôle. Moi aussi cette scène m’a troublée. Parce qu’elle est trop vraie. 😉
un grand merci keger pour avoir extrait cette chanson. une complainte qui me rappelle sur certaines notes celle d’Ewan McGregor au tout début du film moulin rouge.
Ron a t’il prévu un service psy pour l’après série , une info line pour fan orphelins ? LOL
tout me parait si fade à côté de cette série ….
15 jours pour la suite … c’est dur mais d’un autre côté c’est bine, le temps de digérer cet épisode et les 1 000 questions qu’il va susciter dans ma petite tete pile poil ou moment ou je vais aller me coucher.
l’approche de la vérité n’est pas toujours un long fleuve tranquille..
Ce qui est bien avec l’attente des sous-titres c’est qu’il n’y a plus que quelques jours à attendre le prochain maintenant.
Je n’ai pas lu tous les com’ précédents mais quelqu’un a-t-il souligné l’intéressant compte à rebours lorsque le base-star et le demitrius sautent ? Avec gros plan sur chaque perso. J’ai adoré.
Pff, cette Tricia est définitivement fantastique. Elle gagne en intensité au fur et à mesure des saisons. Les Six (et Ron) lui doivent tout ! Pitié, ne m’enlevez pas Natalie, c’est trop cruel !!! :d
Je viens juste de le voir (je suis à la traine) et malheur, qu’est ce que c’est bien fait, c’est quand même une série spectaculaire, comparable aux plus grandes tragédies grecques. J’ adore l’espèce de descente aux enfers des nouvellement cylons, qu’est ce que j’ ai pu aimer le jeu Michael hogan, Tricia Helfer et Alessandro Juliani que je n’aimais pas du tout au début de la série, ils sont excellent dans leurs registres.