108 : Bugs
Oh ptain, la purge de zode !
Nan, sérieux, je veux bien être gentille et faire semblant d’avoir peur quand il le faut, mais là, juste nan.
Des insectes qui font la révolution dans un quartier tout neuf de l’Oklahoma (c’est pourrave, l’Oklahoma, de base) et qui veulent tchuer le méchant monsieur qui veut construire des maisons chez eux, même pour moi qui ai une peur bleue des araignées, ça le fait pas.
La seule chose à peu près amusante, c’est que j’ai reconnu Connor de BSG rien qu’à la voix. Eh ouais, moi, j’ai ce genre de classe.
Autre chose aussi, et vu la terrifiante nullité de cet épisode, ça me donne l’occasion de le dire : je trouve que les créateurs de cette série ont su magnifiquement tirer parti des décors de la région de Vancouver. Ca aide beaucoup. C’est pas comme dans certaines autres séries où on va toujours visiter la même clairière. Hum.
(Eh bien sûr, sinon on va me reprocher de ne pas le souligner : la Metallicar a une super classe, là-dedans.)
Donc, cet épisode est à iech. Même pas un bon vieux fantôme, une petite goule ou un zombie bien gras à se mettre sous la quenotte.
Profitons-en donc pour nous pencher un peu (oh vouiiiii, penchons-nous !) sur nos deux frangins, car il se passe des choses…
En fait, ce sont des frangins. (Bravo, la Sorcière.)
Et bien des frangins. C’est-à-dire que le ton monte vite façon bac à sable aussitôt que quelque chose ne plaît pas à l’un ou à l’autre, car entre frangins, il y a toujours un petit contentieux de base inhérent au concept même de fratrie. Et il n’y a aucune raison que Dean et Sammy échappent à la règle. Au contraire, étant donné qu’ils se ressemblent autant qu’un canard et une tortue de mer.
Et ce petit contentieux est très vite boosté par l’ambiance générale. Des petites maisons bien rangées, avec pelouse nickel et chienchien qui court après la baballe. Forcément, Dean ne manque pas de prendre ce petit ton méprisant qui me donne envie de lui arracher la tête (et qui pourtant ressemble beaucoup au mien).
Ca tombe mal… Saint Sam, lui, montant instantanément au créneau, trouve qu’il n’y a rien de mal à tout ça.
Dean : Growing up in a place like this would freak me out.
Sam : Why ?
Dean : The manicured lawns, « How was your day, honey ? » I’d blow my brains out.
Sam : There’s nothing wrong with normal.
Dean : I’d take our family over normal any day.
Parfois, Dean en fait tellement qu’on se demande si au fond, ce n’est pas tout simplement de l’envie. Et que le fait de cracher sur tout cela n’est pas un moyen très efficace de lutter contre cette envie, sachant que c’est quelque chose qu’il n’aura jamais.
(En passant, le fait que le développeur du projet immobilier puis la commerciale les prennent pour un couple m’a juste fait mourir de rire. Mais pas étonnée. Il y a une telle alchimie entre les deux acteurs que forcément, ça rejaillit sur les personnages. Amusant de l’exploiter. Un peu « yikes » mais amusant.)
Or donc, dans cet épisode de merde, Sammy sympathise avec le fils du grand manitou immobilier… moyennement apprécié de son papa, voire même légèrement rudoyé sur les bords. Forcément, un geek qui joue avec des mygales, ça fait pas super dans les soirées mondaines.
L’occasion de faire remonter du dossier entre les frères « W ». Alors comme ça, popa ne s’entendait pas très bien avec Sam, heing ? Interesting.
Alors ça se charrie gentiment dix secondes, ah ah ah, répond Dean, c’est clair que des fois ça pétait, mais c’était quand même un peu ta faute.
Wohlàlà, le truc à pas diiiiire !
Sam : Well, Dad never treated you like that, you were perfect. He was all over my case. You don’t remember ?
Dean : Well, maybe he had to raise his voice, but sometimes you were out of line.
Sam : Right ! Right, like when I said I’d rather play soccer than learn bow hunting.
Dean : Bow hunting’s an important skill !
C’est parti pour le show. C’est mardi, jour de blanchisserie. Au menu : rancoeurs, reproches et jalousies. Ils sont très très doués pour ça, ces deux imbéciles.
Forcément, ça va tourner en boucle et à chaque engueulade, ça reviendra. Dean reprochera toujours à Sam d’être parti et de l’avoir laissé avec leur père, seul à assumer l’héritage familial. Sam en voudra toujours à Dean d’être le fils idéal de leur père. Et pourtant, ce n’est la faute d’aucun des deux. Mais chacun jalouse férocement certaines parties de la vie de l’autre. Dean le fait que Sam ait eu le courage de partir et ait su vivre sa vie pendant plusieurs années. Sam que Dean ait eu les faveurs de leur père alors que lui a toujours été rejeté. Qu’il croit. Ah oui, et aussi, de temps en temps, il lui en veut de bloquer trop longtemps la salle de bains.
Bref, pour le moment ça reste encore civilisé, mais on sent bien que tout ce business va tourner encore encore et encore. Et à vrai dire, on s’attend déjà à ce qu’ils finissent par se mettre des baffes sur le sujet. C’est juste normal.
Même si quelques révélations de la part de Dean, qui est toujours celui qui a une longueur d’avance, calment le jeu momentanément.
