308 : A very supernatural Christmas
C’est marrant parce que ce n’est pas le meilleur épisode de la saison, mais nom d’un chien, quelle claque ! D’abord, il est très complet, cet épisode. Il provoque de superbes rires nerveux, des petits ricanements pervers, il fait faire de grands « oooooh » tout tristes, pousser de grands cris dégoûtés et de plus petits terrifiés, et au milieu, on se retrouve tout attendris. Tout ça en 40 minutes. Ca pourrait presque être du Doctor Who, dites donc.
Bref, joyeux Noël bien faisandé, les Weuh !
Commençons parce qui vous fout bien le trouillomètre à zéro : le Père Noël tout pourri qui descend dans la cheminée pour rameuter un membre de la famille et se l’emmener dans sa hotte sanguinolente, de préférence sous le regard complètement terrorisé du mioche qui attendait avec tant d’impatience ses jolis joujoux.
J’en profite pour souligner que cette séquence où l’on ne voit jamais le monstre, mais où tout se passe dans le regard de l’enfant, est vraiment spectaculaire et particulièrement horrible. Franchement, chapeau le mouflet. Haut comme trois couilles à genoux mais fortiche.
Ca, c’est pour le rayon terreur.
Rayon rigolade tirant un peu sur le jaune, on a quand même… mais le Père Noël, dites donc ! C’est qu’on le soupçonne sérieusement de tuer des gens, ce vieux salopard !
D’ailleurs, celui que les frères Winchester dénichent en train de régresser devant sa télé est pas piqué des vers.
Pour les « oooooh », ça se corse. Je n’avais point vu venir les méchants flashbacks, dites donc. LE genre de trucs que euh… non merci ! Genre on sait qu’on va encore en chier, quoi. Donc, cette année, Dean veut fêter Noël. Mais pourquoi donc, je vous le demande ? Ah ben un petit peu parce que c’est son dernier Noël. Ah. Et là, le grand truc nous fait sa tête de chien, regarde par terre, gratte la terre du bout de sa godasse, oui mais non. Monsieur ne veut pas fêter Noël, monsieur n’aime pas Noël, monsieur veut bien laisser Dean faire tout ce qu’il veut, mais sans lui. Ah ben sympa, le frangin !
Explication ? Eh bien ce grand machin est traumatisé par Noël, tout simplement. D’abord parce que son frangin lui a appris un peu brusquement que le Père Noël n’existe pas (bouhouhouh), et ensuite parce que c’est à Noël qu’il a appris ce que faisait son père dans la vie… ainsi que l’existence de tous les monstres possibles et imaginables. Ce même Noël où jamais Winchester Senior ne s’est pointé (oh, ça c’est pas bien, Johnny) et où Dean s’est efforcé de rendre la chose un peu plus supportable. Bref, c’est d’une tristesse terrible.
Pauvres gosses… Mais la manière qu’a Dean de présenter la chose à Sam est juste trop mignonne. « First thing you have to know is : we have the coolest dad in the world. He’s a superhero. »
Dans le présent, même face-à-face ou presque. Ca fait du bien de les voir arrêter de tourner autour du pot, de temps en temps.
Sam : I don’t get it. You haven’t talked about Christmas for years.
Dean : Well, yeah. But this is my last year.
Sam : I know. That’s why I can’t.
Dean : What do you mean ?
Sam : I mean, I can’t just sit around, drinking eggnog, pretending everything’s okay, when I know next Christmas, you’ll be dead. I just can’t.
Ben ouais. Parce qu’une fois passé ce Noël-là, ben ce sera fini. Poor babies !
Vite, vite, un peu de glauque pour nous faire oublier c’te misère. Remontant la piste de couronnes de l’avent bien cheloues, les Weuh se retrouvent à aller frapper chez… un couple de dieux païens franchement sanguinaires !
D’ailleurs, ce qu’ils ont dans leur sous-sol est tellement abject que la grande tige manque de tomber en pâmoison.
Des sels pour la jeune fille, vite !
Et alors là commence le festival. Déguisés en humains super sympas et fans de Noël, le père et la mère fouettard nous ficellent les Weuh comme deux beaux sauciflards et commencent à nous les découper en tranchettes bien fines.
Délicieux. Le sang gicle, les injures pleuvent…
Dean : You bitch !
Et si je ne m’abuse, le grand truc se fait arracher un ongle à vif, ce qui lui fait pousser une mémorable brâmée.
Dean : Merry Christmas, Sam !
