214 : Born under a bad sign
Beuâh, ptain, le début de cet épisode c’est atroce.
On attend le premier larcin du « Super » du jour, comme d’hab, et pas du tout. Limite malgré le sang qui gicle et les hurlements des victimes, on préférerait. Car on se mange dans la tête un Dean tout éploré qui appelle Ellen pour la quarantième fois, parce qu’il cherche son Sam depuis une semaine. WHAT ???
(Cette gueule-là me brise le coeur. Une semaine sans nouvelles de son frère, on imagine son état d’anxiété… )
Oh, il le retrouve dans la demi-minute qui suit. Une piaule d’hôtel minable. Tout plein de sang. Complètement prostré, le Sammy. WHAAAAAT ???
(Ah non, ne vous touchez pas !)
Sam : Dean… I don’t remember anything.
Okaaaaay !
Gros black-out, donc, pour le grand truc qui a tout oublié des bêtises qu’il a pu faire, et je peux vous dire qu’à ce stade de la série, ça fait sacrément flipper. On le sentait venir, mais que ça arrive comme ça sans prévenir à une grosse poignée d’épisodes de la fin de la saison, euh… Non, quoi ! On n’est pas prêts, on veut encore les voir traîner leurs guêtres aux quatre coins des States en se foutant de la gueule de l’autre !
Bref, au lieu d’enquêter sur le « Super » du jour, les Winchester vont enquêter sur eux-mêmes. Et Sam n’a jamais mis autant d’ardeur à découvrir ce qui s’est passé tandis que Dean temporise, traînasse, fait celui qui comprend pas.
Pourtant, les preuves sont accablantes : du sang qui n’est pas le sien, un grand couteau hémoglobiné dans une caisse volée et bien d’autres. Sam n’a décidément pas été très très sage pendant son petit voyage.
Non, pas très sage.
Une caméra de sécurité permet de se repasser cette scène d’anthologie à volonté.
Eh ben mon cochon !
D’autant que le monsieur était un… chasseur.
Oh, la gueule de Dean qui regarde son frère égorger l’un des leurs, c’est énorme.
Alors Sammy, bien sûr, voyant ça… tendre le flingue au grand… allez, shoot me, big boy.
Sam : I don?EUR(TM)t wanna hurt anyone else. I don?EUR(TM)t wanna hurt you.
Dean : You won?EUR(TM)t. Whatever this is?EUR? you can fight it.
Sam : No. I can?EUR(TM)t. Not forever. Here, you?EUR(TM)ve gotta do it.
Dean : You know, I?EUR(TM)ve tried so hard to keep you safe.
Sam : I know.
Dean : I can?EUR(TM)t. I?EUR(TM)d rather die.
Sam : No. You?EUR(TM)ll live. You?EUR(TM)ll live to regret this.
Woah, il lui met un pain !
J’en étais sûre ! Bien belle scène. Juste dommage que ce ne soit pas Sam, quoi. Prochaine étape… Jo, qu’on retrouve au fin fond du Minnesota, dans un rade bien pourri, en train d’essuyer des tables.
Beuâh. Toxique, le Sammy. Tout ce discours empoisonné sur Dean et le fait qu’elle en pince pour lui. Je lui aurais décanillé la tronche à coups de bouteilles vides, moi, au gaillard.
Ce qui est amusant, c’est que c’est tout à fait ce qu’un evil-Sam pourrait dire, quelque peu jaloux du succès de son frère, lui qui a bien du mal à gérer son relatif succès auprès des femmes. Ca pourrait fâcher de voir toutes les meufs s’évanouir sur le passage de Dean. Parce que là, clairement, ça semble l’agacer.
Sam : Look I know how you feel about my dad. And I can?EUR(TM)t say I blame you. He was obsessed, consumed with hunting. And he didn?EUR(TM)t care who got caught in the crossfire. And I guess that included your dad. But that was my father. That?EUR(TM)s not me.
Jo : What about Dean ?
Sam : Well, Dean?EUR(TM)s more like my father than I am, but?EUR? Boy, you?EUR(TM)re really carrying a torch for him, aren?EUR(TM)t you ? I?EUR(TM)ll take that as a yes. It?EUR(TM)s too bad. ?EUR~Cause, see, Dean… he likes you, sure, but not in the way you want. I mean, maybe as kind of a little sister, you know ? But romance?EUR? that?EUR(TM)s just out of the question. He kind of thinks you?EUR(TM)re a schoolgirl, you know ? I?EUR(TM)m not trying to hurt you, Jo. I?EUR(TM)m telling you because I care.
Jo : That?EUR(TM)s real kind of you, Sam.
Sam : I mean it. I care about you a lot.