Sam : Just, uh, I know what the kid’s going through.
Dean : How ’bout telling him to respect his old man ? How’s that for advice ?
Sam : Dean, come on. This isn’t about his old man. You think I didn’t respect Dad. That’s what this is about.
Dean : Just forget it all right. Sorry I brought it up.
Sam : I respected him, but no matter what I did, it was never good enough.
Dean : So what are you saying ? Dad was disappointed in you ?
Sam : Was ? Is. Always has been.
Dean : Why would you think that ?
Sam : Because I didn’t want to bowhunt or hustle pool. Because I wanted to go to school and live my life, which in our whacked out family made me the freak.
Dean : Yeah, you were kind of like the blind chick in the Munsters.
Sam : Dean, you know what most dads are when their kids score a full ride ? Proud. Most dads don?EUR(TM)t toss their kids out of the house.
Dean : I remember that fight. In fact, I seem to recall a few choice phrases coming out of your mouth.
Sam : You know, truth is, when we finally do find Dad, I don’t know if he?EUR(TM)s even gonna want to see me.
Dean : Sam, Dad was never disappointed in you. Never. He was scared.
Sam : What are you talking about ?
Dean : He was afraid of what could’ve happened to you if he wasn?EUR(TM)t around. But even when you two weren’t talking, he used to swing by Stanford whenever he could, keep an eye on you, make sure you were safe.
Sam : What ?
Dean : Yeah.
Sam : Why didn’t he tell me any of that ?
Dean : Well, it’s a two way street, dude, and you could have picked up the phone.
Pas sortis de l’auberge. Entre les délires de persécution de l’un, le martyre volontaire de l’autre, et le père complètement azimuté, on n’est pas près d’avoir fait le tour.
D’autant que là s’ajoute encore une petite note à cette ardoise déjà bien chargée : le fait que Dean sache tout, toujours, véritable réceptacle de la névrose familiale. Jamais bon d’être l’arbitre et le témoin de tout ça. Trop difficile de sortir de ce rôle. Impossible, même. Et c’est le genre de truc qui vous bouffe de l’intérieur sans même que vous vous en rendiez compte.
Pour en revenir à nos bestioles, au final, le lotissement a été construit sur un… cimetière indien ?
(Désolée, je ne pouvais pas ne pas la faire.)
Une attaque d’abeilles tueuses plus tard (j’ai d’ailleurs appris que les deux pauvres bichounets avaient été piqués par des abeilles, pendant le tournage), nos loulous s’en tirent quand même sains et saufs…
Probablement parce qu’ils sont bien trop mignons pour être bouffés tout vivants par des horribles bêbêtes.
Et même que Sam arrête de jouer les mauvais sujets pour l’instant.
En tout cas, on ne peut pas dire que l’exploration de la relation frère/frère soit bâclée. Je ne suis pas sûre qu’elle me passionnerait autant s’ils étaient moches, mais là, j’aime beaucoup. Je trouve ça très vrai. En fait, je crois que je m’y retrouve pas mal, d’une certaine manière.
(Pas des masses de captures d’écran, comme vous l’aurez remarqué. C’est-à-dire qu’entre les trois ordis que j’utilise en ce moment, je crois que j’ai un peu paumé mes caps. Ca ne se reproduira pas, promis. Des centaines et des centaines de captures de Jensen vous attendent. )
Bon. Qui se dévoue pour l’introduire au Wincest ? 😀
(Le Wincest, je le soupçonne d’avoir traumatisé le Dalek solitaire de la S1 de Who, qui avait fini par s’auto-EXTERMINER après avoir téléchargé tout l’internet dans 4 ans ! LOL )
Ce que j’ai trouvé super naze dans cet épisode, c’est la nuit qui dure approximativement 5.34 minutes.
Ce que je n’aurais jamais pu faire, c’est foutre le bras dans un trou grouillant de vermine et de le ressortir avec un crane au bout.
On s’approche doucement de celle que j’appelle le bubon (genre qui se colle à Jensen et ça, c’est mal).
Mo, le Bubon, c’est extra, je garde ! Maiky… nan, arrête, sérieux, je trouve déjà que j’y pense trop souvent, moi qui ne suis pas « slash » pour un sou ! Iiiiik ! En même temps, c’est très très troublant, et c’est un truc que j’ai tout de suite senti, dès le premier épisode. Fait exprès ? Non parce que parfois, c’est chelou. Exemple quand Dean balance littéralement Sam sur une brune, un peu plus tard. Hyper glauque. Non, ne pas y penser, NE PAS Y PENSER !!!
Je viens de googliser ce mot nouveau et… GOODNESS GRACIOUS !!! 😯 (I’ll be in my bunk.)
Je te rassure, c’est aussi too much pour moi, dans le contexte de la série… Ewww…
Changement inopiné de sujet : next, Home ! *love* 🙂
Non mais je crois qu’il ne faut pas tout confondre, tout simplement. Je conçois que pour des esprits émotionnellement immatures, il y ait moyen d’amalgamer, mais si effectivement il y a tension, c’est un peu plus complexe que cela, Dieu merciiiii. Bref. Home. Je suis dessus. 😉
Et elle ose nous dire qu’elle a perdu les captures ? 🙂
Elle les garde pour elle oui !!!!
L’anthropologiste est un personnage principal de la série Highlander :p