117 : Hell house

Oui, bon, on va dire que ça détend, après les retrouvailles avec Daddy. C’est sûr que c’est un peu frustrant et que la Sorcière n’est pas super fan des épisodes qui sont supposés vous faire émettre un gros rire gras. Donc les deux chasseurs à deux balles (à qui on accordera quand même la superbe réplique « What would Buffy do ? ») qui se prennent pour des pros, hem. Ca m’a rappelé un certain épisode de SG1…

Pas fâchée en revanche de voir les deux frangins jouer les… frangins. Oui, vous savez, du genre : « Mon frère est un abruti. » Normal, quoi. Ils sont jeunes, c’est des mecs, ils ont donc un potentiel de lourdeur tout à fait prodigieux. C’est parti.

Forcément, la petite princesse qui chausse du 56 s’offusque… et finit par rentrer dans le jeu !

Bref. Malgré ça et les ghostbusters, deux gros nazes qui se prennent pour les Winchester (et c’est là qu’on se rend compte à quel point le ridicule n’est pas loin, une vraie parodie de nos deux lascars. Mêmes appareils et tout. Mais juste ridicules), j’ai adoré la résolution de cet épisode. Parce que c’est quand même super tordu. Quelques gosses qui se font peur dans une maison soi-disant hantée. Dont une… truc de fou.

Elle me dit quelque chose. Grave, je cherche, je cherche, je cherche. Pas moyen que je trouve. Je cherche encore. Je vais bien finir par me souvenir. Que dalle. Bon. J’ihèmedèbe. J’hallucine. C’est Merrin, la petite gamine que Jack O’Neill emmène dans une école terrienne. Vingt minutes pour m’en remettre. Putain, ça grandit, ces machins !

Bref, comme je me méfie des mecs qui mesurent un mètre cinquante, je soupçonne un des petits jeunes d’en savoir plus qu’il n’en dit. C’est le cas. Lui et sa cousine ont mis en scène toute la petite séquence terreur dans la maison de Barbe-Bleue.

Seulement, ce gros malin-là a recopié des signes caballistiques dans un bouquin. Le con. Du coup, ça a invoqué un vrai esprit qui s’inspire de la légende que les ghostbusters ont publiée sur leur site ! Enorme ! Du coup, le mode opératoire de l’esprit se modifie en fonction des mises à jour du site. Et cela vaut à notre Sammy cette phrase que j’ai trouvée géniale : « It kinda makes you wonder. Of all the things we’ve hunted, how many exist just because people believed in them ? » (Euh, genre toutes ? )

C’est aussi dans cet épisode que…

Bref. Brefbrefbref.

(Vous êtes quand même conscients qu’à aucun moment je n’ai soupçonné qu’il puisse y avoir ce genre de chose sous ses chemises trop courtes de gentil petit étudiant.)

Où j’en étais ? Ah oui. Nos deux héros se rendent compte que ce qui est écrit sur le site des deux chasseurs du dimanche se réalise, boosté par les visites des amateurs de surnaturel, dont les fantasmes alimentent l’esprit qui hante la maison. C’est très rigolo. Ca nous vaut ceci :

Dean : I thought the legend said the Mordechai only goes after chicks.
Sam : It does.
Dean : Alright, well I mean that explains why it went after you, but why me ?

Du coup, faisant équipe avec l’autre paire de chasseurs du dimanche, les W. s’amusent à transformer la légende histoire de venir à bout du vilain esprit qui hante la maison. D’ailleurs, ils crament la baraque, comme ça, il ne hantera plus rien du tout.

Sauf, comme le suggère Sam, si d’une manière ou d’une autre, la légende évolue.

Honnêtement, cette histoire de fantôme convoqué par un site internet, c’est le seul truc à peu près trippant de l’épisode. Ca et Sam Winchester en serviette. Le reste était un peu trop « oh oh oh ah ah ah » pour moi. Mais bon. Ce sont des mecs, par définition lourdingues. J’accepte et me résigne.
Suivaaaaant !