Wow wow wow ! Touche pas à la petite soeur, gros empaffé !
(C’est vrai, hein. Quand j’ai vu que Jo revenait, j’ai tout de suite pensé que c’était pour sa sortie. Malheureusement, ça aurait pu être super bien exploité, mais elle a vraiment trop l’air d’être leur petite soeur de 14 ans. Il aurait fallu une actrice un poil moins juvénile, même si Alona Tal est excellente. Dommage.)
Euh, bref…
Mais z’enfin…
En plus avec l’envergure que ça a… bonjour pour se libérer d’un truc pareil, hein. Bref, Jo, tu es dans la merde. Le petit côté romantique cracra bien tordu de cette scène est tout à fait juste bien. Sacrés démons.
Et puis toute la vérité sur l’histoire entre leurs deux pères… brrrrr…
Pauvre Jo. Tellement croque du mec qu’il faut pas. Après ce que lui raconte Sam, comment est-ce qu’elle pourrait envisager de poser les yeux chaque jour sur le fils de John Winchester sans penser instantanément à ça ?
Jo : The thing showed up. John got too eager. He jumped out too soon, got my dad exposed out in the open. The thing turned around?EUR? and killed him.
Sam : Hmmm?EUR? not quite.
Jo : What ?
Sam : What ? Oh. See, it hurt him, but it didn?EUR(TM)t kill him. You really don?EUR(TM)t know the truth, do you ? I bet your mom doesn?EUR(TM)t either.
Jo : Know what ?
Sam : You see, Bill was all clawed up. He was holding his insides in his hands. He was gurgling and praying to see you and Ellen one more time. So, my dad… killed him. Put him out of his misery like a sick dog. (AAAAAAH !)
Jo : You?EUR(TM)re lying.
Sam : I?EUR(TM)m not. It?EUR(TM)s true. (En chantonnant) My daddy shot your daddy in the head?EUR?
Pouah !
Pauvre choupette. C’était tellement pas nécessaire, comme truc. Tout ça pour quoi ? Pour que Dean se pointe, bien sûr. « Like daddy like daughter. You’re bait. »
Oh, le ciiiiinooooche qu’il fait aussitôt que Dean arrive, même moi je n’y ai pas cru. Bouhouhouh, je peux pas combattre ce qui m’arrive, pourquoi tu m’as pas tué, achève-moi, bouh, snif. Ben voyons. Tire sur la corde sensible, gros enfoiré. Ca se voit pas du tout que c’est un test, va.
Sam : What the hell is wrong with you, Dean ? Are you that scared of being alone that you?EUR(TM)d rather let Jo die ?!
Ah, that’s my boy ! Un petit coup d’eau bénite pour vérifier ! Ah ah, ça fume, l’ami ! Ca sent son exorciste à dix kilomètres ! (Et entre nous, on est grave rassurés. Je fais ma maligne, là comme ça, un mois plus tard, mais sur le coup, j’avais plus une goutte de sang qui circulait. )
Bref, notre Sammy est possédé. Et après avoir tué (qu’il croit) Dean comme un chien au bord de l’eau…
… on va découvrir qu’en fait, il s’agit de « Meg », enfin, le démon qui possédait Meg qui est revenu des Enfers pour se venger, la salope.
Entretemps, Jo (que j’ai toujours envie d’appeler Meg, ce qui est très pratique) nous repêche l’autre Winchester et nous le recoud que ce gros bébé couine comme un hamster en invoquant tous les diables de l’enfer.
Jo : Don?EUR(TM)t be a baby !
Dean : God !
Jo : All right, almost… all right, got it, got it.
Dean : You?EUR(TM)re a butcher.
Jo : You?EUR(TM)re welcome.
Regrets éternels. J’adore leur dynamique. Mais d’une part, je ne suis pas étonnée de l’issue, et d’autre part, je la trouve logique, presque bienvenue. Jo n’a pas à s’imposer ça. Elle est jeune, elle oubliera. Je le lui souhaite.
Alors quand Dean lui intime de ne pas le suivre…
Dean : I can?EUR(TM)t say it more plain than this : you try and follow me, and I?EUR(TM)ll tie you right back to that post and leave you here. This is my fight. I?EUR(TM)m not getting your blood on my hands. That?EUR(TM)s just how it?EUR(TM)s gonna be.
Et lui assure qu’il la rappellera en n’osant même pas la regarder dans les yeux…
Jo : No, you won’t.
Eh non, ma pauvre Jo. Parce que tant qu’il a Sam dans les pattes, il n’a pas besoin de toi, ni même de personne. Adios, petite. Dommage, car je t’aimais bien.
(Je n’ai pas vu la saison 3, mais j’imagine qu’on n’est pas près de lui refaire coucou. Je croise les doigts quand même.)
