307 : Fresh blood
OH MY GOD ! Sera Gamble… she’s a princess !!!
Elle est vraiment douée, cette nana. Les meilleurs épisodes sont souvent écrits de sa main délicate. I’m such a fan !
Une fois de plus, elle nous sort la carte « vampires » et wow… avec quelle maestria. Je crois aussi qu’elle a un petit faible pour les grandes scènes « brother/brother ». Je ne vais pas m’en plaindre.
Bref, ma Sera nous gâte pour la grande sortie de Gordon Walker. Et pourtant, le soupiiiir que j’ai poussé quand j’ai constaté qu’elle allait une fois de plus nous jeter Bela dans les pattes.
Pas pour longtemps, cela dit. Juste le temps que cette formidable pétasse donne (ou plutôt vende) à Gordon, commodément évadé, la localisation exacte des Weuh.
La petite garce mériterait vraiment que Dean lui brise la nuque. (Oh voui, oh voui !)
Ce fou-furieux de Gordon, donc, a décidé que cette fois, il fallait en finir avec le grand truc que c’est l’Antéchrist. Je me méfie parce qu’il nous assène ça presque anecdotiquement… jusqu’au jour où on se rendra compte que Gordon, le Gordon aux yeux de déments qui nous a tant fait marrer, ce Gordon-là avait raison. Manman.
Pendant ce temps-là, mes Weuh traquent le vampire, cette espèce en voie de disparition. Et bonne nouvelle, ils sont plus beaux que jamais !
C’est toujours un peu dégueu, les vampires. La dernière fois qu’on en a croisé, Dean nous avait fait un plan rock’n roll avec la scie électrique. Là, c’est tout aussi délicieux. Un représentant de la nation vampiresque s’amuse à vampiriser un max de blondasses pour reconstituer sa petite famille décimée pendant des années par Gordon et les autres. Ce qui est répugnant voire limite abject. Voir ces pauvres gonzesses déjà pas gâtées par la nature car blondes se jeter goulûment sur le gobelet de sang dont ce monsieur leur fait l’aumône, ça m’a écoeurée. C’est presque sexy à force d’être glauque.
Ironie suprême, ayant chopé le Gordon, qu’est-ce qu’il fait ce gentil vampire ? Eh bien il en fait un des siens. Mauvaise idée, très cher, car pour le coup, c’en est trop pour le Gordon qui a déjà eu une journée difficile. Il nous arrache donc gentiment les deux têtes de ses compatriotes. Atroce. A gerber.
Pauvre Gordon, quelque part… lui qui a passé tant d’années à venger la vampirisation de sa soeur, le voilà découvrant cette existence qui n’en est pas une. Toute cette séquence est d’une puissance hallucinante. Le vampirisme vu de l’intérieur, avec ses bruits, ses sensations. Le tout va pousser Gordie à bouffer tout cru un pauvre type qui a le malheur de se trouver là… parce que la soif de sang est plus forte que tout le reste.
Et puis il y a son comparse qui, découvrant la chose, lui propose aimablement de lui couper la tête parce que bon, hein.
Mais ce bon Gordon ne renoncera pas tant qu’il n’aura pas accompli sa dernière mission : tuer Sam Winchester. Alors son ami, eh ben il le saigne comme un goret.
Du côté des Weuh, pareil, c’est pas franchement la grande rigolade. Sammy 2.0 est très très énervé de voir son frère prendre des risques inconsidérés dans leur traque. C’est vrai, Dean manque de servir de casse-croûte à une blonde aux dents longues puis joue les Neo lors d’un échange de tirs nourris. Ca commence à bien faire, ce trip quasi-suicidaire. Et comme souvent, c’est de la bouche d’une créature inhumaine que vient l’explication. Inhumaine certes, mais qui n’en ressent pas moins le désespoir de voir sa famille disparaître, d’être le dernier à rester.
Dixon : You don’t understand.
Dean : I don’t wanna understand you…
Dixon : I was desperate. You ever felt desperate ? I’ve lost everyone I ever loved. I’m staring down eternity alone. Can you think of a worse hell ?
Dean : Well…. There’s Hell.
Dixon : I wasn’t thinking. I just… I didn’t care anymore. Do you know what that’s like ? When you just don’t give a damn ? It’s like… it’s like being dead already. So just go ahead. Do it.
Une conversation qui peut être interprétée dans deux sens différents. D’abord, parce qu’elle renvoie à Dean qui se fout de se faire amocher par les méchants puisqu’il est déjà mort, ou presque. Et aussi parce qu’elle renvoie à ce que Sam, qui écoute religieusement, vivra bientôt : c’est lui le dernier survivant, celui qui bientôt aura tout perdu.
Et c’est peut-être aussi pour cela que Dean prend la peine de laisser le vampire parler. Parce qu’il comprend à cet instant ce à quoi il a condamné son frangin en concluant le pacte. A ça, en gros.
