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109 : Home

Avec le recul, je trouve que cet épisode aurait pu être bien plus intense. Mais c’est probablement parce que je suis en train de regarder le début de la saison 2 où la vaisselle vole et où les émotions semblent multipliées par mille, et où on a juste envie d’aller se tirer une balle à la fin de chaque épisode.
Malgré tout, passage obligé que ce retour aux sources qui a le mérite de nous offrir quelques révélations et quelques nouvelles questions, à défaut des torrents de larmes qu’on aurait pu espérer.

On se retrouve dans la chambre du petit Sammy quand il était bébé, à Lawrence, dans le Kansas. La maison maudite, reconstruite depuis l’affaire de l’incendie maléfique, et aujourd’hui habitée par une mère célibataire et ses deux enfants. Et hantée. Par quoi, qui ? Sait pas.

Toujours est-il que Sam en rêve et qu’il veut en avoir le coeur net. C’est donc le moment ou jamais d’avouer à Dean qu’il a des rêves prémonitoires et qu’il avait vu la mort de Jess avant qu’elle ne se produise. J’adore la réaction de Dean, instantanément dans le déni. Encore plus lorsque Sam parle de retourner au Kansas.

(Djizeusse… Ca devrait pas exister, d’être beau comme ça. )

On peut le comprendre. Et c’est toujours ce décalage qui est intéressant. Ces quatre ans d’écart qui changent tout, entre les deux frères. Pour Sam, cette maison ne signifie rien, c’est juste un symbole. Pour Dean, ce sont des images qu’il n’a pas oubliées. Au point de se jurer de ne jamais y retourner. Mais en bon soldat, il brise son serment. Good boy.

Brrr…

Ca m’a presque étonnée que Sam apprenne seulement maintenant que c’est son frère qui l’a sorti de la maison en feu, à l’époque. Alors que pour nous, c’est quasiment aussi fondateur que la mort de la mère. C’est dire si, sans que ce soit sa faute, Sam est à côté de la plaque.

Et puis après cette conversation que Dean mène jusqu’à son terme sans même que sa voix ne flanche, le message désespéré laissé sur la boîte vocale de leur père, à la dérobée, avec des larmes dans la voix.

Dean : Dad, I know I’ve left messages before. I don’t even know if you get ’em. But I’m with Sam and we’re in Lawrence and there’s something in our old house. I don’t know if it’s the thing that killed Mom or not… but… I don’t know what to do. So whatever you’re doing, if you could get here… please. I need your help, Dad.

Pauvre gamin.

On ajoute à ce joli malaise familial deux scènes absolument terrifiantes. D’abord le plombier qui débouche l’évier, avec le singe mécanique qui semble applaudir le fait que le pauvre type va se faire broyer la main dans le siphon, c’est atroce. Et puis le silence. Ce silence qui fait bien plus peur que n’importe quoi d’autre. On sait que ça va arriver, que le sang va gicler, que le gars va hurler, et rien ne se passe. Allez, bordel, fais-toi broyer la main !!!

Et le singe qui se remet en branle lorsque le type se met enfin à hurler. Awful.

La deuxième scène d’une perversité redoutable, c’est celle où le parc du bébé, laissé seul trois pauvres minutes, s’ouvre pernicieusement pour que le petit juice-addict se rende devant le frigo qui s’ouvre comme par magie, malgré la protection pour bambins aventureux.

Et l’enfant va tranquillement se loger à l’intérieur pour déguster son bib’. Avant que la porte ne se referme, sécurité comprise.

L’angoisse de la mère qui finit quand même par le retrouver là-dedans… purée, l’horreur.

Histoire d’alléger un peu l’atmosphère, tiens, Figurski a travaillé dans un garage avec John Winchester.

(Tout l’équipage du Galactica a répondu présent, ma parole.)

Ce brave Figgy les aiguille d’ailleurs vers une chiromancienne que c’est aussi Madame le Chef Webber dans Grey’s. Missouri, qu’elle s’appelle. Et woh pitain elle est douée, la garce !

Comment qu’elle capte Dean avant même qu’il ne mette les pieds sur sa table basse, c’est énorme !

C’est donc elle la première qui va pouvoir leur parler du démon qui a tué leur mère. Parce que côté communication, Papa Winchester n’est pas super doué.

C’est aussi grâce à elle qu’ils vont pouvoir comprendre ce qui se passe dans leur vieille maison.

Missouri : There’s more than one spirit in this house.

En effet. Un esprit malfaisant qui les attaque aussitôt qu’ils ont évacué la famille. On boucle la boucle, d’ailleurs, puisque cette fois, c’est Sam qui sauve les enfants de sa propre chambre, allant même jusqu’à prononcer les mêmes mots que son père à son grand frère 22 ans plus tôt. Mais c’est Dean qui va aller le chercher, lui. Parce que c’est sa mission définitivement, ancrée au plus profond de ses tripes. Je suis sûre qu’il mourrait sans aucune hésitation s’il était sûr de sauver son frère pour toujours. Et j’avoue que ça me fout de plus en plus les boules parce que je me demande quelle autre issue il y a, pour Dean, à part mourir au combat. Bref.

(Vilain démon, laisse mes bébés tranquilles !!! )

Intervient un esprit bienfaisant qui n’est pas forcément celui qu’on croit.

Celui de leur mère.

Dean : Mom ?
Mary : Dean. Sam. I’m sorry.

Voilà comment Mary Winchester parvient à sauver son petit Sammy qui est définitivement la proie d’une entité maléfique dont il n’a pas encore l’idée. Avant de disparaître à tout jamais.

Missouri : Your mom’s spirit and the poltergeist’s energy, they cancelled each other out. Your mom destroyed herself going after the thing.

