315 : The pain in the heart

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Vous ne voulez pas cliquer.

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WHAT?!

M’enfin, ils sont fous ! C’est quoi ce machin à deux balles ??? Ca va pas bien, la tête !!! Je m’insurge !

Bon… avant de parler de la résolution extravagante de l’affaire Gormagon, reprenons là où nous nous étions précédemment arrêtés. Mais non, mais non, Booth ne va pas mourir. C’est pas parce que son regard devient tout vitreux que…

Sweets : It’s agent Booth’s funeral, Dr Brennan.

Whhhhhhhaaaaat ???

Alors, évidemment, à peine le psychiatre adolescent sort-il cela à une Bones très en colère et très concentrée sur son travail, refusant d’en déloger, qu’on commence à chercher où est l’embrouille. Non parce qu’on attend quand même une quatrième saison, hein, et même si en cas de décès de l’intéressé, il n’y a nul besoin de renommer la série, Bones sans Booth, pas la peine. Donc on cherche. Bones serait-elle dans le coup ? Elle a l’air tellement en pétard et tellement dans le déni que non. Forcément. Trouvant même le moyen de râler de manière très sonore pendant l’enterrement.

Intervient la mère Caroline pour faire l’éloge funèbre du défunt… et ce vieux dragon arrive quand même à me faire marrer au dessus du cercueil de Booth, je rêve !

Caroline : He was a good man. Who earned my respect and affection. And I don’t like many people !

Du coin de l’oeil, on voit un gaillard louche s’approcher une rose à la main, on se dit que merde, Gormagon n’est quand même pas déjà là pour piquer en loucedé un nonosse tout frais de l’agent qui était à ses trousses, tout de même ! Nenni ! Voyez donc où il est, l’agent en question !

Gneuh ?

Bref, Booth a profité de se faire défendre pour, en grand secret, tendre un piège à un fuyard avec qui il devait entretenir une relation quasi-fusionnelle. Et Bones n’était pas au courant. Découvrant le pot-aux-roses, elle lui balance une baffe qui le flanque par-terre direct.

Très mignon. Il vaut mieux ne pas se demander comment il s’est rétabli aussi vite d’une balle dans la poitrine, ni comment ils ont pu réussir à cacher ça à ses collaborateurs, mais bon. Mignon.
D’autant que la scène de ménage s’éternise.

Ouh, elle est vraiment vraiment fâchée ! Pauvre Booth. Il voulait la prévenir, lui, mais le message n’est pas arrivé. (Merci Sweets, j’ai tout de suite compris qu’il était dans le coup, le petit fumier.)

Bref, Tempy s’en va traquer l’homme jusque dans sa baignoire.

Super sexy les bières sur la tête.

Je soupçonne Booth de ne pas aimer qu’on lui parle de haut. Parce que sans vraiment s’en rendre compte…

Voilà voilà, donc ça c’est fait. Dès lors, l’éventualité d’un autre accident labial s’envole à tire d’ailes. On n’en aura pas plus.

Bones : I find your lack of puritan modesty very refreshing.

(Traduction : « J’aime quand tu me montres ton gros engin, mon grand loup. » )

Bref. Un peu déçue que l’affaire de la bastos dans le buffet soit aussi rapidement réglée. Pour Gormagon, n’en parlons pas…
Donc, relance de l’enquête à travers la réception d’un bout de dentier.

Dans la foulée, on manque de nous passer Zack à la moulinette dans une explosion du labo.

Ce coup-là, l’homme est dans les murs. La psychose commence. Entre nous, c’est pas trop tôt.
Perso, c’est le titre qui m’a mise sur la piste. Parce que pour moi, ce titre il était là pour Booth. Or Booth va très bien. L’explosion m’a laissé penser qu’on allait tuer Zack. Zack en réchappe. Donc ? Elle est où la plaie au coeur ?
Ca ne peut pas venir de Sweets, que Tempy et Booth soupçonnent d’ailleurs bien trop vite pour que ce soit honnête.

Et Dieu sait que j’avais envie que ce soit lui.

Tout y était pour que ce soit lui. Je suis persuadée que si la saison avait été entière, on nous aurait encore plus incités à penser que c’était lui. Bref. Dès la moitié de l’épisode, c’est foutu. Sweets est blanc comme neige. Et là, panique à bord. Je disais dans un précédent billet que si Sweets n’était pas Gormagon, il n’avait aucun intérêt d’être là puisqu’il fait carrément doublon avec Zack. Eh ben ouais.

L’horreur de voir Booth et Bones arriver alors que Camille lui fait la lecture dans sa piaule d’hôpital, de voir le visage de la malheureuse se décomposer en comprenant ce qui se passe…

Pauvre Bones. Son apprenti à elle qui se révèle être avant tout celui de Gormagon.

Alors bon, on en fait un coupable, mais pas trop coupable non plus. Il a juste tué la dernière victime, et il n’a jamais bouffé de la viande humaine. Entre nous, c’est un peu ridicule. Autant en faire un bon gros monstre, surtout après une saison à en frémir, de tous ces crimes. Un peu cheap, la résolution de l’énigme. Encore heureux que Gormagon, dans son trou pourri, ait vraiment un look abominable.

Hop, Booth en fait bien vite son quatre-heures.

Cheap, cheap, cheap.

Reste bien sûr l’émotion de voir l’équipe perdre un de ses piliers…

… puis vider le bureau du King of the Lab pour qui ça va être direct l’asile.

Et c’est là que Bones se rend compte que de tous, elle est la seule à ne lui avoir jamais fait de cadeau. Booth lui lit alors la lettre qu’elle lui avait écrite pour l’engager en tant que stagiaire. Et qu’il avait gardé avec tous les cadeaux des autres.

Et voilà.
Je n’aimais pas tellement Zack, donc il ne me manquera pas. Maintenant, je comprends pourquoi on avait fait revenir aussi précipitamment d’Irak un personnage qui aurait mieux fait d’y rester, et ça aurait probablement dû me mettre la puce à l’oreille. Je ne regrette pas qu’on le perde au profit de Sweets dont les intéractions avec Booth et Bones sont quand même très fun. Pour autant qu’il revienne et qu’on mette un peu la pédale douce sur la thérapie de couple.
J’ai juste un peu l’impression que la décision de faire de Zack un meurtrier est arbitraire. On en sait tellement peu sur lui et sur ce qu’il a fait avec le Maître. J’accepte le fait que comme le dit Caroline, c’est une personnalité « faible » (elle y va un peu fort, la vieille) qui s’est fait embarquer par une personnalité forte, mais… ça paraît vraiment décousu.
J’aurais adoré que ce soit Sweets parce que ça aurait été d’une ironie parfaite. Manipuler les enquêteurs de l’intérieur, comme Zack n’a pas réussi à le faire, freiné par l’amitié qu’il a pour Hodgins, notamment, au point de se sacrifier pour lui et de se manger l’explosion dans la gueule. Faible, ouais, en fait. Faible jusque dans le crime.
Belle émotion, dans ce final, c’est sûr. Mais intrigue bien tiédasse. Avec une saison entière, on aurait peut-être eu davantage d’indices et une vue plus large…