Bref, alors que Dean est sur le point de se faire arracher une quenotte à coup de tenaille, la sonnette retentit. Allez, dix secondes d’absence et évidemment les Weuh disparaissent. Ne JAMAIS les quitter des yeux, les lascars !
Quelques minutes plus tard, armés de bonnes branches de sapins de Noël, ils viennent à bout des deux farceurs… je ne suis pas sûre qu’on ait déjà vu plus gore dans la série. Je crois que c’est la première fois qu’on voit un pieu s’enfoncer dans la poitrine d’un gars, deux fois d’ailleurs puisque la première fois, Dean rate le coeur. Hem.
Goodnight, you ugly bastards !
La fin… rah… C’est trop mignon. Finalement, Sam offre à Dean son dernier Noël de merde, avec des cadeaux achetés à la station-service et un arbre décoré à l’arrache. Et une bonne lampée de lait de poule dont on devine la haute teneur en gnôle.
Mais juste avant, on a le Noël de leur enfance, celui où leur père ne s’est jamais montré, celui où Dean a essayé de faire croire à Sammy qu’il était passé en coup de vent déposer des cadeaux… cadeaux chouravés dans une maison voisine et malheureusement destinés à une petite fille.
Et quand Sam lui tend le cadeau qu’il voulait offrir à leur père… putain, le symbole, quoi. C’est juste énorme. Là, on comprend tout. On comprend le gouffre qui a pu séparer Sam de son père et tout ce qu’il a dû reporter sur son frère à l’époque. Et je jure qu’avant même que Dean n’ouvre le paquet, j’ai compris ce qu’il y avait dedans.
On l’a toujours vu avec ce truc autour du cou et on n’a jamais vraiment su ce que c’était. Ben voilà pourquoi il le porte en toute circonstance.
Même ce soir-là, en découvrant le Noël tout pourri que lui offre son frère.
Ouh là là, il est à CA de sangloter, le grand héros !
Un toit, un match, de la picole, la neige et la voiture gentiment garée dehors… Sans doute ce qui se rapproche le plus d’un vrai Noël pour eux.
Bon, ça commence à être un peu dur, là !
Niveau casting, ils se sont surpassés pour Mini Sammy. Le petiot imite Jared à la perfection ! 🙂
Fudge ! 😀
Absolument, il est criant de vérité, il fait exactement la même tronche… et il est bien aidé par les caméras qui le filment exactement comme Jared. 😉
J’avais un tout petit peu beuglé à la vu de l’ongle arraché de Sam, alors quand on en arrive à la quenotte de Dean… sauvé par la sonnette !
Sinon, quelle tristesse que ce Noël de deux gamins livrés à eux-mêmes dans un motel minable, avec l’aîné qui essaye toujours de préserver son petit frère.
Je vous rejoint quand vous dites que les gamins ont été très bien choisis !
Par contre, je trouve ça sympa qu’on retrouve l’énervement que Dean a parfois face à son geek de frère. J’adore quand il lui rapporte le « dîner » et lui balance le paquet de chips à la tronche en lui disant de ne pas oublier de bouffer ses légumes ! 😀 Very Dean !
Ah oui, ce passage était très drôle ! C’est à se dire qu’heureusement qu’ils cavalent après tous les démons, parce que vu ce qu’ils mangent, ils devraient être énormes nos héros^^
Surtout Dean parce que je ne me souviens pas avoir vu Sam mordre une seule fois dans un sandwich ni même mastiquer quoi que ce soit… Boire, oui. Un peu. 🙂
Oui, ça fait longtemps que je me fais la même réflexion : avec la vie qu’ils mènent, 8 heures par jour dans la bagnole et leur régime, ils devraient avoir du mal à passer les portières, en vrai ! 😀
Moi j’ai A-DO-R?? la paire de dieux ! Ils sont formidables ! 😀
Quant au petit Sam, il est extra, par contre j’adhère moins au petit Dean, je le trouve peu ressemblant.
Des moments oui, des moments non… mais le petit Sammy… il est fabuleux, c’est clair. <3
épisode extra et gore un bon noël en somme…
le petit sammy est excellent c’es vrai je trouve le gamin dean moins ressemblant
il y avait un moment où kripe nous avait promis la signification du collier de dean ce qui donne à cette scène tout son sens et la relation sam/dean
les dieux paiens sont tous simplement excellent l’ongle arraché de sam beurk…ces lascars il ne faut pas les lâcher des yeux…le visage de dean quand il découvre le noël improvisé priceless et le lait de poule mdr…ils sont mignons nos weuh…