507 : The itch

Pour savoir si ça le chatouille ou si ça le gratouille, clicky clicky.

House.
Nous.
Emmerde.

Nan mais vraiment, quoi. Genre pour le coup, tellement qu’il nous emmerde, il en devient prévisible. Ca doit être pour se rattraper de son coup de folie d’il y a quinze jours, je ne vois pas d’autre explication. Vite, vite, je resaute dans mon personnage de chieur dépourvu de toute considération histoire de gommer le petit dérapage. Et j’en profite pour raconter à tout le monde que j’aurais pu pécho la Cuddy mais, AH ! Comme ass, si j’avais voulu. Réaction typique du gars qui ne peut pas garder ça pour lui au risque que ça l’étouffe et qui fanfaronne tant qu’il peut pour donner le change. Parce que plus il en parle et plus les autres vont penser qu’il n’en a rien à foutre. Comme ce moustique (fictif ?) qui a laissé une grosse piqûre sur sa main dont il veut extraire le venin, House vomit toute l’affaire à qui veut bien l’entendre, avec force mimiques. Ca n’en est même pas drôle tellement c’est pathétique. Enfin, rectification : moi, j’ai ri, mais j’ai ri par habitude. Et rire par habitude, j’avoue que j’aime moyennement.

Bref, autant normalement, je ne suis que compassion et attendrissement envers cette montagne de génie et d’égocentrisme, autant je suis capable de le plaindre pour plein de choses, autant là, je ne comprends pas. Il a juste tout pour que ça aille bien, en ce moment. Il a trouvé un semblant d’équilibre avec son équipe qu’il martyrise avec délices, ça s’est plutôt bien stabilisé avec les anciens Kids qui mine de rien restent à une proximité confortable, il s’est superbement rabiboché avec Wilson qui lui a limite fait le coup des voeux d’amitié éternelle, il a fait la paix (enfin si on veut) avec son passé de petit bâtard et cerise sur le gâtal, une superbe et brillante créature se laisse embrasser par sa rugueuse personne. Non mais c’est juste QUOI son problème, là ???

Son problème c’est que monsieur n’a pas envie d’être heureux. Ou trop peur. De perdre peut-être une partie de ce qu’il est en se casant avec une dame respectable. Honnêtement, c’est encore quelque chose que je peux comprendre (hem), mais franchement, mettre autant d’acharnement à avoir l’air d’un abruti devant tout le monde, ça me laisse plus que coite.
Du coup, l’intrigue de l’épisode qui aurait pu être sympa m’a semblé d’une longueuuuur.
Entre une bande-annonce qui montrait les moments les plus forts (merci bien, c’était super intelligent de résumer l’épisode en 30 secondes, manquait plus que donner la réponse à l’énigme !) et House qui se la joue prévisible à mort, ben c’était pas franchement passionnant.
Evidemment, c’était original d’aller soigner un agoraphobe directement chez lui, mais dès qu’on sait que le gars ne supporte pas d’être approché, même pas besoin de réfléchir dix secondes pour établir un parallèle, il se fait tout seul. Pfff. Même pas drôle. Les répliques que House lui sort lorsqu’il le rencontre, pareil, j’aurais pu les écrire. Il se montre d’une dureté remarquable, alors que bon… mirror mirror, hein ?

Prenons aussi le gars Wilson qui manque de s’étrangler avec sa cravate quand House lui annonce qu’il a sucé la pomme à Cuddy. Une fois encore, Jimminy Wiwi est excellent dans son rôle de gentil donneur de leçons. Mais quand il s’en va trouver ladite Cuddy pour lui avouer ses soi-disants sentiments, j’ai tout de suite deviné que c’était du flan, qu’il voulait rendre House jaloux pour qu’il monte au créneau.

Clairement, c’est adorable et je suis contente que Cuddy s’en rende compte. Moi aussi je lui aurais bouffé la joue de tendresse. Mais c’était joué d’avance. Trop quand on connaît aussi bien la série que moi.

La seule chose qui m’a à peu près divertie, c’est le retour de Cameron sur le devant de la scène. Elle, je ne l’ai jamais autant appréciée que depuis qu’on ne la voit plus. Je la trouve même très jolie, malgré une dégaine que ne renierait pas Squelettor. (Par pitié, arrêtez de la filmer de loin et filez-lui à bouffer, à cette pauvre enfant !)

Le coup du « dead husband » on le voyait bien sûr venir à trois mille kilomètres (grande classe, House, de nous ressortir ça), mais je me suis amusée de voir à quel point elle arrive maintenant à anticiper, à jouer de la rouerie de House pour mener sa petite barque, tout en se montrant d’un dévouement absolu voire maladif. Le pire, c’est qu’elle, son séjour chez House ne l’a même pas pervertie, ou si peu. Elle est restée la même, avec le petit truc en plus. Faisant une petite connerie parce qu’il le faut bien, mais tenant la dragée haute au maître et parvenant quand même remarquablement à éviter ses pièges.
Je soupçonne House d’être ravi de bosser avec elle. J’ai d’ailleurs trouvé plutôt marrant que Cameron face un retour aussi fracassant juste après l’épisode où House embrasse Cuddy.

Quant à elle, toute classe qu’elle reste, elle doit se régaler aussi. Je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que lorsqu’elle répond du tac-au-tac à ses questions au sujet d’elle et Chase, ce n’est pas tant pour faire avancer le schmilblick que pour lui mettre dans la figure que oui, elle est toujours avec lui. Plus que jamais, d’ailleurs, ma foi. Ptain, ça fait une saison que j’attends la rupture et toujours rien. Ils m’épatent, ces petits.

Bon, sinon, outre le gros bisou de Cuddy à Wilson, j’ai absolument adoré la scène où House, qui visiblement n’en peut plus de tourner en rond dans son appartement qu’il rêve de faire exploser à cause d’un pov’ moustique (je veux pas dire, mais même son inconscient lui demande d’emménager chez Cuddy), va demander asile à un Wiwi hirsute. C’est trop mignon. Du côté du sick bastard qui s’accroche à son col de veste comme le plus miséreux clodo de toute la création…

Ou du côté de Wiwi qui le vire physiquement de son canapé et le met à la porte en le grondant comme une vraie mère-poule alors que l’autre proteste faiblement.

C’est trop mignon, j’en aurais chialé.

Au final, monsieur Je-sais-tout a donné des leçons à tous ceux qui se trouvaient à sa portée. Moralité : Cameron et Chase semblent repartir sur des bases saines…

Fini l’hôtel du Cul Tourné chez Taub et Madame…

Même notre agoraphobe qui s’en est pris plein les gencives fait l’effort de franchir le sacrosaint pas de sa porte…

Et il n’y en a qu’un qui est là comme un con, à mater Cuddy par sa fenêtre sans même avoir le courage d’aller sonner…

Même là il n’a pas été foutu de m’étonner. C’est d’une tristesse !

Allez, rentre donc chez toi gratter ta guitare, le boiteux. Parce que là, tu m’agaces trop.