Categories Menu

504 : Back in business

En ce moment, je m’amuse beaucoup devant Desperate Housewives et franchement, ça tient presque du miracle, d’autant que je me suis revu la saison 1 il y a peu, donc j’ai dû, inconsciemment, placer la barre assez haut.
Il n’empêche. Le petit twist « five years later » continue de nous réserver d’agréables surprises. A commencer par la vie sexuelle des Solis qui, autrefois riche et épicée, est aujourd’hui bien raplapla. Il faut dire qu’après deux enfants et une banqueroute, c’est pas forcément l’envie qui leur manque, mais plutôt le temps et l’énergie. Et moi de me rappeler que durant la saison 1, Gabrielle se faisait tellement chier entre sa manucure et sa séance de shopping qu’elle ne trouvait rien de mieux à faire que de batifoler avec le jardinier des après-midis durant. Ah ah ah. C’est donc d’autant plus drôle de la voir se démener pour caser ses deux mouflettes DEUX grandes heures d’affilée. Le temps d’une sieste crapuleuse et éventuellement d’un somme. Le grand lusque, quoi.

La pauvre Gaby semble oublier que bon sang ne saurait mentir. Et que si Juanita a pour mère une parfaite chieuse et pour grand-mère une emmerdeuse grandiose, il n’y a pas de raison qu’elle ne débarque pas au moment le plus propice, même placée chez une copine qu’elle n’aime pas. D’autant plus, même.

Il n’en faut pas plus pour ébranler le mini-roc qu’est Juanita Solis Jr., persuadée que son père agresse sa mère. Et là, pour les parents, ne reste plus qu’à sortir les pagaies et à ramer, ramer, ramer.

C’est là que les deux époux nous sortent ce dialogue absolument surréaliste et que j’ai dû me repasser pour être sûre de l’avoir bien compris…

Carlos : It’s the facts of life, she’s gonna learn them eventually, it’s the most natural thing in the world.
Gabrielle : Carlos, if she was standing there any longer than five minutes, there was nothing natural about what she saw.
Carlos : By the way, thank you for that.

Mortel !!!
Mais bon, une fois instruite, on peut compter sur la jeune Juanita pour mettre tout le quartier au courant. A commencer par la copine casse-couille et la petite soeur qui n’ont plus que le mot « sperme » à la bouche. (Euh, c’est un peu dégueu, dit comme ça, mais n’y voyez aucun mal, hein ?)

Et c’est au cours d’un rattrapage laborieux auprès des parents du serpent à lunettes que Carlos, tel Chandler Bing outant un jeune adopté, lâche la terrible nouvelle : le Père Noël n’existe pas.

Eh ben je crois que les Solis ne sont pas près de faire le troisième.

Et puisqu’on parle maris, enfants et emmerdes, arf. Je crois que Susan Mayer aurait mieux fait de se casser une patte le jour où elle a conçu le petit Maynard. Parce qu’en plus d’être flippant, il m’a tout l’air d’être trois fois plus futé qu’elle (ce qui n’est pas difficile, vous me direz), et il a bien vite compris que non, c’est pas parce que maman dit qu’il faut qu’il tombe du vélo pour faire plaisir à papa qu’il faut le faire.

Prix de la mère indigne de l’année, donc, pour Susâne. Franchement, même moi je trouve ça scandaleux. Miiiiike ferait bien mieux de lui coller une poursuite aux fesses et de récupérer la garde de l’enfant avant qu’elle ne l’oublie en plein soleil dans la voiture ou qu’elle le flanque par inadvertance dans le sèche-linge.

Sauf que de toute évidence, ils sont en train de se rendre compte que ce serait vachement plus simple s’ils n’étaient pas divorcés. D’ailleurs, étape number one : Miiiike réintègre Wisteria. Merci à Dave qui a encore une fois manoeuvré de manière exemplaire. Il voulait Miiiiiiiiiike dans son groupe de garage ? Il l’aura.

Brrrr…

Lynette Scavo, elle, n’a pas besoin (enfin, pas toujours) de ses enfants pour se mettre la misère. Elle y parvient comme une grande. Jalouse comme c’est pas permis de la réussite de Bree nommée femme d’affaires de l’année, la voilà toute prête à reprendre la campagne marketing de celle-ci alors que, soyons clair, on ne lui a rien demandé, tout au plus d’applaudir poliment face au succès de son amie. Mais noooon, noooon, il faut que Lynette profite de cette occasion inespérée pour s’enfoncer encore un peu plus dans la tehon. La voilà qui se met minable lors d’une soirée chic, assommée de réaliser que son ancien assistant a fondé sa propre boîte et bosse maintenant pour Bree.

Bref, il faut que Bree la foute dehors pour qu’elle capte que non merci, on n’a pas besoin d’elle pour être au top. Frakkin’ unbelievable.

D’ailleurs, elle est tellement égocentrique et tellement aveuglée par son besoin de reconnaissance qu’elle ne se rend même pas compte que ça galère un max, chez les Van de Hodge.

Là, ça y est, elle percute. Ben dites donc, hein.

Curieusement, je les aime bien, ces Van de Hodge, et j’ai été super contente que cet épisode ne finisse pas sur une note trop négative pour eux. Même si le fait que Bree accepte de faire d’Orson son associé va certainement faire bouillir la Mayfair, au moins, ça les rapproche momentanément. Et le coup du chapeau de cuisinier sur la table de nuit de la chambre d’amis, c’était super mignon.

Bref, c’était vraiment bien, cet épisode centré sur la jalousie. Chacun envie le petit peu plus qu’a le voisin par rapport à soi-même sans se rendre compte que ce qu’il a est déjà pas mal. Allez hop, dépêchons-nous de tout leur enlever pour qu’ils s’en rendent compte, ces sales bourges !

Posted by on Oct 20, 2008 in Desperate Housewives | 5 comments

5 Comments

  1. Finalement j’aime bien les enfants de cette saison, ils sont très prometteurs en terme d’emmerdements maximum pour leurs parents ! 😀

    Par contre je m’interroge de plus en plus sur le Dave?EUR? ??a rime à quoi son histoire de garage band ????????

  2. Je pense qu’il essaye de se faire le plus de potes possible (ciblés, les potes, visiblement) pour ensuite semer le chaos là-dedans.

  3. J’ai cru comprendre, d’après les dialogues avec son psy (ou conseiller de probation ?) qu’il avait quelqu’un de précis dans le collimateur. J’aimerais bien avoir un indice de qui?EUR?

  4. Une idée, au hasard: Dave monte un groupe avec les maris (ou les cops). Peut-être qu’à travers eux, c’est leurs femmes, les housewives, qu’il veut blesser. Et pourquoi ça ? Peut-être cela a-t-il un lien avec la 1ère saison et la mort de vous savez qui. Hmmm.

  5. Ah, ce serait super et ça expliquerait pourquoi c’est si intéressant !

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top