Categories Menu

501 : You’re gonna love tomorrow

Oh, l’heureuse surprise !

Je n’y croyais vraiment plus, mais j’ai eu l’impression de retrouver « Desperate Housewives » avec ce premier épisode de la saison 5. Sauter cinq ans en avant histoire de rattraper un peu l’âme de nos copines de Wisteria, c’était pas gagné. Pourtant, ça fonctionne super bien parce qu’on retrouve enfin la série et son principe de base : vendre une épaisse couche de rêve avec en dessous une belle tranche de cauchemar.
A première vue, on comprend bien que ces cinq années, ça n’a pas forcément été la panacée pour tout le monde. Mais c’est au fil des minutes qu’on découvre à quel point la vie a été cruelle avec certaines.
On rigole gentiment en découvrant Bree en femme d’affaires vendant ses bouquins de cuisine comme des petits pains.

Et on essaye de ne pas trop remarquer à quel point elle est hautaine et méprisante envers Katherine qui était pourtant de moitié dans l’affaire.
Puis on découvre que Bree s’est noyée dans son business pour ne plus penser à Benjamin que sa fille est venue récupérer un jour. Pauvre Bree. Sa cuisine, c’est son bébé.

On s’attendrit de voir Gaby en mère de famille, vêtements amples, coiffure approximative et maquillage inexistant.

Gabrielle : I had two children.
Edie : For what ? Breakfast ?

Et on s’amuse de constater que la carrière de mannequin paraît bien loin, surtout avec les rejetons poids lourds que Carlos toujours aveugle élève à grandes louchées de fromage fondu.

A noter que l’aînée, Juanita (ils cherchent vraiment la merde, ma parole), présente une fourberie qui n’est pas sans rappeler certains coups d’éclat de Gaby lorsqu’elle était encore nullipare.

Tout comme chez Bree, on n’a pas tellement envie de remarquer à quel point la pauvre Gaby a l’air vidée et malheureuse. On parvient encore à se réjouir de la voir aussi proche de Carlos.

Lynette, elle, se retrouve à la tête d’un cheptel d’enfants dont les aînés sont toujours terriblement jumeaux. J’ai trop hâte de voir Parker et Penny. Preston et Porter sont déjà monstrueux, même si je regrette un peu les petits enfoirés qui faisaient des caprices dans la piscine de Paul Young.

Mais comme toujours, en faisant la leçon à Tom qui commence à sérieusement virer beauf, trop fier qu’il est de ses grands enfants super-cools, ça finit toujours par passer tranquillement pour Lynette qui a l’air de traverser une période plutôt peinarde. C’est déjà bien bon de la revoir avec des cheveux.

Susan, aïe. J’ai presque envie de dire « qui sème le vent », mais bon. J’ai eu quelques minutes de frayeur, mais très vite j’ai capté, comme tout le monde, sans doute, que Mike n’avait pas péri dans l’accident de voiture.

Et qu’il allait être question de les rabibocher, non mais alors, puisque maintenant, ils sont séparés. Mais je ne soupçonnais pas que lors de cet accident, les passagers de l’autre voiture, une mère et sa petite fille, avaient été tués.
Pauvre Susan, elle ne s’en est jamais remise. Elle n’essaye même plus d’être heureuse. Elle ne croit même pas à son idylle avec le peintre, elle qui se voyait déjà choisissant la porcelaine au bout de deux rencards.

Edie… est toujours Edie.

La voilà de retour avec un mari très blond dont le visage de cire fait froid dans le dos. Et qui sera donc la caution mystère de cette saison.

Bref, chacun s’est trouvé un bébé… Chacun a rempli le vide de sa vie comme il l’a pu. Certains avec des bébés, d’autres avec des voitures, des gâteaux, des peintres… Il se dégage au final de cet épisode une tristesse qui prend à la gorge. Une fois le joli vernis gratté, on retrouve un Wisteria Lane qui sent très fort la première saison, lorsque le suicide de Mary-Alice pesait encore sur la série. Finalement, nos housewives sont plus desperate que jamais… A l’exception peut-être de Lynette qui a toujours à ses côtés son increvable Tom… qu’elle n’a pas tout à fait fini d’élever, en passant.

Alors oui, c’est téléphoné au possible, on voit venir depuis le fin fond de la Mongolie orientale le grand blond avec ses chaussures euh… bref… mais bon, c’est Desperate Housewives, et on va pas demander à Susâne, Bree, Gaby et Lynette de nous faire du Dexter.
Pas vrai ?

Posted by on Sep 29, 2008 in Desperate Housewives | 10 comments

10 Comments

  1. Je le revois ce soir… tsssss… Tu préfères que je bâcle, mauvaise tête ?

  2. Gnagnagna, mais vraiment, préférer ces pou… groug… rad… euh… gonzesses à Dean! Dean quand même! Bon, le vampire et la trique atomique, à la limite, je peux saisir (saisir huhuhu) le potentiel mais là…. Rouh que je suis déçue.

    Bon, en vrai, je crois que je suis réfractaire à Desperate Housewives. Je sais pas pourquoi, j’ai jamais accroché. J’ai essayé pourtant avec la première saison mais je poussais des hurlements de démente devant ces nanas. J’ai laissé tomber pour préserver la santé mentale de mon entourage. Trop de féminitude peut-être?

  3. Par contre, ça ne te vient pas à l’idée que rédiger une review de DH est mille fois plus facile pour moi et que si je ne fais pas celle de SPN ce soir, c’est tout simplement parce que je rentre trop tard, trop fatiguée, et que je ne veux pas écrire une trop grosse merde… 😉 Non, parce que je peux faire, aussi… Et puis c’est comme ça, peut-être que je bloque sur cet épisode de SPN en particulier, que je renâcle parce que je sais que ça va être long et complexe, que je ne sais pas par où commencer… c’est pas une question de préférer, c’est comme ça, c’est tout. Franchement, je n’y peux pas grand-chose.

  4. *mauvaise foi et égoisme on (au max)*
    Nan, m’en tape, déjà que je ne vois plus les Winchester qu’une fois par semaine, hein, tu te rends pas compte de mes souffrances, hein, tu t’en fous, hein???

    Blaguapar, je te laisse tout le temps que tu veux, bellissimma (je sais pas quelles consonnes doublées donc je les double toutes, allez hop). Tu fais ta tambouille de sorcière, faut que ça macère, que ça décante, que ça murisse. Et j’avions point vu l’heure, toute à ma joie de mes nouveaux yeux bioniques.
    Smouak (je suis trop en joie ce soir)
    🙂

  5. Pour moi aussi, c’est dur, snif… mes rêves érotiques sont au point mort. Ah ça, quand je me goinfrais quatre ou cinq épisodes par semaine, ça y allait !

  6. Et bien moi ça m’a fait bien plaisir de les revoir, cruelles et désespérées, telles qu’en elles mêmes, alors que je commençais doucement à me désintéresser de leur sort depuis, pfouuuuu, pas mal d’épisodes antérieurs !

  7. Moi, j’ai repris Desperate que pour voir Gale Harold!
    La scène où il sort en caleçon avec les 2 voisins homos m’a bien fait rire.

  8. Mais quelle horreur, ce type… ses cheveux laqués qui pendouillent, son air de chien battu clownesque. Eeeeew !

  9. oui mais Miiiiiike il est beau ! Il a l’air moins loukoum que les 2 dernières saison.
    C’est bien, c’est frais tout ça, ça me plait beaucoup !

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top