Futé comme il est, Dean s’en va tout de suite chercher l’aide de Bobby. Ah, Bobby. J’adore Bobby. Probablement le meilleur personnage secondaire de la série. Criant de vérité. On veut tous un Bobby.
Bien con, le démon qui possède Sammy. Parce qu’aller se fourrer dans les pattes de Bobby, c’est quand même tranquille aller simple pour l’Enfer. (Le vieux renard qui lui fout de l’eau bénite dans la bibine, j’ai failli en claquer de rire tellement c’était énorme. Je l’imagine bien faire ça chaque fois qu’il a un visiteur ! )
Mais pas sans faire un maximum de dégâts, bien évidemment. Et oh putain, Jared maîtrise à merveille le « plan laugh ». De le voir rire de manière aussi démoniaque, ça m’a fait marrer comme une baleine !
Bref, notre démon récalcitrant nous bousille la jolie clé de Salomon et se libère avec un beau sourire de bâtard. Ouh, c’est un dur. Balance quelques patates dans la tête de son frère, voilà, ce serait dommage de s’en priver.
(Par Zeus, mais ARR??TEZ DE VOUS TRIPOTER !!!)
Sam : You know, when people wanna describe the worst possible thing, they say, ?EURoeIt?EUR(TM)s like hell.?EUR? Well, there?EUR(TM)s a reason for that. Hell is like… well, it?EUR(TM)s like hell. Even for demons. It?EUR(TM)s a prison made of bone and flesh and blood and fear. And you sent me back there.
Dean : Meg.
Sam : No. Not anymore. Now, I?EUR(TM)m Sam. By the way… I saw your dad there. He says, ?EURoeHowdy.?EUR? (Shut your mouth, bitch !) All that I had to hold onto was that I would climb out one day, and that I was gonna torture you, nice and slow. Like pulling the wings off an insect. But whatever I do to you, it?EUR(TM)s nothing compared to what you do to yourself, is it ? I can see it in your eyes, Dean. You?EUR(TM)re worthless. You couldn?EUR(TM)t save your dad. And deep down?EUR?you know that you can?EUR(TM)t save your brother. They?EUR(TM)d have been better off without you.
(C’est moi ou d’épisode en épisode c’est de pire en pire, en fait ?)
Enfin bref, la drôlesse finit par se casser, merci Bobby…
Et Dean nous conclue cette séquence haletante par une bonne mandale dans la fragile frimousse du cadet redevenu lui-même, et qui ose nous balancer un honteux « Did I miss anything ? »
Ta gueule, Blanche-Neige.
Et vous savez quoi ? Ca m’a achevée de les voir se marrer à la fin de cet épisode. Totalement. Ils se marrent, ces deux cons.
Dean : Sam, when Dad told me that I might have to kill you?EUR?it was only if I couldn?EUR(TM)t save you. Now, if it?EUR(TM)s the last thing I do, I?EUR(TM)m gonna save you.
Sam : What ?
Dean : Nothing.
Sam : Dean, what ?
Dean : Dude?EUR? you, like, full-on had a girl inside you for, like, a whole week. That?EUR(TM)s pretty naughty !
Riez, riez. Ca durera pas.
C’est une très longue review, ça.
Comme on dit au Scrabble : mot compte double. C’est un peu à cause d’elle qu’il n’y en a pas eu, hier. Faut que je réduise, c’est ça ?
Peu importe, je ne regarde pas Supernatural :p
Je suis contre la réduction, non c’est vrai quoi :
1- les reviews de la Sorcière ça aide à tenir au boulot (quand la moitié de la France est en vacances)
2- ça déculpabilise d’aimer Supernatural (non c’est vrai quand j’ai commencé à regarder, les sites que je trouvais étaient ceux des midinettes en pleine crise hormonopubère).
Je me suis rendu compte de la longueur du truc seulement après l’avoir terminé, de toute façon… ça vaut rien de trancher dans le vif après. Tant pis ! 🙂
Quoi ?!! Des reviews moins longues… mais non ! En plus ça nous priverais de quelsques captures d’écran : )
C’est également un peu ça, le souci… 😀
Je suis absolument contre des reviews plus courtes ! 😉 ??a double le plaisir de l’épisode, une review bien chiadée et riche en captures !
Joli, le truc du démon pour rester accroché au corps qu’il possède : dès qu’on a vu la brulûre de Sam dans le bar avec Joe, j’ai tilté dessus. Heureusement qu’il est là, Bobby ! Purée, ces démons, je les adore ! Ils sont merveilleux de sadisme raffiné ! 😀 (et ils ont des victimes de premier choix, en plus, les gros gâtés !)