[SUPERNATURAL] 617 : My heart will go on
Voilà ce qui se passe quand on s’amuse à faire des running-gags sur Céline… elle finit par se venger, la bougresse !
Arf… « Supernatural » et Céline Dion. Voilà un mélange pour le moins inattendu !
D’autant que quand j’ai commencé cet épisode, eh ben j’ai rien compris ! Paf, d’un seul coup, je me retrouve avec Ellen qui fait des papouilles à Bobby… WHAT THE FRAK ???
La même Ellen qu’on pleure depuis je ne sais combien de temps suite à sa mort héroïque avec sa fille Jo ??? Du coup, moi, comme une débile, je me dis que j’ai dû sauter un épisode ! Me voilà donc en train de chercher frénétiquement l’épisode précédent. Eh ben non ! Bon. Ca m’a presque gâché le truc, en fait. Ca m’a tellement écoeurée que j’ai tout fermé et que je ne suis revenue que plusieurs heures plus tard.
Le gag, donc, qui fait que par un amusant coup du sort Ellen est toujours en vie, c’est que ce petit farceur de Balthazar a sauvé le Titanic, ou plus exactement l’a empêché de couler. Pour que leurs âmes et celles de leurs descendants puissent être utiles dans la guerre civile des anges. Oui, donc, euh… bien, si vous le dites ! Ce n’est pas comme si on se sentait super concernés par le truc étant donné qu’on n’en voit rien, hein. L’anti-climax absolu, cette histoire de guerre ! Heureusement, Balthazar est un rigolo, donc ça nous occupe.
Sam : Why ?
Balthazar : Why what ?
Dean : Why did you unsink the ship ?
Balthazar : Because I hated the movie.
Dean : What movie ? (lol !)
Balthazar : Exactly !
Sam : Wait. So you saved a cruise liner because… ?
Balthazar : Because that god-awful Celine Dion song made me want to smite myself !
Sam : Who’s Celine Dion ? (Mais lol !)
Balthazar : Oh, she’s a destitute lounge singer somewhere in Quebec, and let’s keep it that way, please.
Je meurs !
Nan mais c’est super bon ! Le prétexte est grossier à souhaits mais je ne peux m’imaginer de penser au scénariste dans sa bagnole, un matin, allant faire ses courses ou emmener ses gosses à l’école et pestant parce que Céline Dion lui rabote les esgourdes en beuglant à la radio. Et de se jurer d’écrire un jour un épisode où elle ne serait personne. Gnihihi, j’adore.
Un monde où Céline Dion ne serait jamais venue nous casser les oreilles avec sa chanson de MERDE. C’est si beau de rêver. Ah, et elle n’est pas la seule à s’en prendre plein le museau !
Balthazar : Anyway, let’s agree, I did a good thing. One less Billy Zane movie and I saved two of your closest friends.
Comme ça, pas de jaloux !
Bref, ce qui est amusant, également, ce sont les coupures de presse de l’époque.
(Genre : « Waouh, c’est pas passé loin ! »)
Et aussi le rattrapage que s’emploie à faire Fate, bien décidée à récupérer tous ceux qui auraient dû crever sur le rafiot, ainsi que leurs fillots et ptits-fillots. (Et ptits-ptits-fillots.)
Evidemment, le tout est très haut en couleurs. Crever dans son plumard d’un AVC, ça aurait été nettement moins sexy que la guillotine improvisée de la première séquence de l’épisode, ou que l’imprimante un peu trop gourmande.
Fate est évidemment blonde et plutôt pas vilaine, si ce n’est qu’elle entretient un look de bibliothécaire cochonne assez déroutant. Et qu’on se demande bien à quoi ça lui sert de porter ses binocles au bout du nez… peut-être pour avoir le plaisir de regarder ses interlocuteurs par-dessus ses verres. Bibliothécaire cochonne, donc. Ou frigide, on ne sait pas trop. Enfin pas claire, quoi.
Une fois l’exaspération passée, ça m’a bien sûr fait un petit pincement au coeur que Bobby et Ellen soient mariés, dans cet épisode ; j’aurais sauté à bord de ce bateau en moins de temps qu’il ne faut pour le dire s’il avait été suggéré qu’il y ait une quelconque attirance entre ces deux-là. Ils étaient faits l’un pour l’autre, et pas seulement à cause de leur penchant commun pour la boutanche.