Alors pour Sam, ça vaut la peine de secouer le grand frère une bonne fois pour toute.
Cette fois, c’est le grand déballage. Et cette fois, Dean l’écoute. Enfin.
Sam : Drop the attitude, Dean. Quit turning everything into a punchline. And you know something else ? Stop trying to act like you’re not afraid.
Dean : I’m not !
Sam : You’re lying ! And you may as well drop it cause I can see right through you.
Dean : You got no idea what you’re talking about.
Sam : Yeah, I do. You’re scared Dean. You’re scared because your year is running out and you’re still going to hell, and you’re freaked.
Dean : And how do you know that ?
Sam : Because I know you !
Dean : Really ?
Sam : Yeah because I’ve been following you around my entire life ! I mean I’ve been looking up to you since I was four, Dean. Studying you, trying to be just like my big brother. So yeah, I know you. Better than anyone else in the entire world. And this… is exactly how you act when you’re terrified. And I mean I can’t blame you. It’s just…
Dean : What ?
Sam : It’s just I wish you would drop the show and be my brother again. Cause… just cause.
(Aaaaaw… )
En fait, c’est parfaitement génial. Parce que Sam a trouvé exactement les mots qu’il fallait pour reconnecter avec son frère, alors qu’il ne leur reste que quelques mois à passer ensemble. Et parce que Dean va peut-être enfin comprendre que oui, il s’en va, que non, ça ne va pas être une partie de plaisir pour Sam, mais que ce dernier n’est plus le bébé que son père lui a collé dans les bras 25 ans plus tôt. C’est donc ensemble qu’ils vont aller démolir Gordon. Et par ma barbe, comme Dean a eu raison d’embarquer Sam ! Parce que sans lui, il était cuicuit.
Futé, le Gordon, de séparer d’emblée les frères. De coller Dean derrière une cloison avec sa victime… à qui bien sûr il a fait boire de son sang histoire de la transformer en vampire quelques minutes plus tard. Elle ne fait pas long feu, cela dit. Merci, le colt magique.
Et alors là, la pure scène d’action entre Sam et Gordie… nom d’un hanneton cagneux !
Mais qu’est-ce qu’il se passe exactement, à ce moment-là ? Comment Sam arrive-t-il à l’immobiliser de cette manière, après s’être mangé autant de gnons de la part du super-vamped-Gordon ???
Je peux me tromper, mais on aurait dit que ses pouvoirs étaient de retour. Et pour qu’il arrive à le décapiter… avec un câble… Sam… little Sammy… hä… ?
Je crois que même Dean est sous le choc.
Bref, je crois que ces images ne sont pas près de se désincruster de mes rétines. Heureusement que pour contrebalancer cette horreur, on a la scène la plus CHOUPI que j’aie vu dans cette série depuis une paye : Dean qui bricole sa caisse tombée en panne, qui réclame un outil à Sam, bugge un coup… et là on se dit qu’il va lui rire à la gueule en reniflant que c’est pas la bonne clé, gros geek… eh ben non. Il lui demande juste de venir voir comment on fait pour réparer la bagnole, parce que quand il ne sera plus là, il faudra bien qu’il se débrouille.
Sam : What’s with the auto shop ? You don’t mean, you want…
Dean : Yeah, I do. You fix it.
Sam : Dean, you barely let me drive this thing.
Dean : Well, it’s time. You should know how to fix it. You’re going to need to know these things for the future. And besides, it’s my job, right. Show my little brother the ropes.
C’est adorable. Et triste aussi de voir Dean montrer à Sam comment prendre soin de la dernière chose qui lui restera de Dean, ce tas de ferraille qui lui est si cher, ce sanctuaire, presque. C’en est à chialer.
Ah, le charmant épisode… 🙂
Déjà, quand il y a des vampires, j’adore. Mais quand en plus c’est aussi bien fait, c’est tout simplement génial !
Rien que la conversation entre les deux frères vaut le coup d’oeil : tellement d’émotions… limite à avoir des frissons ! Les choses sont enfin dites.
Sinon, c’est très "décapitation" comme épisode : entre les deux blondes sans têtes ( yeurk ) et Sam qui nous découpe proprement en deux Gordon avec seulement un câble… euh, il était très énervé ?!!
Oh, et là, clairement, la Bela, elle commence à me sortir par les yeux. Autant l’épisode précedant, c’était marrant, autant là, elle file un mauvais coton la demoiselle.
Moui, puis genre elle les rappelle pour leur dire où trouver Gordon juste pour que Dean ne garde pas rancune, mais bien sûr?EUR?
Bref, qu’on la passe par l’airlock, et que ça saute !
Je pense aussi que Sam a retrouvé ses pouvoirs, d’une manière ou d’une autre, j’attends impatiemment de voir comment ça va se manifester la prochaine fois.
Et pas fâchée d’être débarrassée de Gordon, je le trouvais saoulant à force?EUR? Je préfère le flic de choc !