119 : Provenance
Eh ben voilà. Typiquement le genre d’épisode qui me fiche les chocottes. Je déteste VRAIMENT (ou du moins j’adore détester) ce genre de truc. Hyper flippant. Brrrr…
Heureusement, le côté « Sam se trouve enfin une petite copine » est plutôt sympa. D’ailleurs, chaque fois que Sam se trouve une petite copine, c’est sympa. D’une manière ou d’une autre.
Là, ma foi, à l’image de Dean, on applaudit à deux mains. Même si le grand machin nous gonfle un peu avec ses misères. Ah il pense ne pas pouvoir souffrir plus qu’il ne souffre déjà ? Je me marre.
Qu’il prenne donc exemple sur son frangin qui encaisse sans broncher, ça nous ferait des vacances.
(Cela dit, le frangin a une manière d’oublier ses misères qui lui fait passer des nuits plutôt courtes. Ahem.)
En attendant, sa manière empotée de draguer m’a fait sourire. D’autant qu’en face rayonnent l’intelligence et la répartie. Ca nous change des rencards de Dean.
Bref, le boutonneux se trouve une brune à peau grasse. Nice couple. Sauf que non.
Très drôle de comparer la manière très terrestre de Dean de gérer sa vie de saltimbanque, mini-quiches et ptites pépées, alors que Sam réfléchit tellement, trop, au point de s’interdire de tomber un tout petit peu amoureux.
J’en profite pour souligner la lourderie de Dean quand il s’agit de pousser son frère à sortir avec une fille. Dieux du ciel, j’en étais gênée, c’est dire.
Sam : You know, I don’t get it. What do you care if I hook up ?
Dean : Because then maybe you wouldn’t be so cranky all the time.
Ick.
(Enfin bon, ça débloque un peu le grand truc, heureusement.)
Alors, pourquoi et comment nous retrouvons-nous avec cette brune Sarah ? Eh bien la demoiselle travaille dans la vente aux enchères, et il se trouve que nos deux nomades enquêtent justement sur un mystérieux tableau tueur.
(Manman ! )
Et soupçonnent le papa de cette riante petite famille, barbier de son état, de se réveiller la nuit pour aller trancher quelques gorges. Du coup, nos garçons commencent par brûler la toile.
Qui se régénère d’office. Ca nous vaut un magnifique « OH MY GOD ! » de Sam quand il retombe dessus le lendemain.
Et puis matez donc l’original.
Slightly different. (Et je me demande comment je n’ai pas capté tout de suite ce qui se passait.)
On en arrive à un passage qui m’a fait sursauter, mais d’une force. Non, ce n’est pas un fantôme, un esprit ou quelque goule égarée. Mais bien Jensen qui, in character, appelle Sam « Jared ».
Dean : Jared, check it out.
WHAT ???
Comprends pas comment ils ont pu laisser passer un truc pareil. C’est presque mignon tellement c’est énorme. Et c’est bien sous-titré : « Sam, regarde. »
Bref. En tout cas, superbe jeu de piste qui les mène jusqu’au mausolée de la famille du tableau, d’un glauque superbe, juste comme j’aime.
Avec poupées et nounours derrière des vitres, les urnes des enfants bien rangées devant. Je me régale.
Et comme c’est rigolo de découvrir tout cela par les yeux de Sarah qui ne les quitte plus d’une semelle, elle aussi résolue à trouver le mystérieux meurtrier.
Qui n’est autre, en fait, que la petite fille du tableau. Surveillée par son père, le regard baissé sur elle. Mais dès qu’il détourne le regard, crac. La môme s’échappe, et…
Terrifiant.
L’intérêt d’avoir sous la main une nana qui s’y connaît en antiquités ? Celui d’apprendre qu’autrefois, les poupées étaient souvent fabriquées sur le modèle de leurs propriétaires. Jusqu’à posséder même leurs cheveux. Dean obtient donc pour mission de brûler la poupée avant que Sam et Sarah ne se fassent un tout petit peu dessiner un grand sourire dans le cou au rasoir…
Et ainsi, l’esprit meurtrier rejoint sa place qu’il gardera à tout jamais.
Et maintenant, faut juste arrêter de jouer avec les rasoirs de papa !
Pour finir, après un premier départ peu glorieux, le grand machin revient quand même embrasser un petit coup sa copine du jour.
Sous les yeux du grand frère ravi, ce qui est presque aussi glauque que le fait de flanquer une poupée derrière une vitre dans un tombeau.
Dean : That’s my boy.
Et ta soeur ?
En tout cas, excellent épisode. Moi, dès qu’on sort les gamines tueuses à robes à dentelles qui sentent la naphtaline, pas de souci, je marche, je cours, je vole, je couine, je me terre. (Et je me marre de ma propre connerie. )
Contente quand même que le grand truc ait réussi à surmonter son blocage. Allez, avec un peu de chance, la prochaine fois, il baise !
Alors là soit j’ai un ordi qui bug, soit je suis bonne pour finir dans Torchwood parce que je voyage dans le temps… Ca fait 2 fois que j’écris un commentaire, que je l’envoie, et qu’il est pas affiché… J’crois plutôt que j’ai un ordi qui bug…
Je disais donc : J’espère que Jensen ( vu qu’ils s’appellent par leurs petits noms…) pourrait tomber la chemise pour une fois quand même… J’en connais pas mal qui en seraient reconnaissantes. Moi la première
Et je déteste les gamines tueuses au coupe chou
Episodus horribilis. Putain, j’ai horreur des spectres de gniards. Rien ne m’empêche de bouffer une tranche de sauciflard devant Grissom et tous ses asticots mais la gniarde, là, yeurk, tout pareil que toi, je couine.
Je l’ai trouvé assez chouette, Sarah, et je vais me répéter mais ça manque de rousse 🙂
Ouaip, plutôt chouette pour Sam, la gonzesse. Mieux que sa blonde frisée en culotte que je n’aurais pas pu supporter plus de douze secondes.
Tout pareil, les gamins qui fleurent bon la fin du XIXe ou le début du XXe siècle, avec poupées en prime, Irkkkkk ! J’en ai des frissons rien que d’y repenser !
C’est marrant c’qui ce passe quand il baise, Sam. Mais chuut, spoilers…
Et brrr, les gnenfants…
J’adore ! 😀 (Poor Sammy… )
Aaaah, j’ai vraiment bien aimé cet épisode ! j’adore me recroqueviller sur le canapé en attendant le coup de rasoir fatidique 😀 et j’adore tout autant voir Sam chercher une contenance devant une nana (pour une fois) très chouette ou devant une carte des vins dans un resto chic 😀
Roh oui, c’est très chouette, hein ? J’adore les gamins kifontropeur !