Et comme si ça ne suffisait pas, alors que nos garçons reprennent la route, sûrement avec le coeur gros…

John, John, John…

Enfin le daddy retrouvé. Mais évitant soigneusement ses enfants. Pourquoi ? Comment ? De quel droit ?

Missouri : That boy. He has such powerful abilities. Why he couldn’t sense his own father, I have no idea.
John : Mary’s spirit, did you really think she saved the boys ?
Missouri : I do.

Missouri : John Winchester, I could just slap you. Why don’t you go and talk to your children ? (Oui, pourkwâ ???)
John : I want to. You have no idea how much I want to see ’em but I can’t, not yet. Not until I know the truth.

Tête de chien.

Argh. Et ce n’est qu’un minuscule aperçu du petit monde très complexe de John Winchester. Je dois avouer que son exploration est tout à fait passionnante.

Et c’est moi ou Jeffrey Dean Morgan est VACHEMENT beau, lui aussi ?!

(On s’amusera du fait qu’il n’a que douze ans de plus que Jensen… mais il est très crédible, physiquement, dans le rôle de son père. Tout à fait le même genre de bonhomme. Par contre, on se demande si Sam est bien son fils. )

Posted by on Juin 17, 2008 in Supernatural | 13 comments

13 Comments

  1. "Jeffrey Dean Morgan"

    OUI ! Et il est aussi sur ma liste ! 😀

    *retourne à sa saison 2 parce qu’elle veut pas se faire rattraper trop vite par la Sorcière !

  2. L’ayant récemment revu, je le trouve toujours aussi intense. Pour moi ça reste un des meilleurs zodes de toute la série. Il faut dire que c’est le premier à m’avoir proprement foutu la trouille avec la reprise de Poltergeist…
    Et arrive Mary, et OH PUTAIN !!! (et généralement, je repasse plusieurs fois la tronche de Jensen et le "Mom ?!" qui me tuent à chaque fois…)
    C’est le zode qui a scellé mon sort sur tous les fronts. Resistance is futile, indeed.

    (et complètement obnubilé à geeker sur Elosha, j’oublie tout le temps que Figurski est là aussi !)

  3. C’est pas Elosha, Elosha c’est après !!!

  4. Ah zut, j’aurais du vérifier imdb… J’étais persuadé que c’était elle après l’avoir lu quelque part. Bref, c’est fou comme ces actrices peuvent se ressembler tiens… 😀

  5. Ptain la sorcière, dans ta comms tu as mis les pieds dans le plat pour une chose qui *********** (je mets des * pour par t’aiguiller), tu fais dans la prémonition maintenant ou tu es tellement habituée à faire des reviews que tu anticipes ? tu me files les numéros du loto de samedi ?

    * Ca devrait pas exister, d’être beau comme ça. *

    Si ça doit, rien que pour nos beaux yeux.
    Si je ne devais retenir qu’un moment c’est le coup du frigo, j’ai flippé pour le pauvre petit gars.

  6. Daddy John, ralala *bave*

    Sinon, le décalage entre cet épisode et le suivant, sur la relation entre les deux frères est assez intéressant.

    Mais bordel, tout bien réfléchi, je crois que les gniards me font dix fois plus peur que les spectres ensanglantés. Alors les spectres de gniards, je hurle comme une fillette. C’te honte…

  7. Papa John, c’est Denis Duckett ?
    Ce qui fait que les frères Winchester ont failli avoir Izzie Stevens en belle-mère ?

    *fait son trip toute seule*

  8. soshell, dis pas de gros mots svp!!!

    Très très bonne review Mme sorcière… Sisi, très pertinent, djdiou!!!

  9. Woh ptain, je suis pressée de voir la suite, du coup ! (La saison 2 me tue.) C’est quand même de plus en plus intéressant, cette histoire de famille. Très très tordu, juste comme j’aime. Et on sent qu’il y a du Grand Plan là derrière.

  10. Désolé pour le hors sujet, mais par curiosité, j’aimerais savoir si tu as tenté Ashes to Ashes, et ce que tu en penses…

    Sinon, moi, les démons, fantômes et autres, c’est pas mon truc, mais dans le genre série avec des évènements bizarres, j’ai commencé Eureka, et c’est pas mal… Pas une GRANDE série, mais on passe de bons moments.

  11. Pas encore, j’aimerais d’abord reviewer Life to Mars. Et Sam est encore trop frais pour moi… J’y pense encore tous les jours.

  12. C’est amusant.
    Moi, ce serait plutôt "ennuyeux, long, poussif et qui n’assume pas son aspect horrifique" et sans oublier "très mal joué et très mal filmé" qui me viendrait à l’esprit à la vision de Supernatural, toutes saisons confondues.
    Il n’y a aucun enjeu, aucune tension dramatique (ou pas) et les intrigues sont d’une niaiserie affligeante.

    Honnêtement, lorsque la série est sortie ? Je ne pensais pas qu’elle passerait le stade de la saison un.

    Mais après les succès de Lost ou 24, plus rien ne m’étonne.

  13. Je ne dis pas que c’est super bien joué (pas toujours le cas, heureusement qu’ils sont beaux), que les intrigues sont passionnantes (mais elles servent plutôt bien l’intrigue de fond de la famille) et que c’est dépourvu de niaiserie (on parle d’une série de la CW, par Zeus !), mais je trouve qu’il y a beaucoup de profondeur et plusieurs couches à peler… Question de goûts et de manière de regarder, j’imagine. Pourtant, je n’ai pas l’habitude de faire dans la niaiserie. Mais si tu es un habitué de ce blog, tu le sais déjà. 😉 En tout cas, pour l’instant, je continue. Et les reviews vont continuer aussi. Désolée.

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