109 : Sherry darlin’
A première vue, voici un épisode qui m’a moins bien accrochée que les deux précédents. D’abord, après m’avoir chauffée à blanc avec son superbe crâne et ses yeux de velours, adios Danny Pino. M’enfin c’est quoi, cette arnaque ?
Je n’ai pas fini de me rincer les rétines, rendez-le-moi illico !
Déception, donc. Et c’est là qu’on se rend compte qu’en seulement deux épisodes, le petit corniaud a bien réussi son coup.
Du coup, c’est l’occasion pour Lilly de rebosser un peu seule, et aussi un peu avec Vera que j’adore. Vous ne pouvez pas imaginer comme il me plaît, Patapouf. Il m’éclate, parce qu’il est drôle (a-t-il le choix, le pauvre bougre ?), mais aussi parce que son petit côté lourdingue et lourdaud associé à la porcelaine-attitude de Lilly, je trouve ça très bon.
On notera que c’est grâce à lui que l’on remarque Lilly en train de s’éclipser discrètement en pleine journée. L’on apprend ainsi qu’elle a une soeur (intereeeestiiiing), que c’est elle qui s’occupe de sa mère… enfin, normalement.
Nick : Where you going ?
Lilly : Pharmacy run.
Nick : Thought your sister was taking care of your mother.
Mmmmh, monsieur est au courant de tout… Et s’il y a du rififi chez les Rush, m’est avis qu’on n’a pas fini d’en entendre parler !
Pour en revenir à Scotty, le fait qu’il ne soit pas là, ça m’a permis de réfléchir un peu plus sur le cas Lilly Rush. Parce que mine de rien, elle nous fait un drôle de plan, la demoiselle. Ca me fait flipper de la voir aussi à fond dans certaines enquêtes, au point qu’il ne semble plus y avoir de limites entre sa vie et son boulot.
Comparé à tous ses mâles collègues qu’on sent beaucoup plus détachés, c’est spectaculaire. On en vient à se demander pourquoi elle s’inflige ça, pourquoi avoir choisi les « cold cases » dont le caractère ancien confère sans doute une charge émotionnelle supérieure aux crimes tout frais, plus passionnés… Pourquoi se frotter à ça si c’est pour finir l’oeil mouillé et le coeur gros à la fin de chaque épisode ? Probablement parce que Lilly ne sait pas vivre sans. Et si c’est ça, eh ben on va super bien rigoler pendant six saisons, youpi !
En même temps, une héroïne bien tordue, yummy ! I love that. (D’autant qu’être malheureux, c’est bien plus intéressant que nager dans la béatitude. Foi de moi.)
Bref… aujourd’hui, au menu, une mémé de 81 ans assassinée chez son petit-fils qui l’avait à charge et retrouvée quinze ans plus tard dans le sous-sol de son ancienne maison. Gloups. Personnellement, et c’est vraiment pas de bol, cela m’évoque des choses.
J’avoue que l’idée que ce type ait pu étouffer sa grand-mère gentille mais un peu gênante à coup d’oreiller sur la tronche m’a tout de suite été insupportable. Ca m’a foutu la nausée.
Bien sûr, le fait qu’il appelle Lilly dès le début pour s’accuser, puis pour discuter, c’était louche. Mais je redoutais vraiment que ce soit lui. Je n’en aurais pas dormi de la nuit si ç’avait été le cas.
Lilly : How is it you know she was murdered ?
James : I did it.
Et si je vous disais que j’ai reconnu l’acteur rien qu’à ça…
Et que je n’ai même pas attendu qu’on le voie en entier pour filer sur IMDB et avoir la certitude que j’avais raison ?
Incroyable. Ce vieux Haywire. Toujours des rôles complètement ahurissants, lui.
Bref. Très bon. En revanche, contrairement à d’habitude, pas du tout convaincue par le casting de Sherry, sa meuf de 1989, et sa version 2003.
Il faut bien le dire, je ne supporte pas la deuxième actrice. Elle a joué dans le plus mauvais épisode de House et dans un épisode pas gégé de Bones. J’aime pas sa gueule, c’est physique. Avec ça que les Fine Young Cannibals m’ont un peu mis sur la voie. « She drives me crazy », hein ?
Lilly capte vite, elle aussi, mais reste à faire avouer James, toujours complètement accro à cette garce et tellement bouffé de remords qu’il serait bien fichu de se flanquer lui-même sur la chaise électrique.
Lilly : She didn’t love you, James. And I’m your girl now.
Elle est grave, quand même.
Enfin, quinze ans plus tard, conformément à ce que voulait James, mémé se retrouve finalement avec un enterrement digne de ce nom, puisque l’imbécile l’avait enfouie dans son sous-sol après le sale coup de sa péronnelle de copine.
Dommage, mais complicité de meurtre, mon gars, c’est pas franchement reluisant non plus, même quand on s’est fait manipuler par une mante religieuse qui encaissait tranquillou les chèques de pension de la vieille.
Voilà. Clairement pas aussi fort que les précédents, mais j’avoue que la dimension grand-mère, ça m’a bien émue. Sûrement parce que la mienne a 81 balais, qu’il m’arrive de l’avoir à charge, et qu’elle me casse bien les pieds quand elle squatte chez moi… mais rien que d’y penser, brrrrr… non…
En attendant, c’était un peu maladroitement introduit, mais en profiter pour sous-entendre que Lilly a elle aussi une vieille sur les bras, c’est pas tout à fait idiot.
Trop synchro avec mon visionnage, c’est dingue ! Sors de ma tête !!
(Bon, presque… là j’ai vu le truc de ouf de sa race de guedin de sa reum !!!)
(visionnage de House, Maiky, tout le monde ne lit pas dans ta tête !)
L’épisode de la patte ??? C’est quoi, c’est quoi, c’est quoi ???
Eh oui, c’est ça, je viens de vérifier. Three stories. Love hurts juste avant. Alors, mon bon Maiky, comment te sens-tu ? 😎
Nécessitera un autre visionnage, j’avoue avoir perdu le fil plus d’une fois. Mais HOLY FRAK tout de même !!!!
Et maintenant, j’ai une saison à finir… See ya !
Et Sherry, c’était bien avant House la copine de Rolly Tyler dans FX effets spéciaux, série d’anthologie s’il en est (nan, c’était pas d’anthologie, mais il y avait des épisodes sympas et c’était avant l’ère d’internet et de la possibilité de TOUT regarder!).
Dans House, effectivement, c’était l’un des pires épisodes (sauf le passage lorsque dans le bureau de Cuddy, House reçoit les parents du pseudo petit copain maso de "Sherry")
C’était une geek, hein ? En fait j’ai jamais trop accroché… moi, j’aimais les films. Rollie y était autrement couillu ! 😀
OMG FX effets spéciaux c’était assez naze quand même, je regardais surtout pour Cameron Daddo ^^ par contre l’autre là, elle me gonflait à lui tourner autour grrr
Elle a quand même mal vieillie cette série je trouve…
comme toutes les séries du genre… Progrès oblige