Et il y a de quoi grincer des dents qu’ils osent retourner le couteau dans la plaie laissée béante par la mort d’Ellen et Jo… mais c’est qu’il y a de bien et parfois de moins bien, avec Supernatural, c’est que mourir n’est pas forcément la fin. Sauf que là, Ellen repartira comme elle est venue, hélas. Pauvre Bobby, encore si touché par la mort de Rufus. Quelle vie de merde.
Pour en revenir à la rigolade, dans cet univers parallèle, Céline Dion est inconnue au bataillon, certes… mais figurez-vous qu’il n’y a pas non plus de Metallicar. SO WRONG !
(Et pourtant, il faut savoir que la Mustang était la voiture qu’envisageait Eric Kripke pour convoyer nos deux lascars, à l’origine.)
Et évidemment, ce qui est hilarant, c’est toutes les scènes où les frangins frôlent la mort ainsi que les réactions en chaîne qui conduisent à la disparition des quidams. Un régal pour les yeux ! J’ai apprécié ce côté léger même si ce n’est pas l’épisode le plus transcendant de la série. En plus, les tronches de pet que nous sortent Jared et Jensen, c’est énorme.
Et si je n’ai pas été très fan de la bibliothécaire lubrique, j’ai pas mal apprécié cette première (?) incursion dans la mythologie grecque avec l’évocation des Parques. Ca fait un peu chier qu’Attropos, la plus terrible des soeurs, celle qui coupe le fil de la vie, soit représentée par une gourdasse pareille, en même temps, c’est cohérent avec ce qu’a fait la série jusqu’à présent. J’espère qu’on aura l’occasion de rencontrer ses deux frangines Clotho et Lachésis un de ces quatre. En tout cas, nous savons qu’elles existent !
Quel petit canaillou, ce Balthi !
Allons, allons, serrons-nous tous la main et séparons-nous tous bons amis !
Je serais quand même bien curieuse de savoir ce qu’il nous cache, le gars Castiel, j’ai l’impression qu’il ne nous dit pas tout. Il est d’un chelou, en ce moment, avec sa guéguerre ! Bouh, le vilain cachottier !
Allez, that’s all, folks ! Je pars au Far West. Yihaaa !
Pareil. Caster une gourdasse pour ce genre de figure c’est… sacrilège.(Et si elle avait pris la tronche d’Ellen, histoire de retourner encore plus le couteau dans la plaie ? Ils ont loupé un truc, là !)
Mon coeur n’aurait pas pu continuer !
Haaa, cet épisode est haut en couleur ! Les déboitages de Céline Dion en règle, c’est du lourd. S’pas un épisode de fou (en même temps, dans cette saison, y’en a qu’un que j’ai vraiment aimé donc bon..) mais il a le mérite de mettre un peu de suspence dans l’affaire Castiel. Il est de plus en plus louche le loupiot.
Donc au final, pas grand chose à dire sauf un p’tit truc qui m’a bien perturbé. Dans le dernier épisode de la saison 5, tout le truc porte sur la métalicar. C’est grâce à elle que Sam reprend le dessus sur Lulu et se jette dans la cage. Or comment, dans cette réalité alternée, ça a pu se passer s’ils conduisent une simple mustang ? Enfin bref, moi, ça m’a perturbé cette histoire !
Moi j’aime les Mustang ! 😀
Et tout pareil, le début où on nous balance Ellen qui vit en couple avec Bobby, comme si de rien n’était, j’ai cru qu’on avait loupé un épisode ! Et puis je me suis dit, bon, encore une réalité parallèle, un rêve ou un truc comme ça. Bon, le gag sur le Titanic et Céline Dion, ça m’a fait sourire, même si j’ai vite reniflé le prétexte bidon. Et comme je ne sais plus où on en est de la fin, j’évite de spoiler 😉
Parait qu’ils ont choisi l’Impala à la place de la Mustang parce que dans le coffre de la Mustang on ne pouvait pas mettre un corps… J’aime leur esprit pragmatique.
"J’aime" LOL
Excellent ! 😀
Ces salopios ont remué le couteau dans la plaie ! Je m’attendais à un truc (j’ai été semi spoilée) mais pas à ce point !
Même pas de Jo… snirf !
même réaction que toi en voyant Ellen. Surtout que je sortait de mes soucis de connexions, vas-y que je file sur wiki pour vérifier que j’en suis au bon épisode. ça m’a retourné de retrouvé le Bobby tout cassé et alcoolisé à la fin et qu’ils nous aient encore "tué" Ellen